NEC ESS 2025 : Intelligence artificielle ou coopérative ?

NEC ESS 2025 : Intelligence artificielle ou coopérative ?

NEC ESS 2025 : Intelligence artificielle ou coopérative ? Créer ensemble une troisième voie numérique

Du 25 au 27 novembre 2025, le Social Good Accelerator (SOGA) et ses partenaires invitent les acteurs européens du numérique éthique et de l’économie sociale et solidaire à une nouvelle édition de Numérique en Commun[s] ESS Europe (NEC ESS).
Après Lille, Saint-Sébastien et Bruxelles en 2023, cette édition 2025 se tiendra à Bruxelles le 25 novembre puis à Paris les 26 et 27 novembre, avec une ambition claire : explorer l’avenir de l’intelligence artificielle sous l’angle de la coopération, de l’éthique et du bien commun.

Une troisième voie numérique : collective, éthique et européenne

Face à la montée en puissance des technologies d’intelligence artificielle, une question essentielle s’impose : quelle place pour l’humain et le collectif dans la transformation numérique ?
Le NEC ESS 2025 propose d’ouvrir le débat autour d’une “troisième voie numérique”, entre la logique de la big tech privée et celle des États centralisés : une voie coopérative, ancrée dans les valeurs de l’économie sociale et solidaire.

Pendant trois jours, chercheurs, entrepreneurs, associations, collectivités et citoyens se retrouveront pour penser, débattre et expérimenter ensemble les contours d’une IA au service du bien commun, inclusive et démocratique par conception.

💡 Le programme complet et les informations pratiques sont à retrouver sur la page dédiée :
👉 Découvrir le programme détaillé du NEC ESS 2025

Des partenaires engagés dans la transition numérique solidaire

Le NEC ESS 2025 est soutenu par des partenaires de référence :
Crédit Coopératif, Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), ESS France, Devoteam, Fondation de France, HelloAsso, Le Mouvement Associatif, CG Scop, Emmaüs Connect et La Mednum.
Tous partagent une même conviction : le numérique peut être un bien commun, s’il est conçu et gouverné collectivement.

Un rendez-vous à ne pas manquer

Le NEC ESS 2025 s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent repenser le numérique à travers la coopération, la transparence et l’impact social.
Que vous soyez membre d’une structure de l’ESS, chercheur, institution, entreprise engagée ou simple curieux du numérique responsable, ce rendez-vous est le vôtre.

📅 Inscrivez-vous dès maintenant pour rejoindre le mouvement et participer à la construction d’une intelligence artificielle plus humaine et plus coopérative.

Je m’inscris au NEC ESS 2025

En marge du NEC ESS, participez à un atelier "Libérer les organisations de l'ESS des GAFAM"

Le mercredi 26 novembre, de 13h à 17h, SOGA organise dans le cadre du projet DIGISET un atelier “Libérer les organisations ESS des GAFAM”.

Pour y participer, cliquez sur ce lien : Je m’inscris à l’atelier.

Vous (et/ou vos collègues) y participez pour la première fois ? Un défraiement de 948€ est possible !

Attention, ce défraiement s’applique par l’organisation dont le siège est à plus de 20 km de l’événement. Si vous êtes éligibles, complétez ce formulaire.

FAQ — NEC ESS 2025 : Intelligence artificielle ou coopérative ?

Qu’est-ce que le NEC ESS Europe ?

Le Numérique en Commun[s] ESS Europe (NEC ESS) est un événement européen dédié au numérique éthique, inclusif et coopératif.
Organisé par le Social Good Accelerator (SOGA) et ses partenaires, il rassemble chaque année des acteurs publics, associatifs, économiques et académiques autour des grands enjeux de la transition numérique dans l’économie sociale et solidaire (ESS).

Où et quand se déroulera cette édition ?

L’édition aura lieu du 25 au 27 novembre 2025 :

  • 25 novembre à Bruxelles, pour la journée européenne d’ouverture ;

  • 26 et 27 novembre à Paris, pour deux journées de conférences, d’ateliers et de rencontres au Musée Social – CEDIAS.

Quel est le thème de l'édition NEC ESS 2025 ?

