Strasbourg : un deuxième sommet européen réussi pour l’économie sociale

Strasbourg : un deuxième sommet européen réussi pour l’économie sociale

Strasbourg : un deuxième sommet européen réussi pour l’économie sociale

Près d’un an après le Sommet de Mannheim, les acteurs européens de l’économie sociale se sont réunis les 5 et 6 mai à Strasbourg dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, avec le soutien de l’Eurométropole de Strasbourg.

L’objectif : discuter de la place de l’économie sociale dans l’Union européenne et de son avenir.
Pendant deux jours, près de 2 000 participants venus de 14 pays ont assisté à des conférences, ateliers et débats sur les transitions sociales, écologiques et numériques.

Le Social Good Accelerator (SOGA) y a co-organisé deux ateliers et une conférence autour des communs numériques et des transitions sociales et digitales.
Retour sur deux journées d’échanges et d’intelligence collective au cœur de l’Europe sociale de demain.

Donner du pouvoir à l’économie sociale par le numérique

En partenariat avec ConcertES, UNIPSO et Cooperatives EU, le premier atelier visait à répondre collectivement à la question : “Comment renforcer l’économie sociale grâce au numérique ?” Les participants ont exploré les apports concrets du digital pour les structures de l’ESS, à travers projets inspirants, débats participatifs et réflexions stratégiques.

Trois exemples européens de transition numérique solidaire

DigitalEES : un accompagnement concret à la transformation numérique

Porté par UNIPSO et ConcertES, le projet DigitalEES soutient les entreprises sociales dans leur transition digitale.
Il combine :

  • un diagnostic de maturité technologique,
  • une méthodologie d’accompagnement personnalisée,
  • et une aide à la recherche de financements,
    afin de rendre la transformation numérique accessible et soutenable pour les acteurs de terrain.

Social Tech Academy : former aux métiers du numérique social

Présenté par le Social Good Accelerator, le projet Social Tech Academy (avec Pour la Solidarité, EGInA SRL et Fundación Esplai) vise à créer une plateforme européenne de ressources sur les métiers du numérique social.
Cette plateforme — lancée en 2023 — propose :

  • des entretiens de professionnels,
  • des webinaires,
  • des offres d’emploi et de formation,
    et des outils pratiques pour favoriser l’orientation vers la Social Tech.

Coopedia : un commun numérique au service de l’entrepreneuriat coopératif

Initiative de Cooperatives Europe, Coopedia est un moteur de recherche collaboratif qui recense des ressources éducatives multilingues sur l’entrepreneuriat coopératif.
Projet open source, Coopedia s’impose comme un commun numérique : une ressource partagée, ouverte et réutilisable par tous.

Intelligence collective et co-construction

L’atelier a ensuite donné la parole au public, invité à formuler, débattre et enrichir ses propositions à partir d’un travail collectif sur post-its.
Plusieurs idées fortes ont émergé :

Les opportunités offertes par le numérique :

🟢 Mutualiser les pratiques et réaliser des économies d’échelle.
🟢 Partager les projets au-delà des frontières linguistiques et géographiques.
🟢 Faire converger la culture open source et les valeurs de coopération propres à l’ESS.

Les freins et risques identifiés :

🔴 Manque de financements dédiés.
🔴 Faible développement du marketing digital dans les structures sociales.
🔴 Barrières linguistiques et techniques freinant la démocratisation de l’open source.

Des pistes concrètes pour un numérique social et inclusif

Les participants ont proposé de nombreuses solutions pour accélérer la digitalisation éthique du secteur :
👉 Financer la recherche et l’innovation sociale.
👉 Créer une crypto-monnaie solidaire pour redistribuer les profits à des causes sociales.
👉 Soutenir la conception responsable des interfaces des structures ESS.
👉 Faire de l’éducation numérique une priorité citoyenne.
👉 Décentraliser les technologies et protéger les données par la sobriété numérique.
👉 Créer des interprètes techniques pour rapprocher décideurs et communautés open source.
👉 Encourager la mise en commun des ressources numériques.

“L’économie sociale apporte au numérique une autre philosophie : une vision centrée sur l’humain, la coopération et le bien commun.”

Communs numériques et plateformes collaboratives

Le deuxième atelier, consacré aux communs numériques, réunissait :

  • Jeanne Bretécher, présidente du SOGA,
  • Diana Dovgan, secrétaire générale de la CECOP,
  • Corinne Vercher-Chaptal, chercheuse à la Coop des Communs (Université Sorbonne Paris Nord),
  • et Thierry Perrin, de la Confédération générale des SCOP et SCIC.
    Modéré par Sarah de Heusch (Smart Belgium), l’échange a mis en lumière les liens entre communs, plateformes collaboratives et innovation coopérative.

Ce dialogue a prolongé les discussions du premier atelier, en explorant notamment :

  • les conditions de travail sur les plateformes,
  • le cadre européen des compétences numériques (DigComp 2.2),
  • et le rôle des communs numériques comme leviers d’impact social.

