COMMUNIQUE SOGA EU 2020 – Nouvelles ambitions, nouvelle équipe et marrainage d’Axelle Lemaire

Paris-Bruxelles, le 26 octobre 2020

A l’occasion de son Assemblée Générale annuelle et de son Conseil d’Administration de rentrée, le SOGA EU (Social Good Accelerator EU) réaffirme ses ambitions en faveur de la transition numérique des acteurs de l’intérêt général en Europe. Pour les atteindre, l’association renouvelle son Conseil d’Administration et son Bureau  : Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’Etat en charge du numérique et de l’innovation au sein du gouvernement français et directrice de Terra numerata, associée au Cabinet Roland Berger devient pour sa part marraine de l’association. Aux côtés de Jeanne Bretécher, Présidente du mouvement et Nils Pedersen, Vice-Président en charge de la Recherche et des affairs institutionnelles Sylvain Reymond devient Vice-président en charge du développement et des partenariats et Laura Frantz devient trésorière.

Créé en mars 2018, le Social Good Accelerator est un mouvement européen qui réunit à ce jour 33 associations et entreprises sociales ainsi 35 citoyens engagés entre Paris, Lisbonne et Bruxelles pour accélérer la transition technologique des organisations d’intérêt général en Europe. Ces acteurs sont de plus en plus nombreux à s’engager au sein de ce mouvement afin que les organisations d’intérêt général soient pleinement reconnues comme actrices de la transition technologique européenne, met en lumière la culture numérique à but non lucratif et solidaire, explore les conditions de coopération entre économie sociale et secteur technologique et organise l’influence des organisations de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) européenne à Bruxelles.

De nouvelles ambitions européennes


En seulement 2 ans et demi d’existence le SOGA EU est parvenu à organiser le premier village de l’´innovation sociale au Web Summit en 2018 (Lisbonne) avec le soutien de la commission européenne pour valoriser les modèles alternatifs issus de l’ESS en Europe auprès des acteurs de la Tech. Fin 2019 elle a publié une première étude sur les coopérations entres acteurs d’utilité sociale et acteurs tech en Europe. 

Au printemps dernier, le mouvement et ses membres sont consultés par la Commission européenne sur les stratégies Data et IA. En même temps, il lance la SOGA EU Academy, une programmation de webinaire d’acculturation numérique « pair à pair » pour les organisations de l’ESS. 

Forte de ce premier bilan et de ces grandes réussites, l’association intensifie son action dans les prochains mois avec :

  • Une cartographie des acteurs européens de la transition numérique dans l’Économie sociale et solidaire
  • Le deuxième volet de notre travail de recherche sur les coopérations entre acteurs de l’ESS et de la Tech en Europe, qui consistera à analyser les contributions du secteur tech européen
  • Une participation active à la définition du volet transition numérique du Plan européen pour l’Économie sociale qui sera dévoilé  Mannheim en mai 2021 par le Commissaire européen à l’emploi Nicolas Schmit, conseillé par Nicolas Hazard (INCO).

Une Gouvernance qui se renforce en conséquence


Pour atteindre ces nouvelles ambitions, le SOGA EU renouvelle et consolide sa gouvernance en profondeur tout en veillant à sa volonté de représentativité des acteurs. 

Six nouveaux administrateurs intègrent la structure et viennent appuyer son expertise  : Aurélien Beaucamp, Président de AIDES et Directeur RSE de Page Group France ; Emma Ghariani, Directrice générale de la SCIC la MedNum ; Laure Vicard, Directrice de l’innovation d’Emmaüs France ; Denis Pansu, Directeur des programmes de la Fondation Internet Nouvelle Génération; et Laura Franz, DAF-DRH de ProBonoLab.

Aux côtés de Jeanne Bretécher, Présidente, et de Nils Pedersen, Vice-Président, Sylvain Reymond devient également Vice-Président du mouvement. Lila Senta Loys en devient Secrétaire et Laura Frantz, Trésorière.











Axelle Lemaire, ancienne Secrétaire d’Etat au numérique (2014-2017), rejoint de son côté l’association en la qualité de Marraine et entend donner une nouvelle dimension au Mouvement : 





















A propos du Social Good Accelerator Europe


Le Social Good Accelerator EU est un mouvement européen qui réunit 33 associations et entreprises sociales ainsi 35 citoyens engagés entre Paris, Lisbonne et Bruxelles pour accélérer la transition technologique des organisations d’intérêt général en Europe. 

Pour que les organisations d’intérêt général soient pleinement reconnues comme actrices de la transition technologique européenne, nous mettons en lumière la culture numérique à but non lucratif et solidaire, nous explorons les conditions de coopération entre économie sociale et secteur technologique et organisons l’influence des organisations de l’ESS à Bruxelles. 

