The evolution of OpenIA with ChatGPT: is non-profit a guarantee of ethics?

L'évolution d’OpenIA avec ChatGPT : le non lucratif est-il un gage d’éthique ?

L'évolution d’OpenIA avec ChatGPT : le non lucratif est-il un gage d’éthique ?

ChatGPT n'est pas seulement une révolution technologique, c'est aussi un cas d'étude en matière de responsabilité sociale des entreprises. Développé comme un contre-modèle aux GAFAM avec une organisation à but non lucratif, OpenAI, l'entreprise produisant le Chat GPT, s'est finalement transformée en un modèle capitaliste. En outre, le cas des travailleurs kenyans révélé par Time implique également Samasource, une ancienne ONG reconvertie en entreprise à but lucratif. Les révélations du Time soulèvent la question de savoir si les statuts d'organisations à but non lucratif ne servent pas de tremplin à des entreprises technologiques motivées par le profit plutôt que par l'intérêt public. Un regard sur cette affaire et les questions qu'elle soulève.

Si le non-profit s’est structuré autour de modèles de gouvernance démocratique, de valeur en termes de transparence et d’éthique allant au-delà de celles de la majorité des secteurs, certaines situations peuvent remettre en question cette éthique de la solidarité. Comme toute entreprise marchande, les structures à but non lucratif peuvent être soumises à des contraintes. Difficultés économiques, baisse du chiffre d’affaires, licenciement économique, difficultés de trésorerie sont autant de menaces planant sur les structures à but non lucratif. Celles-ci sont donc amenées à faire coexister dans leurs objectifs l’éthique et la performance. Ces pressions ne peuvent-elles pas supplanter la mission d’intérêt général du secteur du non-profit ?

L’évolution de OpenIA : du statut de non lucratif vers un statut à lucrativité limitée

Problématique à laquelle a été confrontée l’entreprise OpenAI, principalement connue pour son outil ChatGPT. L’organisme a été fondé par Elon Musk et Sam Altman en 2015 comme une entreprise à but non lucratif. Le but était de "développer les intelligences artificielles pour le bien de tous", entrant ainsi rapidement en concurrence directe avec les GAFAM.

Le statut de l’entreprise a changé en 2019 : un an après le départ d’Elon Musk, l’entreprise adopte un but lucratif plafonné pour attirer les investisseurs. Il s’agit d’un statut entrepreneuriat américain qui permet à une entreprise d’intégrer des financements privés tout en limitant les dividendes versables aux actionnaires. Malgré ce changement de statut, l’entreprise continue de se positionner comme agissant dans le bien commun, le site web affiche même que leur mission est : « de développer l’intelligence artificielle pour les bénéfices de toute l’humanité. ».

Until the publication of a Time magazine study in early January, the company maintained an image of transparency and ethics faithful to its origins. To resolve the toxicity issues present in previous AIs at ChatGPT, the company used a subcontractor located in Kenya. The revelations of the investigation have undermined OpenAI’s apparent ethics, whether in terms of working conditions, remuneration or the massive exposure to toxic content and language. In the press release produced in response, OpenAI’s managers expliquent n’avoir pas eu connaissance des pratiques de leur prestataire.

Des pressions fortes sur un secteur compétitif

Cette affaire révèle les dessous de la lutte entre compétitivité et éthique. Dans un secteur ultra compétitif et massivement investi par les GAFAM, Open-AI s’est retrouvé confronté aux limites de ses engagements moraux. L’entreprise mandatée par Open-AI est en réalité employée par la majorité de ses concurrents, car proposant des prix extrêmement compétitifs. S’il est possible de reprocher à l’organisation une certaine rupture avec ses engagements initiaux, elle s’est en réalité comportée comme n’importe lequel de ses concurrents. Le recours à des sous-traitants pour trier les données haineuses est une méthode à laquelle ont recours les principaux concurrents d’OpenAI dans la course à l’IA. Des entreprises comme Google, Meta ou Microsoft ont également signé des contrats avec le même opérateur mis en cause ici et pour des tâches similaires. Au fur et à mesure de son développement, OpenAI ressemble en réalité de plus en plus à ses concurrents que ce soit via l’évolution de son statut, ou via ses pratiques en ayant recours à des levés de fond et à des prestataires bon marché.

Ce qui est en réalité reproché à Open-AI est l’incohérence entre son positionnement médiatique et la réalité du fonctionnement de l’entreprise. Afficher un statut juridique et des engagements moraux particuliers a fait de l’entreprise un phénomène mondial. Quand la réalité derrière ce succès est révélée, nombre d’utilisateurs se sont sentis trompés par l’entreprise.

Il ne faut pas pour autant généraliser le cas d’Open AI à l’ensemble des organisations et entreprises à but non lucratif ni même au secteur de l’IA. Ce dernier représente un réel atout pour les associations de la Social Tech qui dans un futur proche seront très probablement amenées à travailler avec des intelligences artificielles tel que ChatGPT. Rédaction d’articles, aides à la recherche et intégration dans les moteurs de recherches, les applications des IA dans le web seront multiples et intersectorielles. La Social Tech saura très certainement se saisir de ces opportunités pour développer des solutions éthiques avec de véritables impacts.

Quel est l’avis de ChatGPT ?

Quelques questions ont été posées à ChatGPT pour connaître son analyse sur le dilemme qu’ont connu ses créateurs, entre productivité et éthique. Et pour l’IA, le constat est clair : les entreprises affichant des volontés de non-profit et d’éthique ont une responsabilité vis-à-vis du public et du reste du secteur de l’ESS. La transparence et la responsabilisation des organisations à but non lucratif sont une nécessité absolue.
N’ayant pas pris d’engagement particulier en réponse au scandale, OpenAI prévoit d’atteindre le milliard de dollars de chiffre d’affaires en 2024. Cet objectif semble de plus en plus l’éloigner de sa volonté initiale, mais également des recommandations de son propre produit comme le prouve cette réponse fournie par ladite IA :

Un article écrit par

Léon Launay
Chargé de Communauté, Communication et Affaires publiques
leon(at)socialgoodaccelerator.eu
Emmaüs Connect becomes a member of the Social Good Accelerator!