Transition Pathways : une Europe numérique et durable à construire

Les discussions ont également porté sur l’initiative Transition Pathways, consultation ouverte de la Commission européenne visant à définir les trajectoires de transition écologique et numérique d’ici 2050.
Tous ont souligné la nécessité d’y accorder une place stratégique à l’économie sociale, afin de garantir :

  • un modèle européen démocratique et coopératif,

  • capable de rivaliser avec les modèles purement marchands,

  • tout en préservant les communs, la solidarité et la durabilité.

    FAQ — Sommet européen de l’économie sociale à Strasbourg

    Quand et où s’est tenu le sommet européen de l’économie sociale ?

    Les 5 et 6 mai 2022 à Strasbourg, dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne.

    Quel était l’objectif du sommet ?

    Favoriser la coopération européenne entre acteurs publics, privés et associatifs de l’économie sociale, et penser son rôle dans les transitions numérique et écologique.

    Quels projets ont été présentés par le Social Good Accelerator ?

    Le SOGA a coorganisé deux ateliers et une conférence autour :

    • de la Social Tech Academy,
    • du projet DigitalEES,
    • et des communs numériques via Coopedia.
    Qu’est-ce qu’un “commun numérique” ?

    C’est une ressource numérique partagée, ouverte et gouvernée collectivement (code open source, données publiques, outils mutualisés).
    Les communs permettent de favoriser la coopération et l’accès équitable aux ressources.

    Pourquoi l’économie sociale est-elle essentielle à la transition numérique ?

    Parce qu’elle apporte une philosophie centrée sur l’humain, la coopération et le long terme, en opposition à la logique purement lucrative des grandes plateformes.

    Open letter: the necessary digital transition of the social economy

    Open letter: the necessary digital transition of the social economy

    Lettre ouverte : Ancrer l’économie sociale et solidaire dans son futur numérique

    En février 2022, le Social Good Accelerator et ses 70 membres ont maintenu leur vision dans leur lettre ouverte. Un monde meilleur ne peut être réalisé qu'avec le soutien total de l'économie sociale, qui doit également être numérisée. C'est ainsi que l'association définit le rôle clé de la transition numérique de l'économie sociale pour résoudre les problèmes sociaux avec tout son potentiel.

    G7 leaders
    En 2018, Jeanne Bretécher et Steven Bertal ont fondé le Social Good Accelerator pour rapprocher les secteurs du numérique et de l'économie sociale
    Source: Social Good Accelerator

    Notre vision : Inciter les acteurs de l’innovation technologique à développer et collaborer avec ceux de l’innovation sociale en Europe

    Il y a 4 ans, l’association Social Good Accelerator (SOGA EU) est née en France d’un double constat : d’une part, la transition numérique des organisations de l’ESS en Europe est laissée pour compte par les politiques publiques et les financeurs, et d’autre part, les modèles numériques de l’ESS rencontrent de trop nombreux freins à leur développement.

    Ses 70 membres souhaitent défendre ensemble la vision d’une ESS numérique (Social Tech) et européenne, axée sur « les communs numériques », durables et disponibles pour tous, et faire reconnaître les organisations de l'ESS comme actrices de la transition technologique.

    Les travaux du SOGA EU visent à informer les acteurs de l'ESS et les décideurs des réponses novatrices proposées pour atténuer la fracture numérique, l'uberisation, les dérives des plateformes et favoriser l'équité des personnes éloignées de l'emploi, discriminées dans les parcours de formation et de reconversion.

    Les enjeux : vers un modèle numérique collaboratif et responsable pour l’économie de demain  

    Dans le cadre du Plan d’action européen pour l’ESS, sur lequel le SOGA, a travaillé et surtout de la nécessité de voir émerger des idées nouvelles pour renforcer les capacités résilientes de toutes et tous, l’ESS a nécessairement un rôle à jouer.

    Cependant, comme l'a montré notre étude - " Coopération entre les acteurs de l'utilité sociale et de la technologie en Europe " - la plupart des organisations de l'économie sociale - quel que soit leur statut - rencontrent dans leur développement des obstacles similaires à ceux des très petites entreprises, avec des difficultés supplémentaires liées à leur manque de rentabilité, au financement de projets au détriment des structures, et au manque d'organisation sectorielle sur ces questions.

    Pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain, le SOGA pense que la transition numérique peut être une chance de faire enfin changer d’échelle l’ESS européenne, sous conditions de créer de réelles alternatives et de nouvelles opportunités économiques, sociales,et environnementales. Pour actionner ce levier, le SOGA impulse la promotion et le développement de la médiation numérique, de l’UX design ou encore de la donnée ouverte.

    Nos actions : L’urgence d’accélérer une transition numérique de l'ESS à son image en Europe  

    Pour remédier au statu quo dans ce domaine, le SOGA EU est parvenu à :

    • publier une étude européenne sur les coopérations entre acteurs de l'ESS et du numérique.
    • conduire des actions de plaidoyer au niveau national et européen.
    • lancer la première cartographie de la Social Tech en Europe et bientôt présenter la première plateforme européenne d'information et d'orientation avec les métiers associés (avec un soutien du fonds européen Erasmus+).