Le thème de NEC ESS 2025 est :

“Intelligence artificielle ou coopérative ? Créer ensemble une troisième voie numérique.”
L’objectif est d’explorer les alternatives européennes face aux modèles dominants d’intelligence artificielle, en réfléchissant à une IA au service du bien commun, ancrée dans la coopération, l’éthique et la transparence.

Qui peut participer au NEC ESS 2025 ?

Le NEC ESS s’adresse à tous les acteurs de la transition numérique solidaire :

  • organisations de l’ESS, fondations, coopératives et associations,

  • institutions publiques et collectivités locales,

  • entreprises engagées dans le numérique responsable,

  • chercheurs, étudiants et citoyens intéressés par les communs numériques.

La participation est ouverte à toutes et tous, sur inscription gratuite (dans la limite des places disponibles).

Quels seront les temps forts du programme de NEC ESS 2025 ?

Le programme se déroulera sur trois journées complémentaires :

  • des conférences européennes sur la régulation et la gouvernance de l’IA,

  • des ateliers participatifs et retours d’expérience,

  • un forum des solutions Social Tech et des temps de rencontres entre acteurs.

Le programme détaillé est disponible sur la page officielle de l’événement.

Quels partenaires soutiennent NEC ESS 2025 ?

Le NEC ESS 2025 est organisé avec le soutien financier de :

  • Crédit Coopératif
  • l’Agence Nationale de Cohésion des Territoires (ANCT) 
  • ESS France
  • Devoteam
  • Fondation de France

Le NEC ESS 2025 est co-organisé par :

  • HelloAsso
  • Le Mouvement Associatif
  • CG Scop
  • Emmaüs Connect
  • La Mednum.

Ces partenaires partagent un engagement commun : faire du numérique un bien commun, au service de l’humain et de la société.

Pourquoi participer au NEC ESS 2025 ?

Parce que le NEC ESS est plus qu’un événement : c’est un laboratoire collectif pour repenser la place du numérique dans nos sociétés.
Participer, c’est :

  • contribuer à construire la “troisième voie numérique” européenne,

  • échanger avec des acteurs pionniers,

  • et repartir avec des outils, des contacts et des solutions concrètes pour transformer vos pratiques numériques.

Comment s’inscrire au NEC ESS 2025 ?

L’inscription se fait en ligne via le site officiel du Social Good Accelerator :
👉 Je m’inscris au NEC ESS 2025

Une fois inscrit·e, vous recevrez toutes les informations pratiques (horaires, lieux, intervenant·es et outils participatifs).

Quatre études en 2025, un constat : l’ESS numérique en première ligne pour un numérique soutenable et inclusif

Quatre études en 2025, un constat : l’ESS numérique en première ligne pour un numérique soutenable et inclusif

Dans une société toujours plus connectée mais profondément inégalitaire, le numérique alourdit l’empreinte écologique. En mars-avril 2025, quatre études clés dressent le même constat : il faut changer de cap. Le Social Good Accelerator (SOGA) mobilise ses membres pour structurer des réponses collectives et solidaires à ces défis. L’ESS numérique incarne cette troisième voie : inclusive, éthique et durable.

Inclusion numérique : un rôle clé pour l’ESS

Même si 94 % des Français sont connectés, 15 % restent exclus des services numériques.

Empreinte environnementale : explosion du poids des données

Le numérique représente 4,4 % de l’empreinte carbone française, tiré par les data centers et l’IA générative.

Une force collective pour un numérique souverain et éthique

De l’éducation populaire aux plateformes coopératives en passant par les communs numériques, les acteurs de l’ESS numérique apportent des réponses complémentaires.

  • Leur structuration collective est essentielle pour bâtir une souveraineté numérique européenne fondée sur des valeurs humaines.

Notre projet 2025 : documenter l’ESS numérique

SOGA lance une grande enquête pour objectiver l’impact des différentes familles de l’ESS numérique :

  • Insertion & économie circulaire : formation numérique avec Les Assembleurs, Solinum.

  • Éducation populaire & inclusion : Télécoop innove en proposant un opérateur coopératif.

  • Communs numériques & open data : Open food facts, Data for Good, Emmaüs Connect construisent des bases de données ouvertes pour la transition environnementale.

  • Plateformes solidaires & souveraines : Label Emmaüs développe des plateformes éthiques.

Objectif : mieux coconstruire les politiques publiques de demain.