Emmaüs Connect devient membre du Social Good Accelerator !

Emmaüs Connect devient membre du Social Good Accelerator !

C’est avec plaisir que nous accueillons Emmaüs Connect parmi nos membres ! Rejoindre le Social Good Accelerator, c'est rejoindre une communauté d'acteurs engagés pour la transformation numérique de l'économie sociale et la pleine reconnaissance de la Social Tech européenne.

Emmaüs Connect accompagne les personnes les plus isolées en agissant sur les trois principaux leviers de l’inclusion numérique : l’accès à des moyens de connexion à prix solidaire, à du matériel reconditionné bon marché et à de l’apprentissage gratuit pour acquérir des compétences essentielles et ce depuis 2013.

person working Emmaus

Deux personnes sont accompagnées par un animateur d'Emmaüs Connect.Source: Emmaüs Connect)

“Emmaüs Connect est très fier de rejoindre le SOGA et de partager ses engagements d’un numérique accessible à tout un chacun. Nous sommes convaincus que l’Union européenne est le bon levier pour porter nos combats et faire les lois et les pratiques en faveur d’un numérique inclusif - c’est à dire appropriable même par les plus fragiles - solidaire et avec l’impact environnemental le plus bas. Ce n’est qu’en collaborant et en réunissant les acteurs de la Social Tech que nous réussirons la transition numérique pour toutes et tous.”

Charlotte Bougenaux, Co-directrice d'Emmaüs Connect

Connaissez-vous LaCollect.Tech ?

C’est la plateforme d’Emmaüs Connect, créée pour collecter du matériel numérique, reconditionner les équipements et distribuer ces équipements à tarifs solidaires à des publics en situation de précarité numérique, les bénéfices permettant de financer des acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire du réemploi. Depuis 1 an, la plateforme a déjà reçu plus de 20.000 équipements, reconditionnés + de 7.400 équipements et équipé plus de 3000 personnes.

Le Social Good Accelerator salue cette belle initiative au triple impact environnemental, économique et social. Entreprises de toutes tailles, institutions et désormais collectivités territoriales, si vous avez des équipements inutilisés, rendez-vous sur LaCollecte.Tech.Stop au gâchis numérique, agissons ensemble pour un numérique utile et responsable !

Un article écrit par

Justine Coopman
Chargée de la Communication, de la Communauté et des Affaires publiques
justine(at)socialgoodaccelerator.eu
Social Good Week is back to promote digital public interest in Europe

La Social Good Week est de retour pour promouvoir le numérique d'intérêt général en Europe

La Social Good Week est de retour pour promouvoir le numérique d'intérêt général en France et en Europe

Dans le cadre du Mois de l’ESS, le Social Good Accelerator et ses partenaires relancent la Social Good Week à l’échelle européenne, du 2 au 8 novembre prochain. Pendant une semaine, les acteurs du numérique social et solidaire organisent des événements, dans les territoires ou en ligne, qui seront relayés sur une plateforme unique. L’ambition est de fédérer et de mettre en lumière les modèles numériques alternatifs portée en grande partie par l’économie sociale et solidaire. Notre objectif est de créer une caisse de résonance et un plaidoyer européen.

Certaines entreprises numériques ne peuvent être achetées.

Elles choisissent des modèles à but non lucratif ou à lucrativité limitée pour se concentrer sur des missions démocratiques, sociales, environnementales. Ce sont les Social Tech. Elles régénèrent la vision égalitaire et révolutionnaire du numérique des origines du Web. Pour autant, le numérique est encore principalement valorisé au travers de sa capacité à “créer des super profit”. En 2022, comment accélérer un numérique durable, social et solidaire pour faire face aux urgences démocratiques, sociales et climatiques ?

Une multitude de modèles alternatifs existent déjà et doivent être développés.

Citons les Civic Tech comme Bayes Impact, Fluicity, Démocratie ouverteles acteurs de la médiation numérique (regroupés sous la coopérative La MedNum) , les solutions de mobilisations de ressources associativesHelloAsso, microDON, Koeo, Vendrediles modèles de communs numérique (bases de données citoyennes ou logiciels libres tels que Wikipédia, Open Food Facts, Open Street Map, Framasoftles Start ups d'intérêt général) ou encore des organismes qui, sous statut de l’ESS, proposent aux publics éloignés de l’emploi des formations professionnalisantes (Simplon, Social Builder, Code Phénix…).

Nous pensons fermement que le numérique d’intérêt général ne pourra changer d’échelle qu’au niveau européen.

L’Union européenne a su préserver, tant bien que mal, son pilier social et cherche à rattraper son retard technologique en lien avec les enjeux de transition écologique, sociétale et démocratique. Sa stratégie numérique (Digital Compassrepose sur quatre grands piliers ambitieux pour 2030 : des infrastructures sûres et durables, une transition numérique de toutes les entreprises, une numérisation des services publics et enfin le développement descompétences, sans doute le plus important. L’ambition est de former plus de 20 millions de professionnel.le.s et d’équiper en “compétences numériques de base” 80 % de la population européenne.

