Assemblée générale et séminaire annuel 2022 du Social Good Accelerator — bilan et perspectives

Assemblée générale et séminaire annuel 2022 du Social Good Accelerator — bilan et perspectives

Assemblée générale et séminaire annuel du Social Good Accelerator : deux jours d’échanges et de perspectives

Les 17 et 18 juin, plusieurs membres du Social Good Accelerator (SOGA) se sont réunis à l’Hermitage, dans la commune d’Autrêches (Oise), à l’occasion de l’Assemblée générale et du séminaire annuel de l’association.

Au-delà du cadre inspirant du lieu, cette rencontre a été l’occasion de renforcer la dynamique collective et de faire émerger de nouvelles idées pour l’avenir du SOGA.
Retour sur deux journées riches en discussions, décisions et perspectives partagées.

La communauté de Social Good Accelerator s'est réunie à Autrêches (Oise) pour discuter de l'avenir de l'association et délibérer en vue de l'assemblée générale annuelle.
Source: Nathanaël Ackerman

Une rencontre inspirante au cœur de l’économie sociale et numérique

Installée entre Compiègne et Soissons, l’Hermitage constitue un écosystème local innovant où maraîchers, forestiers, associations et fablabs cohabitent.
Ce lieu d’expérimentation sociale et écologique a offert un cadre idéal pour réfléchir à la transition numérique solidaire.

La reprise des événements en présentiel, après deux années de crise sanitaire, a permis à de nombreux membres de se retrouver enfin “autour du feu” — littéralement.

“Ce moment de partage a montré que notre communauté, bien que plurielle, reste profondément unie par la volonté d’un numérique d’intérêt général.”
Équipe du Social Good Accelerator

Des ateliers constructifs pour accélérer la transition numérique de l’économie sociale

Réunis en groupes de travail collaboratifs, les participants ont échangé sur :

  • les valeurs fondatrices du SOGA,

  • les besoins de ses membres,

  • et les axes prioritaires de développement pour les années à venir.

Les discussions ont permis de croiser les expertises de l’économie sociale, du numérique, de la tech et des affaires publiques, donnant lieu à des propositions concrètes pour renforcer la coopération entre acteurs.

Situé entre Compiègne et Soissons, l’Hermitage est au coeur d’un écosystème local innovant où se côtoient des maraîchers, des forestiers, des associations et des geeks du FabLab.

 

Source: Thomas Brisbart, Social Good Accelerator

Bilan 2021 et perspectives 2022-2023

L’Assemblée générale du 18 juin 2022 a permis de valider à l’unanimité le rapport d’activité et le rapport financier 2021, marquant une année charnière pour l’association.

Parmi les réalisations phares de 2021 :

Le Social Tech Atlas

Projet emblématique de l’année, soutenu par la Ville de Paris et Aésio Mutuelle, le Social Tech Atlas est une carte interactive recensant les organisations européennes de l’économie sociale proposant des solutions technologiques ou accompagnant la transformation numérique du secteur.
Présenté lors du Sommet EUSES à Mannheim en mai 2021, il constitue une référence unique pour cartographier la Social Tech européenne.

La Social Tech Academy

Initialement conçue comme un cycle de webinaires, la Social Tech Academy a évolué vers une véritable plateforme de formation sur les métiers du numérique social.
Son objectif : outiller et former les acteurs de l’économie sociale aux compétences digitales nécessaires à la transition du secteur.

Des groupes de travail devenus programmes

Les groupes de travail ont été réorganisés en programmes thématiques afin de structurer l’action du SOGA selon son triptyque stratégique :

  • VOICE – plaidoyer et affaires publiques,
  • LEARN – formation et compétences numériques,
  • CONNECT – communauté et coopération européenne.