    Presentation study 2020
    L'équipe du Social Good Accelerator a présenté ses travaux de recherche à la DG Grow, à Bruxelles, en janvier 2020
    Source: Social Good Accelerator

    Depuis 2018, les médias, les politiques publiques et la vision des financeurs ont évolué vers :

    • une prise de conscience du secteur ESS sur son retard et ses difficultés en termes de transition numérique - particulièrement mises en lumière par la crise sanitaire.
    • une prise en considération des besoins territoriaux en matière de médiation numérique pour préserver l'égalité territoriale et l'accès aux droits fondamentaux.
    • une nécessité de corréler transition écologique et numérique pour décarboner l’économie.
    • la constatation de l’efficacité de certaines réponses numériques citoyennes pendant la crise sanitaire, car elles demeurent.
    euses OECD conference
    Le plan d'action européen en faveur de l'Economie Sociale et sa présentation furent un moment pivot pour le secteur
    Source: Commission européenne

    Nos propositions : donner à l’ESS les outils pour une transition numérique réussie

    Assurer une égalité des chances effective et des droits à la transformation numérique 

    Le manque de formation de talents numériques est latent y compris dans l’ESS. C’est la raison pour laquelle il faut qu’une impulsion vienne des pouvoirs publics pour promouvoir l’accompagnement à la transformation numérique d’organisations qui sont à la fois des acteurs économiques mais aussi des intermédiaires vers les populations les plus fragiles. A ce titre, le plan d'action européen pour l’Economie Sociale comporte un volet numérique. Les recommandations contenues donnent des leviers d’actions aux instances décisionnelles pour agir dans le sens de ces deux secteurs. La France et l’Europe doivent montrer l’exemple et promouvoir des politiques ambitieuses pour soutenir cette mutation d’intérêt général.

    Développer des compétences numériques : citoyenneté numérique et nouveaux métiers. 

    Alors que près de 85% des métiers qui seront exercés en 2030 n’existent probablement pas encore, il semble essentiel de former progressivement la population active aux transformations de l’économie, de plus en plus numérique et sociale. 

    Le SOGA a imaginé avec trois partenaires européens un parcours de formation par étapes à travers le projet Social Tech Academy . L’idée est ici de développer les compétences numériques par la mise en commun de ressources sur des formations existantes dans ces domaines. L’accent mis sur une plateforme ressources vise à permettre la transformation numérique de l’UE, qui a pour ambition de former 80% de la population de l’Union aux compétences numériques de base d’ici à 2030.

    Débrider les financements pour l’innovation numérique des organisations de l’ESS et le développement de nouveaux modèles

    Au travers d’actions européennes et d'une réflexion prospective, le SOGA œuvre à la création de passerelles entre les actions locales et les politiques européennes grâce à un cadre de collaboration commun. 

    Néanmoins, elles nécessitent un soutien fiscal, normatif ou encore financier et une mobilisation continue pour arriver à la promotion de modèles alternatifs. 

    En attendant, le SOGA souhaite explorer davantage les potentialités de coopération entre les acteurs de l’ESS et ceux du numérique en Europe. Les possibilités sont nombreuses pour parvenir à une innovation croisée c’est à dire numérique sociale et durable : mise en place d’un modèle européen de clusters social tech,prmotion des collaborations de projets entre l’ESS et les PME innovantes, ou encore un ambitieux programme de développement européen des technologies et banques de données sous licences ouvertes et libres. Nous demandons de faciliter l’accès aux financements de nouveaux modèles conjuguant transition numérique et ESS.

    SOGA team flags Lisbon
    En 2018, les membres pionniers du Social Good Accelerator ont organisé le Social Innovation Village lors du Web Summit à Lisbonne
    Source: Social Good Accelerator

    Coopération et communs numériques : suite et rendez-vous à venir
    Dans le cadre du Plan d’action européen pour l’ESS, sur lequel le SOGA, a travaillé et surtout de la nécessité de voir émerger des idées nouvelles pour renforcer les capacités résilientes de toutes et tous, l’ESS a nécessairement un rôle à jouer.

    Sous l’impulsion de la France, la communauté du Social Good Accelerator, et plus globalement les structures de l’ESS de toute l’Europe ont l’espoir de voir les questions de :

                                        • transformation numérique inclusif et équitable sur les territoires
                                        • promotion de modèles coopératifs alternatifs
                                        • montée en compétences numériques

    L’importance du secteur en France favorise sa promotion. Les bienfaits de ce modèle économique et social soutenable doivent être développés par la présidence française du Conseil de l’Union européenne dans la continuité du plan d’action sur l’ESS, présenté le 16 décembre 2021 par la Commission européenne. L’heure est venue d’ancrer l’ESS dans sa version 2.0 pour une meilleure résilience et une pleine inclusion de tous les publics.

    Le SOGA compte sur cet élan pour continuer à affirmer que la donnée ouverte et le caractère social et numérique de l’économie portent en eux un modèle européen en devenir. Pour témoigner une fois de plus de l'importance d'un débat public sain et du rôle central des communautés épistémiques comme la nôtre, rendez-vous en 2022 à Strasbourg à l'occasion de la Conférence sur l'Economie Sociale, et pour la Social Good Week Europe qui valorisera l’écosystème de l’ESS numérique entre Paris, Lisbonne et Bruxelles.