Pour atteindre ces objectifs, l’ESS regorge de solutions. La transition numérique des organisations de l’économie sociale et solidaire, qui assurent au quotidien l’accompagnement des publics fragiles, l’accès à la culture, l’éducation populaire et sportive, la lutte contre les inégalités, la vitalité démocratique et la transition écologique, représentent à la fois un levier et une opportunité. C’est en s’appuyant sur les modèles numériques alternatifs de l’ESS que l’ensemble de ses acteurs pourra réellement monter dans le train de la transition technologique tout en préservant les missions sociale et/ou environnementale, véritables leviere pour la transition de l’économie vers des modèles compatibles avec les urgences du XXIème siècle.

Ensemble, mobilisons la créativité et la communauté des acteurs du numérique d’intérêt général pour proposer un autre modèle européen, pour une “Social Tech pour tous” !

 

Un article écrit par

Social Good Accelerator 
Social Good Week is back to promote digital public interest in Europe

Communiqué de presse

Communiqué de presse

La Social Good Week revient pour promouvoir un numérique au service du bien commun en France et en Europe

À l’occasion du Mois de l’Économie Sociale et Solidaire, le Social Good Accelerator et ses partenaires relancent la Social Good Week à l’échelle européenne, du 2 au 8 novembre.
Pendant une semaine, des acteurs du numérique social et solidaire organiseront des événements partout en France et en Europe. Certains auront lieu sur le terrain, d’autres en ligne. Tous seront relayés sur une plateforme unique.

Ainsi, notre ambition est claire : fédérer et mettre en valeur les modèles numériques alternatifs portés par l’économie sociale et solidaire. En d’autres termes, il s’agit de créer une caisse de résonance à l’échelle européenne et de porter un plaidoyer commun.

Qu’est-ce que la Social Tech ?

Certaines entreprises numériques font un choix radical. Plutôt que de rechercher l’hypercroissance et le profit à tout prix, elles se donnent pour mission de servir l’intérêt général.
Elles mettent en avant la démocratie, la justice sociale ou la transition écologique.

Ce sont les acteurs de la Social Tech.
En effet, ils renouent avec la vision originelle du Web : un outil conçu pour l’égalité, la coopération et l’innovation citoyenne.
Pourtant, la plupart des technologies sont encore évaluées uniquement à l’aune de leur rentabilité. La Social Tech rappelle qu’un autre numérique est possible : un numérique utile, éthique et accessible.

Une diversité de modèles déjà bien ancrés

La Social Tech existe déjà sous de nombreuses formes.

  • Les Civic Tech, comme Bayes Impact, Fluicity ou Open Democracy, qui donnent aux citoyens de nouveaux outils de participation.

  • Les acteurs de la médiation numérique, fédérés par la coopérative La MedNum, qui permettent à chacun de s’approprier les outils digitaux.

  • Les solutions de mobilisation des ressources associatives, comme HelloAsso, microDON, Koeo ou Vendredi, qui facilitent le financement et l’engagement citoyen.

  • Les communs numériques, qu’il s’agisse de bases de données citoyennes ou de logiciels libres tels que Wikipédia, Open Food Facts, OpenStreetMap ou Framasoft.

  • Les startups d’intérêt général et les organismes de formation de l’ESS, comme Simplon, Social Builder ou Code Phénix, qui ouvrent les portes du numérique à celles et ceux qui en sont le plus éloignés.

Cette effervescence prouve que des modèles durables et inclusifs sont déjà là, et qu’il faut désormais les déployer à grande échelle.

L’Europe, une échelle décisive

Changer la donne ne peut se faire qu’à l’échelle européenne.
L’Union européenne a su préserver un modèle social unique et s’efforce désormais de rattraper son retard dans la transition numérique, au service des défis écologiques, sociaux et démocratiques. Sa stratégie « Digital Compass 2030 » fixe quatre objectifs ambitieux :

  1. Développer des infrastructures numériques sûres et durables.
  2. Accélérer la transformation digitale des entreprises.
  3. Généraliser la numérisation des services publics.
  4. Former plus de 20 millions de professionnels et garantir des compétences numériques de base à 80 % des Européens.

Dans chacun de ces domaines, l’ESS a un rôle clé à jouer. Ses organisations accompagnent chaque jour des publics fragiles, favorisent l’accès à la culture, à l’éducation, au sport, et luttent contre les inégalités. En s’appuyant sur les modèles numériques alternatifs de l’ESS, l’Europe peut réussir sa transition technologique sans renoncer à ses valeurs sociales et environnementales.

Un appel collectif : construire un modèle numérique européen

Nous appelons à mobiliser la créativité et la force de la communauté numérique d’intérêt général pour proposer un modèle européen : un numérique au service de toutes et tous.
La Social Good Week 2022 sera l’occasion de mettre en lumière ces initiatives, de favoriser leur essaimage et de porter une voix commune en France comme en Europe.

Rejoignez-nous du 2 au 8 novembre pour construire ensemble une Social Tech pour toutes et tous !

Digital skills, how to promote them through education?

Compétences numériques, comment les promouvoir à travers l’éducation ?

Compétences numériques, comment les promouvoir à travers l’éducation ?

Le 16 septembre 2022, le SOGA a répondu à la consultation  européenne sur l’amélioration de l’enseignement des compétences numériques.

Le fil rouge de cette consultation, la question des actions requises pour promouvoir les compétences numériques dès le début et à tous les stades de l’éducation et de la formation.

Contexte

Bien avant la crise de la COVID-19, la nécessité de développer les compétences numériques de chacun était clairement démontrée. Les niveaux de compétences numériques demeurent faibles, la fracture numérique étant toujours bien marquée selon le genre, le milieu socio-économique et les zones urbaines/rurales. La crise de la COVID-19 a encore accru la demande pour ces compétences. La présente consultation européenne vise à définir les actions requises pour promouvoir les compétences numériques dès le début et à tous les stades de l’éducation et de la formation. Afin de développer les compétences numériques dès le début et à tous les stades de l’éducation et de la formation, le Social Good Accelerator recommande certaines actions.