Cette évolution témoigne d’une maturité organisationnelle et d’une vision à long terme partagée par les membres.
Les documents officiels (rapports d’activité et financier 2021) sont disponibles :

Lire le rapport d’activité en français

Read the activity report in english

Un collectif en mouvement

Ces deux journées ont confirmé le dynamisme et la cohésion de la communauté SOGA.
Entre discussions stratégiques et moments conviviaux, les participants ont réaffirmé leur engagement à faire du numérique un levier de transformation sociale.

“L’Hermitage a été plus qu’un lieu : un laboratoire vivant de ce que nous défendons — l’alliance entre innovation, solidarité et écologie.”

La communauté du Social Good Accelerator a travaillé pendant deux jours sur l'avenir de l'association dans un lieu inspirant.
Source: Social Good Accelerator
The Social Good Accelerator joins the Pact for Skills!

Le Social Good Accelerator rejoint le pacte pour les compétences !

Le Social Good Accelerator rejoint le pacte pour les compétences !

Fin 2020, les commissaires européens Breton et Schmit ont rendu public le coeur de la stratégie pour la montée en compétences dans l’Union européenne qu’est le pacte pour les compétences (ou Pact for Skills). Ils ont fait appel à toutes les organisations européennes engagées dans la montée en compétences des individus pour répondre aux besoins de l’UE en matière de compétences. Mais alors, que revêt cette ambition ? Et surtout, que cela signifie t-il que le Social Good Accelerator y soit intégré ?

Pact for Skills
Le commissaire Nicolas Schmit présente le pacte pour les compétences pendant un évènement organisé par AllDigital, un partenaire et membre du SOGA
Source: AllDigital
Conference FNAF 2021
Le bâtiment Berlaymont de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique
Source: Creative commons

Entre ambitions fortes et approche nouvelle
Le pacte pour les compétences s’inscrit d’abord dans le contexte de relance économique après la crise pandémique, ainsi que par les ambitions européennes en matière de transitions écologique et numérique. Par ce biais, l’Union européenne souligne le rôle capital des compétences dans ces défis qui attendent son économie. Cette forte ambition se traduit par la volonté de réunir sous une même bannière toutes les organisations du continent. L’objectif est qu’elles travaillent « de concert à s’engager clairement à investir dans la formation de toutes les personnes en âge de travailler dans toute l'Union ».

M. Schmit, commissaire à l’Emploi et aux Droits sociaux, a affirmé que « les compétences doivent être un élément clé de la stratégie » des employeurs dans l’UE. M. Breton, commissaire au Marché intérieur, a poursuivi en soulignant l’importance des « talents européens, qui sont au soeur de notre résilience industrielle et seront le moteur de la relance économique » de demain.

Un pacte pour s’ancrer dans l’économie européenne de demain
Toute organisation qui souhaite intégrer le pacte pour les compétences doit aussi signer une charte, qui présente une vision commune sur les formations de qualité et sur les objectifs de ce pacte. En adhérant à ce dernier, les parties prenantes auront accès à des ressources et des plateformes de mise en réseau. De plus, l’UE fournira des informations sur les orientations à court terme des programmes européens, dont la résilience reste en son coeur.

En introduisant de grands partenariats au sein de mêmes écosystèmes, le pacte pour les compétences s’inscrit dans cette recherche par les pouvoirs européens d’une compétitivité durable, d’équité sociale et de résilience. Ces objectifs se traduisent ainsi par cette volonté de la Commission européenne de mobiliser des ressources, ainsi que d’encourager les parties concernées par ce pacte à prendre des mesures en faveur de la reconversion, de la montée en compétence et de la formation continue. Néanmoins, cela ne doit pas entrer créer des entraves aux transitions écologique et numérique, ni aux stratégies de développement locales et régionales.

A travers la nouvelle stratégie industrielle européenne, l’importance des compétences à été reconnue dans les économies européennes en transitions. Les projets du Social Good Accelerator, que sont le Social Tech Atlas et la Social Tech Academy, viennent s’inscrire dans ce souhait d’offrir aux citoyennes et aux citoyens de l’Union les communs et les compétences nécessaires à l’économie sociale, solidaire (et numérique) de demain. Le pacte pour les compétences reste ouvert à toute organisation menée par cette philosophie de construire l’avenir ensemble.