Ce que disent les études clés du printemps 2025 :

  • ARCEP : explosion des émissions liées aux data centers.

  • ARCEP x ADEME : trajectoires alarmantes si rien n’est fait d’ici 2030.

  • Crédoc : des inégalités numériques persistantes, surtout chez les publics fragiles.

  • Shift Project : l’IA générative menace les équilibres énergétiques.

Rejoignez le mouvement

Soutenir l’ESS numérique, c’est défendre un numérique utile, humain et durable.
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🔵 Je découvre nos projets

✅ Qu’est-ce que l’ESS numérique ?

L’ESS numérique désigne l’ensemble des acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire qui développent ou utilisent des outils numériques au service de l’intérêt général. Cela inclut les structures d’insertion, les communs numériques, les plateformes coopératives ou les initiatives d’inclusion numérique. Ces organisations allient innovation technologique, gouvernance démocratique et impact social ou environnemental.

🌐 Quel est le rôle de l’ESS dans la transition numérique ?

L’ESS joue un rôle fondamental pour rendre la transition numérique plus inclusive, éthique et durable. Elle agit concrètement sur le terrain pour :

  • Réduire les inégalités d’accès au numérique

  • Promouvoir des solutions alternatives aux GAFAM

  • Encourager le reconditionnement des équipements

  • Défendre la souveraineté numérique européenne

📉 En quoi le numérique aggrave-t-il l’impact environnemental ?

Le numérique a une empreinte carbone croissante, due à :

  • La fabrication d’équipements (ordinateurs, smartphones)

  • L’explosion des volumes de données à stocker et à traiter

  • Le développement rapide de l’intelligence artificielle générative
    Les centres de données, en particulier, consomment de plus en plus d’énergie et de ressources naturelles.

✅ Qu’est-ce que l’ESS numérique ?

L’ESS numérique désigne l’ensemble des acteurs de l’Économie Sociale et Solidaire qui développent ou utilisent des outils numériques au service de l’intérêt général. Cela inclut les structures d’insertion, les communs numériques, les plateformes coopératives ou les initiatives d’inclusion numérique. Ces organisations allient innovation technologique, gouvernance démocratique et impact social ou environnemental.

🧠 Que propose l’ESS pour un numérique plus responsable ?

L’ESS numérique propose des alternatives concrètes comme :

  • Le reconditionnement d’équipements (Ecodair, Envie, Emmaüs Connect)

  • Des opérateurs télécoms coopératifs (Télécoop)

  • Des bases de données ouvertes (Open Food Facts)

  • Des outils de mesure de l’empreinte numérique (Data For Good, Latitudes)

🗺️ Quelles sont les grandes familles d’acteurs de l’ESS numérique ?

On peut regrouper l’ESS numérique en plusieurs familles :

  • Économie circulaire : réemploi, réparation, reconditionnement

  • Éducation populaire : inclusion et formation numérique

  • Communs numériques : outils libres et open data

  • Plateformes coopératives : alternatives éthiques aux plateformes dominantes

📊 Quelles études récentes documentent ces enjeux ?

Plusieurs rapports publiés au premier trimestre 2025 renforcent l’alerte :

  • Le Baromètre du numérique 2025 (Crédoc, ARCEP, ANCT)

  • Le rapport intermédiaire du Shift Project sur l’IA

  • L’étude ARCEP x ADEME sur la trajectoire environnementale du numérique

  • Le rapport annuel Pour un numérique soutenable (ARCEP)

🤝 Comment soutenir ou rejoindre le mouvement ESS numérique ?

Vous pouvez :

  • Adhérer au Social Good Accelerator pour rejoindre une communauté engagée

  • Faire un don pour soutenir les projets de transformation numérique éthique

  • Participer à nos événements ou contribuer à nos groupes de travail

Podcast : Jeanne sur l’IA et l’économie sociale

Podcast : Jeanne sur l’IA et l’économie sociale

🎙️ Accélérer la transformation numérique de l’Économie Sociale et Solidaire : Jeanne Bretécher au micro du podcast Parlez-moi d’IA

Comment faire du numérique un levier au service de l’intérêt général ? Dans un épisode engagé du podcast Parlez-moi d’IA, Jeanne Bretécher, directrice du Social Good Accelerator, explore les liens entre transformation numérique de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS), innovation sociale et technologies éthiques.