 

Un manque de formation au numérique transverse et adapté dans les parcours universitaires et une pénurie des talents 

Le premier constat sur l’enseignement des compétences numériques est la pénurie et l’uniformation des talents faute de formation au numérique transverse et adapté dans les parcours universitaires.

En particulier dans les parcours en sciences humaines, les enjeux de culture et de design numérique sont insuffisamment abordés alors que ces formations offrent des clés pour mieux comprendre la conception et les usages des outils et technologies numériques.

Solutions proposées :

  • Créer des programmes de découverte et d’immersion en « Start up studio » pour les étudiants en sciences humaines, droit, art...
  • Soutenir les partenariats entre les Universités / les écoles d’informatique et les PME locales.
  • Développer les pratiques de partage et de mutualisation pour rendre accessible plus largement le développement des compétences numériques (mise en commun d’espaces, de supports, d’outils).
  • Promouvoir et participer à des consortiums d’apprentissage de pair à pair à l’échelle européenne entre étudiants en technologie et étudiant en parcours universitaire.
  • Augmenter le niveau de numérisation des entités du secteur de l’économie sociale en créant un marché du travail numérique inclusif avec des formations dédiées.

Une éducation et une formation numériques accessibles, de qualité et inclusives est la première priorité stratégique du plan d’action en matière d’éducation numérique 2021-2027. Crédit photo : Commission européenne.

Des compétences rares et chères qui bénéficient en priorité aux entreprises qui en ont les moyens

Pour les opérateurs numériques orientés vers l’intérêt général (économie sociale numérique), le défi réside dans le manque de capacité à lever des fonds et dans la guerre des talents qui sévit dans l'économie numérique qui a besoin de 20 millions de nouveaux professionnels du numérique d'ici 2030 en Europe.

Par ailleurs, les services numériques d'intérêt général nécessitent certaines spécificités en matière de conception, d'accessibilité, de mode de production et de partage des données et des algorithmes, de test et de diffusion des productions qui sont encore peu documentées et intégrées dans la formation initiale et continue.

Solutions proposées :

  • Développer des partenariats entre les étudiants et les personnes éloignées des outils numériques. En effet, bien qu’il existe une éducation numérique dans les établissements d’enseignement, il est nécessaire d’atteindre ceux qui n’ont pas reçu cette éducation ou qui auront besoin d’une éducation supplémentaire à l’avenir. À cet égard, il convient de promouvoir l’éducation numérique pour tous les citoyens, afin de garantir que la transition numérique soit un processus inclusif qui ne laisse personne de côté. Pour ce faire, le développement des partenariats avec les organisations de l’économie sociale est primordiale en raison de la proximité entre ces organisations et les publics fragilisées. 
  • Évaluer les lacunes en matière de compétences numériques des acteurs de l’économie sociale.

  • Concevoir des parcours ciblés de renforcement des capacités et de formation dans les organisations de l’économie sociale.

  • Encourager la reproduction des actions entreprises dans le cadre des projets des organisations de l’économie sociale en diffusant largement les résultats des recherches et les analyses concernant le lien entre la transition numérique et l’économie sociale.

  • 
Multiplier et soutenir les formations aux outils « no code ». Ces outils permettent de réaliser des livrables numériques avancés et interactifs (sites web, applications web et mobile, automatisations, ...), de manière plus accessible, sans avoir à maîtriser le code informatique. Nous assistons actuellement à une croissance d’offres d’emploi sur des compétences techniques spécialisées en no-code (pour créer des sites web et des applications mobile notamment). Pour plusieurs usages, certains outils no-code peuvent s’avérer plus accessibles que des outils traditionnels, tout en ouvrant des possibilités plus puissantes, et en invitant à une pensée numérique (ainsi qu’à une gestion de l’information et des données) plus structurée. 

Un article écrit par

Social Good Accelerator
The Orange Digital Center, an initiative for digital inclusion

Les Orange Digital Center, une initiative pour l'inclusion numérique

Les Orange Digital Center, une initiative pour l'inclusion numérique

On the occasion of Orange’s membership to the SOGA, let’s get to know the Orange Digital Center in favor of digital inclusion in the territories. For this, we asked Orange teams a series of questions about this innovative project to learn more about this.

Les Orange Digital Centers, un programme international au service des compétences numériques 

Les Orange Digital Center (ODC) sont des lieux d’accompagnement et de développement des compétences numériques. De la formation au codage, à la fabrication numérique et à la création d’entreprise, ils couvrent un large champ d’activités. Gratuits et ouverts à tous, ces centres fondent l’apprentissage sur des projets concrets. Ainsi des programmes de formation dédiés aux métiers du numérique sont proposés aux étudiants, aux personnes sans emploi ou déscolarisées, aux jeunes entrepreneurs par exemple. La plupart des Orange Digital Center proposent également des ateliers, formations et contenus en ligne.

À ce jour (septembre 2022), 15 Orange Digital Center ont déjà ouvert en Afrique et au Moyen Orient (Tunisie, Sénégal, Cameroun, Ethiopie, Jordanie …). En Europe,le centre de Bruxelles en Belgique a accueilli ses premiers apprenants au printemps dernier, tandis que celui de Saint-Ouen en France a ouvert ses portes au début du mois de juin. D’autres vont prochainement voir le jour, notamment en Pologne, au Luxembourg, en Roumanie, en Slovaquie, en Espagne et en Moldavie. Orange a décidé de déployer ce concept dans tous les pays où elle opère.

Les Orange Digital Center font écho à une responsabilité incombant au Groupe, premier opérateur du digital en France. Pour faire du numérique une opportunité pour toutes, il faut que les compétences de base qui lui sont associées soient largement maîtrisées et accessibles. Dès lors, ce programme vise à réduire les inégalités liées à l’accès, au matériel, aux usages et à la maîtrise du numérique, en favorisant la connectivité, l’inclusion et le développement des compétences, sans discrimination.