    Un article écrit par

    Le Social Good Accelerator et ses membres
    jeanne(at)socialgoodaccelerator.eu
    The Social Good Accelerator joins the Pact for Skills!

    Le Social Good Accelerator rejoint le pacte pour les compétences !

    Le Social Good Accelerator rejoint le pacte pour les compétences !

    Fin 2020, les commissaires européens Breton et Schmit ont rendu public le coeur de la stratégie pour la montée en compétences dans l’Union européenne qu’est le pacte pour les compétences (ou Pact for Skills). Ils ont fait appel à toutes les organisations européennes engagées dans la montée en compétences des individus pour répondre aux besoins de l’UE en matière de compétences. Mais alors, que revêt cette ambition ? Et surtout, que cela signifie t-il que le Social Good Accelerator y soit intégré ?

    Pact for Skills
    Le commissaire Nicolas Schmit présente le pacte pour les compétences pendant un évènement organisé par AllDigital, un partenaire et membre du SOGA
    Source: AllDigital
    Conference FNAF 2021
    Le bâtiment Berlaymont de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique
    Source: Creative commons

    Entre ambitions fortes et approche nouvelle
    Le pacte pour les compétences s’inscrit d’abord dans le contexte de relance économique après la crise pandémique, ainsi que par les ambitions européennes en matière de transitions écologique et numérique. Par ce biais, l’Union européenne souligne le rôle capital des compétences dans ces défis qui attendent son économie. Cette forte ambition se traduit par la volonté de réunir sous une même bannière toutes les organisations du continent. L’objectif est qu’elles travaillent « de concert à s’engager clairement à investir dans la formation de toutes les personnes en âge de travailler dans toute l'Union ».

    M. Schmit, commissaire à l’Emploi et aux Droits sociaux, a affirmé que « les compétences doivent être un élément clé de la stratégie » des employeurs dans l’UE. M. Breton, commissaire au Marché intérieur, a poursuivi en soulignant l’importance des « talents européens, qui sont au soeur de notre résilience industrielle et seront le moteur de la relance économique » de demain.

    Un pacte pour s’ancrer dans l’économie européenne de demain
    Toute organisation qui souhaite intégrer le pacte pour les compétences doit aussi signer une charte, qui présente une vision commune sur les formations de qualité et sur les objectifs de ce pacte. En adhérant à ce dernier, les parties prenantes auront accès à des ressources et des plateformes de mise en réseau. De plus, l’UE fournira des informations sur les orientations à court terme des programmes européens, dont la résilience reste en son coeur.

    En introduisant de grands partenariats au sein de mêmes écosystèmes, le pacte pour les compétences s’inscrit dans cette recherche par les pouvoirs européens d’une compétitivité durable, d’équité sociale et de résilience. Ces objectifs se traduisent ainsi par cette volonté de la Commission européenne de mobiliser des ressources, ainsi que d’encourager les parties concernées par ce pacte à prendre des mesures en faveur de la reconversion, de la montée en compétence et de la formation continue. Néanmoins, cela ne doit pas entrer créer des entraves aux transitions écologique et numérique, ni aux stratégies de développement locales et régionales.

    A travers la nouvelle stratégie industrielle européenne, l’importance des compétences à été reconnue dans les économies européennes en transitions. Les projets du Social Good Accelerator, que sont le Social Tech Atlas et la Social Tech Academy, viennent s’inscrire dans ce souhait d’offrir aux citoyennes et aux citoyens de l’Union les communs et les compétences nécessaires à l’économie sociale, solidaire (et numérique) de demain. Le pacte pour les compétences reste ouvert à toute organisation menée par cette philosophie de construire l’avenir ensemble.

     

    Sources et liens utiles :

    - Communiqué de presse, Le Pacte pour les compétences : mobiliser tous les partenaires pour investir dans les compétences, Commission européenne, Bruxelles, 2020.

    La Charte du pacte pour les compétences (en anglais)

     – Le formulaire pour rejoindre le pacte pour les compétences (en anglais)

    Social Good Week : retour sur la première table ronde européenne

    Social Good Week : retour sur la première table ronde européenne

    Social Good Week : retour sur la première table ronde européenne

    Le 25 janvier, le Social Good Accelerator (SOGA), en partenariat avec Social Economy Europe, a coorganisé le premier événement européen de la Social Good Week.
    Quatre ans après sa dernière édition initiée par HelloAsso, le SOGA a repris le flambeau pour une nouvelle édition à dimension européenne.

    Cette première table ronde, consacrée au changement d’échelle de l’économie sociale et solidaire (ESS), a été diffusée en direct depuis Bruxelles auprès d’une centaine de participants connectés.
    L’occasion de rappeler le contexte politique favorable à une approche européenne du numérique d’intérêt général : entre le Data Services Act, la Décennie numérique de l’Europe, le Pacte pour les compétences et le Plan d’action pour l’économie sociale, les politiques publiques européennes convergent de plus en plus vers les valeurs du secteur.