👉 Un échange essentiel pour toutes celles et ceux qui croient à un numérique au service du bien commun.

Enjeux clés : comment accompagner la transition numérique de l’ESS ?

Dans cet entretien, Jeanne revient sur les principaux défis rencontrés par les structures de l’ESS face à la révolution numérique :

  • L’inégalité d’accès aux compétences numériques,

  • La surreprésentation des logiques de marché dans les outils numériques dominants,

  • L’absence de soutien public structurant pour des modèles numériques alternatifs.

Elle défend une vision ancrée dans les valeurs de l’ESS : coopération, justice sociale, transparence, et souveraineté numérique.

Les Communs numériques comme boussole

Jeanne souligne l’importance des communs numériques dans la transition numérique ESS :
👉 mutualiser les ressources (outils, formations, données), renforcer l’autonomie des associations, créer de la valeur partagée.

Des exemples concrets sont évoqués : plateformes collaboratives, tiers-lieux numériques, solutions open source développées avec et pour les acteurs de terrain.

Le rôle du Social Good Accelerator

Le SOGA agit sur quatre leviers complémentaires :

1. Recherche sur les Communs

Pour cartographier les pratiques, identifier les freins et proposer des outils adaptés aux besoins du secteur.

2. Accompagnement collectif

Formations, ateliers, communautés d’entraide : un soutien concret pour développer les compétences numériques des structures ESS.

3. Plaidoyer

Le SOGA interpelle les décideurs européens pour intégrer les spécificités du secteur social dans les politiques numériques

4. Animation de la communauté

En ligne ou sur le terrain, le réseau SOGA accompagne les initiatives, valorise les pratiques et renforce la social tech européenne.

Pourquoi écouter ce podcast ?

Ce podcast est une invitation à :

  • Réfléchir autrement à la place du numérique dans nos sociétés,

  • Découvrir des projets inspirants portés par et pour l’ESS,

  • Comprendre comment agir, en tant qu’acteur·rice engagé·e, pour une transformation numérique inclusive.

🎧 Écoutez l’épisode complet sur YouTube

📄 Ou lisez la transcription complète ici

Écoutez l’interview complète ici :

Résumé de l’épisode :

Dans cet épisode riche et inspirant, Jeanne fait une intervention éclairée autour de trois thématiques centrales :

  • L’enjeu de la transformation numérique dans l’Économie Sociale et Solidaire (ESS)
    Jeanne décrypte comment le numérique peut à la fois représenter un risque d’acculturation et une opportunité inédite pour les structures ESS.

  • L’importance des communs et de la mutualisation
    Elle insiste sur la nécessité de développer des ressources partagées, tant techniques qu’humaines, pour renforcer l’autonomie des acteurs et promouvoir des solutions centrées sur des valeurs sociales.

  • La place du Social Good Accelerator
    Elle présente les quatre leviers de l’association – recherche sur les Communs, projets collectifs, plaidoyer, community management – et illustre leur impact concret sur les acteurs membres.

(Bonus) Jeanne illustre ses propos par des retours d’expériences et des exemples concrets montrant comment les structures tirer profit d’un accompagnement adapté.

Ce que vous allez apprendre

1. Pourquoi le numérique est-il un levier d’émancipation pour l’ESS ?

Jeanne explique comment les valeurs coopératives, la justice sociale et la démocratie peuvent être défendues dans l’espace numérique. Elle détaille aussi les freins à lever (ressources, compétences, gouvernance).

2. Quels modèles alternatifs existent déjà ?

Elle met en lumière des initiatives de tiers‑lieux, des plateformes co-conçues avec les usagers et des réseaux solidaires numériques. Des solutions innovantes qui bousculent les modèles traditionnels.

Aller plus loin : ressources pour les associations en transition numérique

Vous êtes une association en pleine réflexion sur vos outils ou pratiques numériques ? Découvrez notre sélection de projets, guides et formations.

📌 À lire aussi : IA : 3 cas d’usage de l’intelligence artificielle pour l’intérêt général

✨ En conclusion

Ce podcast est une ressource précieuse pour toute personne qui souhaite comprendre les enjeux de la transformation numérique de l’Économie Sociale et Solidaire, s’inspirer de solutions numériques éthiques et rejoindre une dynamique collective au service du bien commun.