Orange Digital Center

Une photo du premier centre numérique Orange en France. Crédit photo : Orange

Nous avons posé aux équipes d'Orange une série de questions sur ce projet innovant : 

Avec qui et comment avez- vous construit votre programme et ateliers ?

Le programme est présent dans 17 pays à ce jour. Chaque Orange Digital Center organise sa programmation en tenant compte de son contexte local, de ses moyens, de l’écosystème présent et des grands objectifs que nous avons fixés. Ainsi les programmes sont conçus afin de permettre l’acquisition de compétences dans le numérique bien-sûr, de favoriser l’insertion professionnelle des publics éloignés de l’emploi et d’augmenter la part des femmes travaillant dans la Tech.

La complémentarité des formations de coding, de la présence du fablab et de l’incubateur dynamise les parcours de nos apprenants. Les formations sont souvent construites avec des partenaires : des fablabs locaux, SIMPLON au Sénégal, Becode en Belgique, le programme restart d’AWS en Tunisie, les exemples sont nombreux.

Quels sont les challenges que les Orange Digital Center vont devoir surmonter ?

Ouvrir des centres avec un espace formation, un fablab et des programmes d’incubation dans 25 pays est un challenge en soi et nous approchons du but avec 17 ODC ouverts à fin août 2022. Une fois tous les centres ouverts, un de nos défis sera de maintenir la dynamique et la valeur ajoutée des programmes pour nos bénéficiaires. Ce réseau international en fait une initiative originale. L’animation des ODC devrait être clé afin de favoriser la capitalisation, les échanges et la production de communs. 

Comment comptez-vous les surmonter ? 

Pour l’instant, nous sommes encore dans une phase de soutien à nos filiales pour l’ouverture aux premiers bénéficiaires. Une fois le réseau en place, nous prévoyons des actions communes permettant de favoriser la capitalisation entre les ODCs. Par exemple, la Fondation Orange a lancé un appel à projet pour créer des formations de formateurs dans les fablabs des Orange Digital Center. Le partenariat avec SOGA devrait aussi nous aider à mieux comprendre les enjeux que nous souhaitons adresser en Europe.

Pour ce qui est de l’impact sur nos bénéficiaires, nous avons lancé des mesures d’impact social sur quelques programmes et, sans généraliser totalement la démarche, nous souhaitons la poursuivre avec des évaluations régulières.

Quels sont les premiers retours sur l’Orange Digital Center ouvert à Saint-Ouen ?

Il est un peu tôt pour le dire car les activités démarrent. 

In the field of professional integration, the “Envol numérique” pre-qualification program is aimed at young school dropouts. The aim is to give them the desire to train for a job in the digital sector. During 5 weeks of training, followed by 3 weeks of internship in a company, they will acquire know-how (web developer, coding, digital manufacturing, etc.), interpersonal skills (self-knowledge, communication, etc.) and knowledge about the environment and the impact of digital technology. The first cohort has been recruited and will start end of September 2022. The place also hosts activities for the general public. The digital workshops are aimed at all audiences and aim to familiarize themselves with uses ranging from the discovery of a smartphone to the implementation of parental controls. The place also houses a fablab which is used for discovery sessions of digital fabrication. Beyond physical locations like Saint Ouen, Orange Digital Center is the Orange Group’s flagship program for digital equality and brings together many initiatives.

Quelques exemples de ressources disponibles

Des ressources pour découvrir le numérique responsable

De nombreux ateliers et cours en ligne gratuits et accessibles à tous sont disponibles. Par exemple, si une personne est débutante, il lui sera proposé un atelier en ligne pour protéger ses données personnelles. Pour les parents, la plateforme numérique propose par exemple un atelier permettant de comprendre le contrôle parental et de mettre en place des protections adaptées. Si vous avez un enfant passionné de foot, la fédération française de football a développé des outils et programmes de sensibilisation pour un numérique responsable. 

Des ressources pour apprendre à utiliser les outils numériques

Des formations sont proposées pour apprendre à se servir aux mieux des outils numériques. Par exemple, le programme SuperCodeurs permet aux enfants hospitalisés de s’évader et de s’amuser en apprenant à coder. Pour les personnes recherchant un emploi, le programme Blabla Code vous offre une formation pour aiguiser vos compétences numériques et booster votre CV. Mais vous pouvez également partir en apprentissage au sein des FabLabs, lieux dans lesquels un professionnel ou un particulier peut venir, librement ou sur inscription préalable, donner vie à l’un de ses projets, en utilisant des machines innovantes : imprimante 3D, brodeuse connectée, etc.

Des ressources pour entreprendre 

Les Orange Digital Center offrent des ressources utiles pour vous aider à vous lancer dans l’entreprenariat. Vous pouvez ainsi retrouvez un guide pour entreprendre, des informations sur la créations d’entreprise, comment s’équiper et avec quels outils. Les femmes entrepreneures sont également mises à l’honneur avec des présentations de parcours de femmes inspirantes. Vous trouverez également des ressources relatives à la protection de vos données et à la communication sur internet. 

Nous espérons que vous avez appris quelque chose de nouveau et que cela vous sera utile dans votre transition numérique ou dans le soutien à la transition numérique ! Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site web des ODC.

 

Un article écrit par

Justine Coopman
justine(at)socialgoodaccelerator.eu
Communication, Community and European public affairs
Lille, France
A look back at 4 days of work for the Social Tech Academy team: #SHU2022 and our second transnational meeting in Italy

Retour sur 4 jours de travail pour l'équipe de la Social Tech Academy : #SHU2022 et notre deuxième réunion transnationale en Italie

Retour sur 4 jours de travail pour l'équipe de la Social Tech Academy : #SHU2022 et notre deuxième réunion transnationale en Italie

Le projet Social Tech Academy compte 4 partenaires européens : Pour La Solidarité en Belgique, Fundacion Esplai en Espagne, Egina en Italie et Social Good Accelerator en France. Début juillet, nous nous sommes réunis pour la première fois à Foligno et Montefalco en Italie pour 4 jours intenses autour de la Social Tech.