    Finals Social Economy Awards
    Affiche du premier pré-lancement de la Social Good Week, co-organisée par le Social Good Accelerator (SOGA) et Social Economy Europe
    Source: Social Good Accelerator
    Conference FNAF 2021
    Barbara Trachte intervient au parlement régional bruxellois
    Source: Belga

    Les constats et ambitions des décideurs européens

    La première intervenante, Barbara Trachte, secrétaire d’État à la Transition économique et à la Recherche scientifique de la Région de Bruxelles-Capitale, a ouvert la table ronde en réaffirmant son engagement pour l’innovation, l’économie sociale et le numérique.
    Elle a présenté le Plan régional d’innovation 2022-2027, qui soutient les initiatives répondant à des besoins sociétaux émergents ou non satisfaits, et salué l’action du SOGA pour avoir porté la transition numérique de l’économie sociale à l’agenda européen.

    Les modérateurs Jeanne Bretécher (présidente du SOGA) et Víctor Meseguer (directeur de Social Economy Europe) ont ensuite invité Rowan Barnett, directeur de la Google Foundation pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, à présenter la vision du géant américain.
    Interrogé sur les réticences des acteurs de l’économie sociale vis-à-vis des outils GAFAM, Barnett a défendu une approche ouverte, affirmant que Google souhaite soutenir l’innovation sociale via un fonds européen de 20 millions d’euros destiné à renforcer la digitalisation du secteur.

    Puis Isidro Laso, conseiller auprès de la commissaire européenne à l’innovation et à la jeunesse Mariya Gabriel, a rappelé le rôle de la Commission européenne dans l’émergence de nouvelles formes de coopération entre recherche, innovation et économie sociale.
    Il a souligné les nombreux ponts entre l’agenda européen de la recherche et le plan d’action pour l’économie sociale, confirmant la volonté de Bruxelles d’en faire un levier majeur de transformation durable.

    ActSE 2021 SOGA
    Rowan Barnett présente l’approche de la Fondation Google pour soutenir l’Economie Sociale et Solidaire à la Social Good Week.
    Source: Social Good Accelerator
    Gabriela Martin ActSE
    Julie Foulon souligne la nécessité de faire de l’égalité des genres dans le secteur numérique un objectif à atteindre dans les prochaines années.
    Source: Girleek

    Des acteurs bruxellois engagés pour un numérique inclusif

    La seconde partie de la rencontre a mis en lumière plusieurs acteurs emblématiques de la Social Tech à Bruxelles.

    Julie Foulon, fondatrice de Girleek et cofondatrice de Molengeek, a défendu la parité dans le secteur numérique et présenté ses programmes de formation des femmes aux métiers de la tech.
    Elle a rappelé que l’économie sociale constitue un terreau d’innovation indispensable pour rendre la transformation numérique plus équitable et plus inclusive.

    Chanel Genova, stratégiste numérique au sein de SocialWare, a ensuite exposé la stratégie de son association en lien avec le plan d’action européen pour l’économie sociale.
    Elle a insisté sur la nécessité du soutien institutionnel et sur l’importance de faire passer à l’échelle européenne les solutions déjà mises en œuvre localement.

    Enfin, Carl Mörch, directeur de FARI, l’Institut bruxellois de l’intelligence artificielle pour le bien commun (créé par l’Université libre de Bruxelles, la VUB et le gouvernement régional), a présenté les enjeux de la recherche sur l’IA éthique et les données ouvertes.
    Ainsi, il a cité plusieurs acteurs-clés du financement de la recherche à impact social, tels que la Fondation Bettencourt Schueller ou la Fondation Roi Baudouin, qui soutiennent les initiatives en faveur d’un numérique responsable et d’une innovation ouverte.

    ActSE 2021 SOGA
    Carl Mörch présente les travaux menés par FARI, l’Institut de l’Intelligence Artificielle pour le bien commun basé à Bruxelles, Belgique
    Source: Social Good Week

    Une dynamique européenne en marche

    La diversité du panel a permis de dégager des préoccupations communes :
    comment concilier innovation technologique, gouvernance démocratique et intérêt général ?

    Les échanges ont mis en lumière l’émergence d’un véritable écosystème européen du numérique social, soutenu par des politiques publiques ambitieuses et porté par des initiatives locales inspirantes.

    Les ambitions sont fortes, les synergies nombreuses et les politiques de plus en plus alignées.
    Une question demeure : comment ces ambitions seront-elles concrètement mises en œuvre sur les territoires ?
    Seul le temps le dira.
    En attendant, le Social Good Accelerator, ses partenaires et la communauté Social Tech européenne donnent rendez-vous au printemps à Lisbonne, pour le deuxième événement européen de la Social Good Week !

    FAQ — Social Good Week et économie sociale numérique (ESS numérique)

    Qu’est-ce que la Social Good Week ?

    La Social Good Week est un mouvement européen dédié à la transformation numérique au service du bien commun.
    Elle vise à valoriser les initiatives, les projets et les acteurs qui œuvrent pour un numérique inclusif, éthique et solidaire.

    Quelle est la mission du Social Good Accelerator ?

    Le SOGA est un think & do tank européen de l’ESS numérique fondé en 2017.
    Sa mission : accélérer la transformation numérique de l’économie sociale et solidaire en Europe, en promouvant la coopération, la formation et la recherche-action autour du numérique éthique.