Rejoignez-nous pour inventer un numérique qui respecte les valeurs de l’ESS !

AI development in the social economy: technology at the service of social impact?

AI development in the social economy: technology at the service of social impact?

AI development in the social economy: technology at the service of social impact

Artificial intelligence (AI) is booming. With the arrival of ChatGPT, a hundred experts ask in an open letter dated March 28, 2023, to pause the development of artificial intelligence in order to take time to consider its ethical aspects. Our previous article has shown that in technological sectors in tension such as artificial intelligence, the non profit nature of organizations is no longer sufficient to ensure the values defended by the latter. It is partly for these reasons that social economy organizations are generally wary of the development of these new technologies. Yet as we shall see, the development of AI in the social economy could put technology at the service of social impact.

Before looking at their uses, it is relevant to recall what AIs are and how they work. Strictly speaking, an AI is a set of techniques that allow machines to simulate certain characteristics of human intelligence. In the case of Chat GPT, the software bases its operation on a neural system called GPT Generative Pre-Trained Transformer. This is a machine learning model that analyzes and decodes the input text to provide a response to the user based on a large corpus of data. The software generates responses based on statistical patterns and word associations rather than actual understanding of the content. Although it may resemble this in some areas and with some specific training, experts are not unanimous in describing the software currently in circulation as artificial intelligence with reasoning capability.

Through this article, we propose to explore the possibilities and uses in the social economy of these software developed with learning technologies and which tend to approach an artificial intelligence.

 

Source : https://dataro.io/2021/03/09/artificial-intelligence-for-nonprofits/#use

Red is the classic non-targeted canvassing, green is the classic targeting and blue is the targeting done with algorithms. Artificial intelligence improves the efficiency of donation campaigns by identifying donor profiles and directing mailings in the best possible way. It is therefore a gain in efficiency, profitability but also an ecological argument by reducing the number of emails and therefore the carbon impact of a campaign.


Artificial intelligence would therefore allow to reach more efficiently certain contributors. However, there are some reservations about the large-scale deployment of the tool and its real effectiveness. It is difficult to be categorical about the effectiveness of these techniques, as the lack of open source data makes them difficult to use and rather unreliable.

Impact measurement enhanced by artificial intelligence sentiment analysis

The main objective of social economy organizations is to create social value, but this is difficult to quantify because of the complexity of the impacts produced by this sector. It is a complex and costly process, both economically and in terms of human resources, yet it is at the heart of the improvement and innovation of the social economy sector.

Impact analysis allows them to improve their practices and better communicate their impact to their stakeholders. This is an issue that is at the heart of the use and development of artificial intelligence. These tools already enable large-scale analysis of the feelings expressed by stakeholders. Using data collected on social networks for example, this would allow to identify trends on the impact of programs, services or fundraising efforts but also how they are perceived in the population.

The development of artificial intelligence specifically designed to analyze how a sample of the population feels about an action could be a solution to the difficulties faced by social economy actors on this topic.

AI development in the SE: the internal opinion of an expert

We had the chance to talk with a national expert in data science and artificial intelligence working for a large mutual. As a developer of artificial intelligence tools himself, he offered us an inside look at the current state of development of these technologies in the social economy. He clearly saw recent progress in a sector that he still defines as “difficult to move”. For him, the social economy enterprises have difficulty in moving forward in the adoption of data science and artificial intelligence, in particular because of the negative vision that these fields suffer from.

“For a long time the topics of artificial intelligence in the social economy have been under-considered and seen as only for ‘geeks’.”

The social economy also faces obstacles in terms of data collection. In fact, according to our expert, the main difficulties encountered by social economy actors are in the implementation of data collection processes and the delivery of results and predictions. In the mutual field, risk management is mainly based on business experience, so it is difficult to change methodologies to implement efficient and automated tools.

Despite these obstacles, artificial intelligence can bring many benefits to the social economy sector. The tools developed by the mutual insurance company for which our expert works help to optimize customer relations by better understanding the reasons for contact, sorting emails and scanned paper documents, and automating routine requests. These tools can also more easily detect fraud and thus improve the company’s efficiency and profitability.