 

Sources et liens utiles :

- Communiqué de presse, Le Pacte pour les compétences : mobiliser tous les partenaires pour investir dans les compétences, Commission européenne, Bruxelles, 2020.

La Charte du pacte pour les compétences (en anglais)

 – Le formulaire pour rejoindre le pacte pour les compétences (en anglais)

Dons : les nouvelles manières de donner

Dons : les nouvelles manières de donner

Dons : les nouvelles manières de donner

Les nouvelles technologies transforment en profondeur les façons de donner.
Si les chèques et collectes caritatives traditionnelles n’ont pas disparu, de nouvelles pratiques émergent, portées par une génération connectée et créative.
Selon l’union France Générosités, la moitié des dons sont désormais réalisés par des personnes de moins de 35 ans — principalement via Internet, les plateformes de financement participatif ou les collectes en ligne.

Ces évolutions traduisent un changement de culture : le don devient plus rapide, plus local et plus personnalisé.
Tour d’horizon de six de ces (ré)inventions solidaires.

Paying cashless for a coffee
Une personne paie avec son téléphone pour commander un café (photo d’illustration)
Source: Wikimedia Commons

Donner sans contact : le paiement “cashless”

L’arrivée du paiement sans contact sur smartphone bouleverse les habitudes de consommation et… de générosité.
Avec la diminution de la circulation des billets — en France, trois distributeurs automatiques ferment chaque jour — une question se pose :

Comment soutenir les plus précaires lorsque les dons de rue deviennent impossibles ?

Aux Pays-Bas, des organisations de l’économie sociale ont innové : à Amsterdam, un système de dons sans contact permet de soutenir les personnes sans-abri.
Une expérimentation prometteuse, qui interroge sur la portée réelle des dons numériques pour les bénéficiaires.

Les assistants vocaux au service de la collecte

En 2018, le Téléthon a permis de faire un don via Alexa, l’assistant vocal d’Amazon.
Un simple ordre vocal suffit désormais pour contribuer à une cause depuis son domicile.
Si cette pratique reste marginale — pour des raisons éthiques, économiques ou techniques — elle ouvre la voie à de nouveaux usages du don, plus accessibles et plus spontanés.
Certaines associations ont d’ailleurs pérennisé cette méthode après des résultats encourageants.

Les micro-dons en caisse : arrondir pour agir

Les micro-dons au passage en caisse sont devenus une forme populaire de solidarité du quotidien.
Depuis leur introduction en 2016, ces dispositifs de “l’arrondi solidaire” ont permis de collecter plusieurs dizaines de millions d’euros au profit d’associations locales et nationales.

Ce succès s’explique par la simplicité du geste et le sentiment d’utilité immédiate : donner à une structure proche de soi, dans un cadre familier, sans contrainte administrative.
Un modèle vertueux, où chaque centime compte.

Cans in supermarket
Une allée de supermarché dans la ville de Recife, Brésil (photo d’illustration)
Source: Wikimedia Commons

Les crypto-dons : philanthropie 3.0

Avec la démocratisation du bitcoin et d’autres crypto-monnaies, de nouvelles formes de crypto-philanthropie émergent.
Certaines ONG et fondations acceptent désormais des dons en actifs numériques, notamment en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord, où ces dons représentent près de 2 % du total.

Bien que controversée, cette pratique ouvre la philanthropie à de nouveaux publics : jeunes investisseurs, communautés numériques et porteurs de projets open source.
Elle soulève aussi des enjeux cruciaux de traçabilité, de transparence et d’impact environnemental.