    Pourquoi relancer la Social Good Week en 2022 ?

    Quatre ans après sa dernière édition française, le SOGA a souhaité étendre la Social Good Week à l’échelle européenne.
    Objectif : rassembler les acteurs du numérique responsable et faire de cette rencontre un espace de débat, d’expérimentation et de plaidoyer européen.

    Quels sujets ont été abordés lors de cette première table ronde ?

    Les discussions ont porté sur :

    • le changement d’échelle de l’économie sociale européenne,

    • la coopération entre innovation et secteur public,

    • la place des femmes dans la tech,

    • et les liens entre intelligence artificielle et intérêt général.

    Quels acteurs étaient présents à Bruxelles ?

    Parmi les intervenants :
    Barbara Trachte (Région Bruxelles-Capitale), Rowan Barnett (Google Foundation), Isidro Laso (Commission européenne), Julie Foulon (Girleek), Chanel Genova (SocialWare) et Carl Mörch (FARI).

    Quand et où aura lieu le prochain événement ?

    Le prochain rendez-vous de la Social Good Week Europe aura lieu au printemps 2023 à Lisbonne, autour d’un nouveau cycle de rencontres, d’ateliers et de tables rondes sur la coopération européenne en matière de numérique responsable.

    Dons : les nouvelles manières de donner

    Dons : les nouvelles manières de donner

    Dons : les nouvelles manières de donner

    Les nouvelles technologies transforment en profondeur les façons de donner.
    Si les chèques et collectes caritatives traditionnelles n’ont pas disparu, de nouvelles pratiques émergent, portées par une génération connectée et créative.
    Selon l’union France Générosités, la moitié des dons sont désormais réalisés par des personnes de moins de 35 ans — principalement via Internet, les plateformes de financement participatif ou les collectes en ligne.

    Ces évolutions traduisent un changement de culture : le don devient plus rapide, plus local et plus personnalisé.
    Tour d’horizon de six de ces (ré)inventions solidaires.

    Paying cashless for a coffee
    Une personne paie avec son téléphone pour commander un café (photo d’illustration)
    Source: Wikimedia Commons

    Donner sans contact : le paiement “cashless”

    L’arrivée du paiement sans contact sur smartphone bouleverse les habitudes de consommation et… de générosité.
    Avec la diminution de la circulation des billets — en France, trois distributeurs automatiques ferment chaque jour — une question se pose :

    Comment soutenir les plus précaires lorsque les dons de rue deviennent impossibles ?

    Aux Pays-Bas, des organisations de l’économie sociale ont innové : à Amsterdam, un système de dons sans contact permet de soutenir les personnes sans-abri.
    Une expérimentation prometteuse, qui interroge sur la portée réelle des dons numériques pour les bénéficiaires.

    Les assistants vocaux au service de la collecte

    En 2018, le Téléthon a permis de faire un don via Alexa, l’assistant vocal d’Amazon.
    Un simple ordre vocal suffit désormais pour contribuer à une cause depuis son domicile.
    Si cette pratique reste marginale — pour des raisons éthiques, économiques ou techniques — elle ouvre la voie à de nouveaux usages du don, plus accessibles et plus spontanés.
    Certaines associations ont d’ailleurs pérennisé cette méthode après des résultats encourageants.

    Les micro-dons en caisse : arrondir pour agir

    Les micro-dons au passage en caisse sont devenus une forme populaire de solidarité du quotidien.
    Depuis leur introduction en 2016, ces dispositifs de “l’arrondi solidaire” ont permis de collecter plusieurs dizaines de millions d’euros au profit d’associations locales et nationales.

    Ce succès s’explique par la simplicité du geste et le sentiment d’utilité immédiate : donner à une structure proche de soi, dans un cadre familier, sans contrainte administrative.
    Un modèle vertueux, où chaque centime compte.

    Cans in supermarket
    Une allée de supermarché dans la ville de Recife, Brésil (photo d’illustration)
    Source: Wikimedia Commons

    Les crypto-dons : philanthropie 3.0

    Avec la démocratisation du bitcoin et d’autres crypto-monnaies, de nouvelles formes de crypto-philanthropie émergent.
    Certaines ONG et fondations acceptent désormais des dons en actifs numériques, notamment en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord, où ces dons représentent près de 2 % du total.

    Bien que controversée, cette pratique ouvre la philanthropie à de nouveaux publics : jeunes investisseurs, communautés numériques et porteurs de projets open source.
    Elle soulève aussi des enjeux cruciaux de traçabilité, de transparence et d’impact environnemental.

    Connection
    Une personne essaie de se connecter à Facebook sur un téléphone portable (photo d’illustration)
    Source: Wikimedia Commons

    Les réseaux sociaux, catalyseurs de solidarité

    Depuis 2015, les boutons de don intégrés à Facebook, Instagram et TikTok ont permis de collecter plusieurs milliards d’euros au profit de grandes causes : lutte contre le COVID-19, recherche médicale, défense des droits humains…

    Ces dispositifs ont explosé en 2020, en plein cœur des crises sanitaires et sociales.
    Les influenceurs ont joué un rôle majeur dans la mobilisation des communautés pour soutenir les minoritaires opprimées, la reforestation ou les actions de la Croix-Rouge.