“The results of these investments over the past decade are already palpable, with time savings and significant improvements in customer relations.”

Conclusion

In conclusion, the use of artificial intelligence in the social economy sector is a topic that raises important ethical questions, particularly in terms of data collection and use. However, artificial intelligence can offer opportunities to improve the efficiency and sustainability of fundraising campaigns, as well as to measure the impact of actions undertaken. While the literature in France on this topic is limited, companies and experts are already working on artificial intelligence solutions specifically designed for the social economy sector.

Convinced by this usefulness, Dr. Lobna Karoui, a Forbes board member and lawyer specialized in the ethics of artificial intelligence, gave an overview of the applications of artificial intelligence in the social economy sector. Whether it is to raise funds, improve the efficiency of their actions or better understand the needs of their beneficiaries, she believes that artificial intelligence is an asset for organizations. However, she warns that AI cannot and should not replace the human qualities of actors in the social economy.

The sector is evolving and there is no doubt that it will rise to the societal challenges raised by artificial intelligence. It is important to ensure that these tools are developed in an ethical and responsible manner, in order to preserve the integrity and values of social economy organizations.

About the author

Léon Launay
Community, Communication and Public Affairs Manager
leon(at)socialgoodaccelerator.eu
Transition pathways: solutions for proximity economy and social tech

Transition pathways: solutions for proximity economy and social tech

Transition pathways: solutions for proximity economy and social tech

By splitting into four groups in this session, the audience of these first workshops discussed about the transition pathways with social economy stakeholders and heads of different commission departments.
As the transition pathways is made to enable to step up contributions in the green and digital transitions, it focuses on policy making influencing local and regional levels, where actors are anchored and need support the most.

Jeanne Bretécher intervenes @Transition pathways workshop
Jeanne Bretécher, the President and Co-Founder of the Social Good Accelerator, moderated one of the four workshops organised by the European Commission on 30 May 2022.
Source: Thomas Brisbart

The challenges for the ecosystem
Social Economy Europe, Diesis, Euclid Network and the Social Good Accelerator were animating separately four workshops focusing on social tech entrepreneurship, data management, platform shared economy and social tech. The Social Good Accelerator focused on the latter.

By being part of this group, the association and the associated organisations aimed to bring the key points of the transition pathways documents with the attendees. Indeed, a first draft of the document put in synthesis around 70 contributions, including the one that the Social Good Accelerator wrote with its community. The report explores the areas where social economy should take action, notably to accelerate the digital transition. The idea through these workshops was to bring simple words on complex topics, reduced to a certain amount.

First, the group discussed altogether on what does access to technology implies to us. The problems related to the digital tools is that some people think they are out of reach, mostly due to psychological barriers, resources challenge, but especially the skills related to it. The digital divide and the feeling of digital isolation are both real in this context.

Besides, with the pandemic, there was a brutal transition towards the use of tools in which many didn’t have the skills and the equipment related. Solving this issue is a matter of means public authorities allow to solve it, through levers such as economic resources and training.

Moving to solutions
A few examples of good practices were raised by the attendees, who brought different interesting contributions. For instance, some identified a necessity to support the creation and sharing of each industrial sector, enabled by the proper and adequate regulations. For instance, in Israel, accessibility is not only limited to the physical one, but has a broader definition in the law. It includes the digital prism within it.

On the other side of the scope, startup models are focused on hyper growth and are scale-up oriented. With such a different mindset, the impact also is. Besides, it is challenging to identify the good technology for a social organisation’s needs. Some tools have this scope in mind, such as Rogervoice.

Visual Transition pathways workshop

« When working, all kind of different people are involved, and it’s quite an interesting but difficult bridge to go over », maintained a panelist. By those words, the exclusion of the elderly in the digital sphere was raised. Nonetheless, their exclusion is not only based on skills, but also on their own confidence and on the product designing. Like any new technology, the digital brings exclusion if it is not made properly. In other words, digital mean substituting, and multimodality is the key.

The workshop concluded that enabling a decentralised Internet would be the key for an efficient digital social innovation ecosystem. Besides, employability makes sure that new talents come to civic tech sector. Older people have a mistrust in the digital tools. A rapid prototypic or an iterative design is needed to continue on this way, paved with several challenges : access to tech, bringing skills or upskill people, and the challenges related to resources themselves.