Chaleureusement accueillis par notre partenaire italien EGInA, c'est avec plaisir que nous avons participé au Social Hackaton #SHU2022 pendant les deux derniers jours de l'événement. Par la suite, nous nous sommes consacrés à notre rencontre transnationale. Voici un retour sur ces quatre jours de partage et d'enrichissement.

L'équipe de la Social Tech Academy, jury du Social Hackaton #SHU2022

L'événement principal de #SHU2022 était le Hackathon, la phase finale de plusieurs formations proposées par le Social Hackademy Lab aux étudiants et jeunes de toute l'Europe. La compétition a réuni des équipes de 10 personnes maximum, composées de jeunes hackers et d'un chef d'équipe expérimenté. Leur objectif était de développer un projet numérique ayant un impact social.

En tant que jury, nous avons découvert 8 projets innovants utilisant les technologies numériques à des fins sociales. Nous avons particulièrement apprécié le projet "Anlaids", une plateforme multilingue qui guide les immigrants étape par étape dans la prise de rendez-vous pour un dépistage gratuit des maladies sexuellement transmissibles.

L'équipe Social Tech Academy, le 6 juillet 2022 à Foligno en Italie.

La deuxième rencontre transnationale du projet Social Tech Academy

Les 5 et 6 juillet, nous avons tenu notre première réunion en présentiel, après un lancement entièrement en ligne. Cette réunion a été l'occasion de revenir sur tous les aspects de la gestion du projet : délais, livrables, suivi administratif et budgétaire.

Lancé en février 2022, le premier bloc de travail du projet est maintenant presque terminé. Il consiste en un état des lieux afin de mieux cerner les attentes et les besoins de nos 4 publics cibles : étudiants, cadres de l'économie sociale, personnes en reconversion professionnelle et formateurs en économie sociale. 

L'analyse documentaire a mis en évidence les opportunités de la transition numérique soutenue par l'Union européenne pour les organisations de l'économie sociale, tout en soulignant les obstacles et les barrières à la transition numérique de l'économie sociale. Ensuite, le questionnaire, qui a reçu 116 réponses, a mis en évidence les besoins de nos publics cibles. Sur cette base, la stratégie de formation sera construite d'ici la fin du mois de juillet. Les résultats de nos travaux seront publiés prochainement.

Enfin, après avoir fait le point sur le travail accompli, nous avons travaillé ensemble à la rédaction d'un calendrier éditorial, à l'établissement de l'architecture de la future plateforme et à la définition des thèmes des futurs modules de formation.

Forte de ces échanges, l'équipe de la Social Tech Academy réaffirme son enthousiasme à l'idée de construire la Social Tech Academy qui, nous l'espérons, contribuera à faire entrer l'économie sociale dans l'ère numérique.

 

Un article écrit par

L'équipe de la Social Tech Academy
Analysis of the report on the Digital Commons

Analyse du rapport sur les communs numériques

Analyse du rapport sur les communs numériques

À l’occasion de l’Assemblée numérique co-organisée à Toulouse les 21 et 22 juin par la présidence française du Conseil de l’Union européenne et la Commission européenne, le rapport sur les communs numériques a été publié. This report was initiated by France during the conference ‘Building Europe’s Digital Sovereignty’ organised on 7 and 8 February. 

Ce rapport est le résultat d'un travail collectif mené par un groupe composé de 19 États membres de l'Union européenne (UE) et de la Commission européenne.

L'objectif était d’imaginer collectivement un projet pour promouvoir et accélérer le développement des biens communs numériques.

Les communs numériques, piliers de la souveraineté numérique européenne

Selon la définition d'Elinor Ostrom, lauréate du prix Nobel d’économie en 2009, un bien commun est défini comme une ressource conçue et régie par une communauté, avec des règles d'accès et de partage établies. Un bien commun numérique, c’est donc une ressource numérique telle qu’une plateforme, un site web ou encore une application dont la particularité est qu’ils appartiennent à tous et peuvent être modifiés par tous. En d’autres termes, la gouvernance de cette ressource est gérée de manière démocratique et ascendante, c’est-à-dire du bas vers le haut. 

Le postulat de base est que des communs numériques bien entretenus offrent « une occasion unique de soutenir la souveraineté numérique européenne ».

D’abord, dans de bonnes conditions, les biens communs numériques contribuent à la préservation du contrôle par les puissances extérieures. En effet, un bien commun numérique n’est par définition ni dans les mains d’une seule grande entreprise, ni dans celles d’un seul État. Cette possession partagée vise à prévenir les risques d’abus.

Ensuite, les biens communs contribuent à la valorisation collective d’une ressource numérique et à la réutilisation des données et infrastructures numériques la concernant. Les communs numériques favorisent donc l’innovation, la valeur sociale et la durabilité. L’intelligence collective est en effet décuplée par l’accès gratuit aux informations et la possibilité d’enrichir la ressource.

Enfin, les communs numériques constituent un pilier en matière de cybersécurité, à condition qu’ils soient bien entretenus. En d’autres termes, selon l’adage d'Eric S. Raymond, « si l'on a assez d'yeux, tous les bugs sont superficiels » (The Cathedral and the Bazaar, 1999).