Nos membres personnes morales (2020)




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Contact presse

Jeanne Bretécher, Présidente

contact (a) socialgoodaccelerator.eu


Interview of the Sponsor of SOGA EU : Axelle Lemaire

Interview de la marraine du SOGA EU : Axelle Lemaire

Interview de la marraine du SOGA EU : Axelle Lemaire

C'est un grand honneur pour l'équipe et notre communauté européenne ! Axelle Lemaire a accepté de devenir la marraine du Social Good Accelerator EU en septembre 2020. Ancienne Secrétaire d'État au Numérique, à l'origine de la loi pour une République numérique et européenne engagée, elle est une fervente défenseure de l'inclusion numérique et des solutions techniques pour l'économie sociale et solidaire. Personne n'aurait pu mieux représenter ce que nous défendons toutes et tous.

G7 leaders

Pourquoi est-il important pour vous de vous engager pour une transition technologique des organisations de l'ESS et la valorisation des modèles techniques alternatifs qui en découlent, au niveau européen ?
En tant qu'Européenne militante, et ancienne secrétaire d'État au numérique et à l'innovation du gouvernement français, je suis convaincue que Bruxelles doit jouer un rôle moteur dans l'impulsion d'un modèle technologique européen centré sur une transition sociétale et environnementale équitable, inclusive et responsable.

Et de ce point de vue, les nouvelles technologies sont capables du pire comme du meilleur. Le modèle de financement des startups, qui repose sur le pari d'une croissance très rapide par l'injection de capitaux financiers privés selon des modèles de gouvernance fermés, peut avoir tendance à éclipser d'autres modèles alternatifs, plus accessibles.

Lorsque seule la recherche de la rentabilité maximale compte, les inégalités sociales sont souvent renforcées et l'empreinte écologique aggravée. Il est important que le secteur numérique accueille tous les modèles de développement économique et social et qu'il y ait de la place pour tout le monde, et pas seulement pour les brillants collecteurs de fonds !

Pour faire face à ces défis, les acteurs de la solidarité et de la protection de l'environnement, souvent très ancrés dans leur territoire, assument un rôle à la fois essentiel et sous-estimé. En effet, les organisations de l'économie sociale et solidaire (ESS) sont des acteurs clés de la préservation des équilibres sociétaux et le pivot attendu du fonctionnement du système économique. Partout, ces organisations assurent avec efficacité des missions éducatives, sociales et environnementales indispensables. Elles transmettent également des compétences de base aux groupes les plus vulnérables sur l'ensemble du territoire. Elles maintiennent la cohésion sociale en mobilisant citoyens, professionnels et experts pour créer des communautés, défendre la démocratie et le patrimoine collectif. Tout cela passe par une innovation permanente, à tous les niveaux et à toutes les échelles géographiques, par exemple en hybridant les modèles économiques ou en créant de nouveaux services ou de nouveaux processus au service de la solidarité et de la transition écologique.

A cet égard, la transition technologique pourrait permettre à l'ESS d'accroître sa capacité d'action, et de le faire à sa manière. Un certain nombre d'initiatives - et de modèles issus du secteur non lucratif ou à but lucratif limité - mériteraient d'être mieux connus et déployés massivement. Mais les organisations de l'ESS, qui devraient être poussées à faire mieux, sont de plus en plus contraintes de faire moins : elles se retrouvent dans une situation " impensable " en termes de soutien à la transition numérique des organisations, puisque ni les bailleurs institutionnels, ni les mécènes ne financent le développement des compétences et l'accompagnement nécessaires à ces changements de modes de pensée, de travail et d'action sur le terrain à la hauteur de la réalité des besoins. Il est temps d'aider les organisations de l'ESS à passer à l'échelle grâce au numérique.

Pourquoi avez-vous accepté d'être la marraine du SOGA EU ?

Le Social Good Accelerator est une jeune association qui veut contribuer à porter ce sujet de la transition technologique de l'ESS à Bruxelles, à créer une communauté européenne d'action et de partage ainsi que des passerelles entre les mondes de la solidarité et de la technologie. Il s'agit de projets plus qu'utiles mais très ambitieux, portés par une nouvelle génération de professionnels de l'économie sociale et solidaire et d'activistes numériques.

La cause est juste, et je me sens en parfaite adéquation avec la vision fondatrice de la SOGA. Ce type d'initiative nécessite des mobilisations de toutes sortes : fédérer les organismes concernés, recruter des experts et des bénévoles, recueillir des fonds, effectuer des recherches et faire aboutir les revendications sectorielles.

"Je suis convaincue que Bruxelles doit jouer un rôle moteur dans l'impulsion d'un modèle technologique européen centré sur une transition sociétale et environnementale équitable, inclusive et responsable."

Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d'Etat française au numérique (2014-2017), marraine du SOGA EU

Comment allez-vous vous engager concrètement auprès de nos membres ?
Marraine, c'est un beau rôle ! Je vais apporter un regard et un soutien bienveillant et protecteur aux activités du Social Good Accelerator. A mon niveau, je suis heureuse de pouvoir contribuer à soutenir l'association par mon expérience, la faire connaître et servir de tremplin. Je peux également être consultée sur l'un de mes domaines d'expertise et faciliter le dialogue avec un certain nombre de décideurs, ou soutenir des positions courageuses lorsque cela est nécessaire.

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