    Les plateformes expérimentent aussi de nouvelles formes de don “gratuit” :

    regarder une publicité ou interagir avec du contenu pour financer automatiquement une action sociale.

    Les jeux vidéo solidaires : le “charity gaming”

    Durant les confinements de 2020, les plateformes de streaming comme Twitch ont servi de relais à une philanthropie ludique et collective.
    Des joueurs professionnels ont organisé des sessions caritatives permettant de récolter près de 80 millions d’euros reversés à des organisations telles que l’Institut Pasteur.

    Cette tendance, appelée charity gaming, incarne une nouvelle génération d’engagement, plus immersive et participative.

    European flags
    Des joueurs échangent lors d’une conférence de la Gamescon, un événement dédié aux jeux vidéos à Cologne, Allemagne
    Source: Wikimedia Commons

    Vers un don plus rapide, local et accessible

    Ces innovations prouvent que le don n’a jamais été aussi créatif et hybride.
    Le numérique transforme la philanthropie en une expérience accessible à tous, où l’acte de donner devient simple, réactif et participatif.

    Le Social Good Accelerator milite pour que ces nouveaux outils servent des valeurs d’inclusion, de sobriété et d’éthique.
    Son objectif : rendre la philanthropie numérique ouverte à toutes les échelles, au service d’un numérique utile, équitable et commun.

    Sources :

    – Usbek et Rica, Chaise à don, caritative gaming, crypto-philanthropie… : 6 manières d’être généreux qui ont de l’avenir, France Générosités, 2021

    FAQ — Nouvelles formes de don et philanthropie numérique

    Qu’est-ce qu’un micro-don ?

    Un micro-don est une contribution de faible montant, souvent arrondie à la caisse ou ajoutée à un achat en ligne.
    Il permet à chacun de soutenir facilement des causes locales ou nationales sans contrainte administrative.

    Les crypto-dons sont-ils légaux ?

    Oui, dans la plupart des pays européens, les dons en crypto-monnaie sont autorisés mais encadrés.
    Les associations doivent garantir la traçabilité des transactions et déclarer leur valeur en euros.
    Certains États (comme la France) travaillent à mieux réguler ces pratiques pour éviter les dérives financières.

    Comment les réseaux sociaux financent-ils des causes solidaires ?

    Les plateformes comme Facebook ou Instagram prélèvent zéro commission sur les dons caritatifs réalisés via leurs outils intégrés.
    Elles collaborent avec des organisations certifiées pour garantir la transparence.
    Les utilisateurs peuvent ainsi soutenir directement une association en un clic.

    Le paiement sans contact peut-il remplacer le don de rue ?

    Pas totalement.
    Mais des initiatives comme celles menées à Amsterdam prouvent qu’il est possible d’adapter le geste de solidarité à l’ère du numérique.
    Le défi reste de maintenir le lien humain entre donateur et bénéficiaire.

    Pourquoi le SOGA s’intéresse-t-il à ces nouveaux modes de don ?

    Parce que la philanthropie numérique fait partie intégrante de la transition solidaire.
    Le SOGA souhaite rendre le don plus inclusif, en soutenant les outils open source, les modèles mutualisés et les technologies à impact social.
    Objectif : que donner devienne un acte collectif, accessible et durable.

    Social Economy Awards, ActSE2021 et FNAF : retour sur deux jours au sommet de l’économie sociale

    Social Economy Awards, ActSE2021 et FNAF : retour sur deux jours au sommet de l’économie sociale

    Social Economy Awards, ActSE2021 et FNAF : retour sur deux jours au sommet de l’économie sociale

    Le mois d’octobre a été intense pour l’équipe du Social Good Accelerator (SOGA) !
    Entre présentations de nouveaux projets et participations à des événements européens, le SOGA et ses membres ont parcouru l’Europe pour porter la voix de la Social Tech et faire dialoguer économie sociale et numérique responsable.
    Retour sur deux jours marquants à Ljubljana et Paris.

    Finals Social Economy Awards
    Les finalistes des Social Economy Awards avec l’équipe de Social Economy Europe, qui ont eu lieu à Ljubljana le 12 octobre 2021. Plus de 100 organisations ont participé au concours dans trois catégories différentes, avec seulement 9 finalistes, dont le Social Good Accelerator dans la catégorie « Numérisation et compétences ».
    Source: Social Economy Europe

    Le Forum National des Associations et Fondations : un rendez-vous clé pour l’ESS française

    Le 13 octobre 2021, deux membres du SOGA étaient invités au Forum National des Associations et Fondations (FNAF), au Palais des Congrès de Paris.
    L’événement, qui a rassemblé plus de 4 500 participants, est un temps fort annuel pour les acteurs de l’économie sociale en France.

    Lors de la conférence intitulée

    « Numérisation de l’économie sociale : état des lieux, défis et outils pour engager la transition digitale »,
    Samira Sameur (Aésio Mutuelle) et Caroline Span (La MedNum) ont présenté les projets auxquels elles ont contribué avec le SOGA.