 

Un besoin fort de visibilité et d’acculturation aux communs numériques

Cependant, sans un changement culturel sur la compréhension de la valeur ajoutée des biens communs, leur durabilité est menacée par un manque d'utilisation et de contribution. » Comme le souligne ce rapport, les communs numériques représentent d’excellents outils pour tendre vers une souveraineté numérique européenne, à condition d’être largement utilisée. Il est vrai que sans une large utilisation et contribution, la ressource peut rapidement devenir inefficace et obsolète. D’où les propositions du rapport visant premièrement à donner de la visibilité aux communs numériques, et deuxièmement, à gagner la confiance des différents acteurs, en particulier ceux de la communauté des biens communs numériques.

Quatre propositions pour promouvoir et accélérer le développement des biens communs numériques

Proposition n°1 : Créer un guichet unique européen pour orienter les communautés vers les financements et aides publiques adéquats

L’idée est de créer une plateforme afin de centraliser à un niveau européen le processus de recherche de financements publiques par les communautés numériques en fournissant notamment orientation, expertises et ressources.

 

Proposition n°2 : Lancer un appel à projet aux communs les plus stratégiques

Un appel à projet sur les biens communs numériques permettrait de répondre aux problématiques financières que rencontrent la majorité des biens communs, au regard de leurs ressources limitées.

Une orientation des fonds vers des biens communs numériques thématiques est recommandée. Les thématiques identifiées comme prioritaires par le groupe de travail sont la recherche, l’administration en ligne et les éléments stratégiques.

 

Proposition n°3 : Créer une fondation européenne pour les communs numériques

La création d’une fondation européenne se révèle être la proposition la plus ambitieuse. « En coordination avec les objectifs politiques de l'UE, la structure viserait à favoriser le développement d'écosystèmes de biens communs numériques à travers l'Europe, afin de renforcer les communautés existantes et d'encourager la réutilisation des ressources numériques, tout en facilitant la diffusion du modèle de biens communs numériques en soutenant la génération de nouveaux biens communs numériques. »

Mais, elle ne deviendrait un véritable catalyseur, soutien et promoteur des biens communs numériques “que si sa gouvernance est ouverte et partagée avec les communautés concernées.” La gouvernance serait donc partagée entre les États, la Commission européenne et les communautés des communs numériques. De plus, une équipe permanente serait dédiée au soutien de cette structure.

 

Proposition n°4 : Montrer l’exemple, le principe des communs numériques par défaut

Cette proposition vise à ce que les administrations nationales et européennes évaluent en priorité la possibilité d’une solution utilisant des codes à source ouverte et des données ouvertes dès qu’ils sont confrontés aux développement de ressources numériques.

Conclusion : la portée du rapport

Salué par bon nombre de membres de la communauté des biens communs numériques, ces propositions sont encourageantes pour l’avenir et s’inscrivent pleinement dans les objectifs climatiques et numériques de l'Union européenne.

La prochaine étape est suggéréepar le rapport. Il s’agit d’une vaste consultation ouverte à ce sujet de manière coordonnée avec le lancement de l’appel à projet. Toutefois, la prudence est de mise. En effet, la présidence tchèque de l’Union européenne - qui a débuté le 1er juillet 2022 - doit prendre la relève pour assurer l’ensemble des défis se présentant. Mais la Tchéquie est un État membre visiblement absent de la liste des États membres ayant soutenu le rapport. L’adoption de ces recommandations pourrait donc être ralentie.

Enfin, pour compléter ces éléments, les acteurs du secteur, dont Wikimédia France Framasoft, ou encore Mobicoop, se sont emparés de la question. Ils ont, à leur tour, édicté un ensemble de propositions en vue du même objectif.

Les communs numériques ont encore un bel avenir. À ce sujet, notre prochaine étude portera sur les nouveaux modèles d’économie citoyenne et contributive en Europe. Cette étude analysera les pratiques, partenariats et effets de deux communs numériques par des acteurs de l'économie sociale : Open Street Map et Open Food Facts.

Un article écrit par

Justine Coopman
justine(at)socialgoodaccelerator.eu
Affaires publiques et Communication
Lille, France
Rapport d’activité 2021

Rapport d’activité 2021

Découvrez le rapport d'activité 2021 du SOGA et ses perspectives pour 2022

Through its working groups (now renamed ‘programmes’), the Social Good accelerator and its 70 members have carried out ambitious projects for the development of a European digital model that is inclusive, sustainable and accessible to all, accelerating the digital transition of the social economy and social tech.

Découvrez toutes les actions accomplies par la SOGA tout au long de l'année 2021 et ses perspectives pour 2022 dans ce rapport d'activités. Cette version a été approuvée lors de l'assemblée générale ordinaire de l'association le 18 juin 2022

2021 en bref...

Programme Communauté européenne 

✔️ 3 SOGAcademy webinaires visant à l'acculturation aux bonnes pratiques numériques.
✔️ La réalisation complète du projet Social Tech Atlas, une base de données ouverte et bilingue des organisations européennes de l'économie sociale numérique.
✔️Un financement européen obtenu pour le projet Social Tech Academy, une future plateforme européenne de ressources pour les métiers de l'économie sociale et numérique
✔️ Une remise de prix à la Social Economy Award.

 

Programme Affaires publiques 

✔️ La participation à la création du plan d'action pour l'économie sociale par le biais d'une. un policy paper de 28 pagesenvoyé à la Commission européenne
✔️ Plusieurs réunions politiques : avec Karel Vanderpoorten (Policy officer at DG Grow) et Nicolas Hazard (INCO).
✔️ La participation à plusieurs événements politiques clés : avec the European Summit in Mannheim et the Social Economy Week (ActES).
✔️ La rédaction d'une lettre ouverte à envoyer aux décideurs politiques au début de l'année 2022 (présidence française de l'Union européenne).

Social Economy Awards

Jeanne Bretécher, présidente du Social Good Accelerator recevant les Social Economy Awards à Ljubljana, Slovénie, le 12 octobre 2021.

Le programme Recherche 

✔️ Le cadrage de l'étude SOGA 2 qui se concentrera sur la valeur ajoutée des initiatives d'économie collaborative en ligne, par une étude comparative de l'utilisation d'OpenStreetMap et d'Open Foods Facts.

 

Et bien d'autres :

✔️ Collecte de fonds : un projet européen obtenu
✔️ 2 campagnes d'adhésion : +24 membres
✔️ 12 articles publiés sur le blog et 12 newsletters envoyées.
✔️ Sur Twitter : environ 110 200 personnes atteintes, 275 followers, 103 mentions et 7985 visites.

Nos enjeux pour 2022 

🎓 Déployer notre Social Tech Academy à son plein potentiel 

Jusqu'à la fin de 2023, nous sommes engagés dans le projet Social Tech Academy financé par le programme Erasmus+. Nous souhaitons prolonger ce projet par un ou plusieurs projet(s) complémentaire(s).

 

📍Organiser la Social Good Week Europe 

Nous organisons cet événement avec des événements de kick-off :à Bruxelles et Lisbonne (déjà organisées) et à Paris (septembre 2022). La semaine officielle de la Social Good Week Europe aura lieu du 2 au 8 novembre 2022.

📣 Continuer à grandir en influence 

Nous prenons position politiquement avec notre lettre ouvertenotre lettre aux ministres ou encore avec la participation à la consultation européenne et aux ateliers de construction du texte européen “Transition Pathways” avec la Commission européenne dans le cadre du plan d'action pour l'économie sociale. La SOGA est également membre du groupe de travail de la Commission européenne Pact for skills.

 

📚 Lancer la deuxième partie de notre étude 

Après avoir réalisé une première étude sur les coopérations entre les acteurs de l'économie sociale et de la Tech en Europe, nous souhaitons lancé deuxième partie sur les bases de données citoyennes comme outil de coopération et de création de valeur.

 

👩 Trouver un modèle économique stable et stabiliser notre équipe 

Enfin, nous testons une nouvelle offre de service basée sur le conseil stratégique (conseil, veille institutionnelle européenne, veille sur les financements européens). 

 

Un article écrit par

Justine Coopman
justine(at)socialgoodaccelerator.eu
Affaires publiques et Communication
Lille, France
A short review of the SOGA General Assembly and Annual Seminar in June 2022

Un bref aperçu de l'Assemblée générale du SOGA et de son Séminaire annuel en juin 2022

Retour sur l’assemblée générale et le séminaire annuel du Social Good Accelerator

Les 17 et 18 juin, plusieurs membres du Social Good Accelerator se sont réunis à l'Ermitage, situé sur la commune d'Autrêches, dans le département de l'Oise pour la tenue de son assemblée générale et de son séminaire annuel. Au-delà du cadre inspirant que constitue ce lieu, les membres présents en ont profité pour faire éclore de nouvelles idées pour l'avenir de l'association. Voici un résumé de deux jours riches en discussions et en décisions.

La communauté de Social Good Accelerator s'est réunie à Autrêches (Oise) pour discuter de l'avenir de l'association et délibérer en vue de l'assemblée générale annuelle.
Source: Nathanaël Ackerman

Des ateliers constructifs pour accélérer la transition numérique de l’ESS
La reprise d’évènements en présenciel, qui ne fut guère à l’agenda depuis la crise sanitaire, a permis de retrouver un certain nombre de membres. En petit comité, le groupe de personnes engagées qui s’est rapidement formé fut aussi remarquablement représentatif de la communauté de l’association, c’est-à-dire divers, pluriel mais uni dans ses objectifs.

Des structures de l’ESS, du numérique, de la Tech et des affaires publiques ont été représentées autour de la table (ou plutôt, autour du feu). Cela a permis d’évoquer l’intérêt que les membres portent pour les travaux de l’association, et surtout les raisons de leur engagement.

Des perspectives pour 2022 et 2023, des retours sur 2021
L’assemblée générale a été l’occasion de revenir sur les projets qui étaient à l’agenda de l’association en 2021. A commencer par le Social Tech Atlas, qui a occupé une grande partie du premier semestre de l’année, et dont la réalisation a notamment été permis grâce au soutien de la ville de Paris et d’Aésio Mutuelle. Pour rappel, le Social Tech Atlas est une carte interactive qui vise à regrouper les organisations européennes de l'économie sociale qui offrent des solutions ou des services technologiques, ainsi que des opérateurs qui soutiennent les organisations de l'économie sociale dans leur transformation numérique. Ce projet a été présenté à l’occasion du sommet EUSES de Mannheim en mai 2021.

Ensuite, le projet Social Tech Academy a changé de visage en 2021, passant d’un cycle de webinaires à l’ambition de devenir une plateforme de ressources en lignes sur les métiers de la Social Tech.

Enfin, les travaux des différents groupes de travail, renommés en programmes, ont été soulignés, notamment au regard de leur richesse et de leur pertinence dans le contexte clé de 2021 pour l’économie sociale.

Situé entre Compiègne et Soissons, l’Hermitage est au coeur d’un écosystème local innovant où se côtoient des maraîchers, des forestiers, des associations et des geeks du FabLab.

 

Source: Thomas Brisbart, Social Good Accelerator

A l’occasion de l’assemblée générale ordinaire, qui s’est déroulée le 18 juin 2022, les membres ont approuvé à l’unanimité le rapport d’activité 2021 de l’association ainsi que le rapport financier pour cette même année, qui a constitué un véritable tournant pour l’association. Ces documents sont disponibles de manière ouverte à toutes et à tous.

La communauté du Social Good Accelerator a travaillé pendant deux jours sur l'avenir de l'association dans un lieu inspirant.
Source: Social Good Accelerator