    Elles ont notamment rappelé les conclusions de l’étude publiée par le SOGA sur la coopération entre secteurs du numérique et de l’économie sociale, en soulignant les besoins identifiés par La MedNum sur le terrain.
    Caroline Span a insisté sur le rôle central de l’économie sociale dans la médiation numérique, avant que les deux intervenantes ne présentent et ne fassent une démonstration du Social Tech Atlas, la base de données européenne recensant les acteurs du numérique d’intérêt général.

    Le panel comptait également Frédéric Bardeau (Simplon), Sébastien Darrigrand (UDES) et Denis Philippe (Aésio Mutuelle), témoignant d’une volonté collective de mutualiser les savoirs et outils pour une transition numérique solidaire.
    Une édition marquée par la convivialité et l’enthousiasme de se retrouver après l’annulation de 2020. Rendez-vous est pris pour 2022 !

    Conference FNAF 2021
    Conférence avec Aésio Mutuelle et La MedNum au FNAF 2021 à Paris, France.
    Source: Aésio Mutuelle
    Gabriela Martin ActSE
    La vice-présidente de l’association, Gabriela Martin, évoque la nécessité de rapprocher les secteurs de l’économie numérique et sociale lors de l’ActSE de Ljubljana, le 12 octobre 2021.
    Source: chaîne YouTube de eCoopedu Info

    ActSE 2021 : pour une relance équitable, verte et numérique

    La veille, le 12 octobre 2021, le SOGA était invité au Social Economy Summit “ActSE” à Ljubljana, organisé dans le cadre de la présidence slovène du Conseil de l’Union européenne.

    Aux côtés d’intervenants venus de toute l’Europe, le SOGA a présenté ses projets de développement des compétences numériques, notamment le Social Tech Atlas et la Social Tech Academy.

    Dans son intervention, Gabriela Martin, vice-présidente du SOGA, a insisté sur la nécessité de rapprocher les secteurs du numérique et de l’économie sociale.
    Elle a rappelé que la coopération entre innovation technologique et utilité sociale constitue un levier essentiel pour une relance européenne juste, verte et inclusive.

    Le panel a également permis de découvrir des initiatives inspirantes :

    • une plateforme musicale associative au Danemark,

    • des réseaux coopératifs européens,

    • et des incubateurs solidaires soutenus par la Fondation Bettencourt Schueller ou la Fondation Roi Baudouin.

    Cette diversité illustre la vision du SOGA : fédérer des acteurs souvent éloignés pour créer une transition numérique ancrée dans la coopération et l’intérêt général.

    Social Economy Awards : le SOGA finaliste européen

    Clôturant ces deux jours intenses, le SOGA a été finaliste des Social Economy Awards 2021, organisés à Ljubljana par Social Economy Europe.
    Sélectionné parmi plus de 100 candidatures dans la catégorie “Digitalisation et compétences”, le SOGA a partagé la scène avec Czechitas et Suara Coop, deux autres structures engagées pour un numérique à impact.

    Cette nomination récompense les projets phares du SOGA — comme le Social Tech Atlas ou la Social Tech Academy — et leur contribution à la digitalisation et à la montée en compétences des acteurs de l’économie sociale.
    Le SOGA remercie chaleureusement l’équipe de Social Economy Europe, Chris Gordon (maître de cérémonie) et Tadej Slapnik, président du chapitre slovène de Catalyst 2030, pour cette reconnaissance et leur engagement constant en faveur d’une Europe de l’innovation solidaire.

    Social Economy Awards
    Tadej Slapnik et Jeanne Bretécher lors de la cérémonie des Social Economy Awards à Ljubljana, en Slovénie, le 12 octobre 2021.
    Source: Social Economy Europe

    FAQ — ActSE, FNAF et Social Economy Awards

    Qu’est-ce que le FNAF ?

    Le Forum National des Associations et Fondations (FNAF) est le principal rendez-vous annuel du secteur associatif en France.
    Il réunit plus de 4 000 participants : dirigeants d’associations, fondations, mutuelles et acteurs publics, pour échanger sur les enjeux de gouvernance, financement et innovation sociale.

    Que représente le sommet ActSE ?

    Le sommet ActSE (Active Social Economy) est un événement européen organisé sous la présidence tournante de l’Union européenne.
    Il rassemble les décideurs et acteurs de terrain de l’ESS pour débattre des enjeux de la relance verte et numérique.

    Pourquoi le SOGA a-t-il été invité ?

    Le Social Good Accelerator a été reconnu par la Commission européenne comme un acteur expert des liens entre économie sociale et transition numérique.
    Sa participation à ActSE 2021 a permis de présenter ses projets phares et de promouvoir la coopération entre les secteurs de la tech et de l’ESS.

    Que sont les Social Economy Awards ?

    Les Social Economy Awards, organisés par Social Economy Europe, distinguent les initiatives les plus innovantes en matière d’économie sociale sur le continent.
    Le SOGA a été finaliste dans la catégorie “Digitalisation et compétences” pour ses travaux de recherche et de formation sur la Social Tech.

    Quelles sont les prochaines étapes pour le SOGA ?

    Fort de cette visibilité européenne, le SOGA poursuit :