Connection
Une personne essaie de se connecter à Facebook sur un téléphone portable (photo d’illustration)
Source: Wikimedia Commons

Les réseaux sociaux, catalyseurs de solidarité

Depuis 2015, les boutons de don intégrés à Facebook, Instagram et TikTok ont permis de collecter plusieurs milliards d’euros au profit de grandes causes : lutte contre le COVID-19, recherche médicale, défense des droits humains…

Ces dispositifs ont explosé en 2020, en plein cœur des crises sanitaires et sociales.
Les influenceurs ont joué un rôle majeur dans la mobilisation des communautés pour soutenir les minoritaires opprimées, la reforestation ou les actions de la Croix-Rouge.

Les plateformes expérimentent aussi de nouvelles formes de don “gratuit” :

regarder une publicité ou interagir avec du contenu pour financer automatiquement une action sociale.

Les jeux vidéo solidaires : le “charity gaming”

Durant les confinements de 2020, les plateformes de streaming comme Twitch ont servi de relais à une philanthropie ludique et collective.
Des joueurs professionnels ont organisé des sessions caritatives permettant de récolter près de 80 millions d’euros reversés à des organisations telles que l’Institut Pasteur.

Cette tendance, appelée charity gaming, incarne une nouvelle génération d’engagement, plus immersive et participative.

European flags
Des joueurs échangent lors d’une conférence de la Gamescon, un événement dédié aux jeux vidéos à Cologne, Allemagne
Source: Wikimedia Commons

Vers un don plus rapide, local et accessible

Ces innovations prouvent que le don n’a jamais été aussi créatif et hybride.
Le numérique transforme la philanthropie en une expérience accessible à tous, où l’acte de donner devient simple, réactif et participatif.

Le Social Good Accelerator milite pour que ces nouveaux outils servent des valeurs d’inclusion, de sobriété et d’éthique.
Son objectif : rendre la philanthropie numérique ouverte à toutes les échelles, au service d’un numérique utile, équitable et commun.

Sources :

– Usbek et Rica, Chaise à don, caritative gaming, crypto-philanthropie… : 6 manières d’être généreux qui ont de l’avenir, France Générosités, 2021

FAQ — Nouvelles formes de don et philanthropie numérique

Qu’est-ce qu’un micro-don ?

Un micro-don est une contribution de faible montant, souvent arrondie à la caisse ou ajoutée à un achat en ligne.
Il permet à chacun de soutenir facilement des causes locales ou nationales sans contrainte administrative.

Les crypto-dons sont-ils légaux ?

Oui, dans la plupart des pays européens, les dons en crypto-monnaie sont autorisés mais encadrés.
Les associations doivent garantir la traçabilité des transactions et déclarer leur valeur en euros.
Certains États (comme la France) travaillent à mieux réguler ces pratiques pour éviter les dérives financières.

Comment les réseaux sociaux financent-ils des causes solidaires ?

Les plateformes comme Facebook ou Instagram prélèvent zéro commission sur les dons caritatifs réalisés via leurs outils intégrés.
Elles collaborent avec des organisations certifiées pour garantir la transparence.
Les utilisateurs peuvent ainsi soutenir directement une association en un clic.

Le paiement sans contact peut-il remplacer le don de rue ?

Pas totalement.
Mais des initiatives comme celles menées à Amsterdam prouvent qu’il est possible d’adapter le geste de solidarité à l’ère du numérique.
Le défi reste de maintenir le lien humain entre donateur et bénéficiaire.

Pourquoi le SOGA s’intéresse-t-il à ces nouveaux modes de don ?

Parce que la philanthropie numérique fait partie intégrante de la transition solidaire.
Le SOGA souhaite rendre le don plus inclusif, en soutenant les outils open source, les modèles mutualisés et les technologies à impact social.
Objectif : que donner devienne un acte collectif, accessible et durable.

Un nouveau Conseil d’administration pour le SOGA

Un nouveau Conseil d’administration pour le SOGA

Un nouveau Conseil d’administration pour le Social Good Accelerator : pluralité, engagement et renouveau

Le 30 juin 2021, l’Assemblée générale ordinaire du Social Good Accelerator (SOGA) a élu à l’unanimité son nouveau Conseil d’administration, marquant une étape importante dans la structuration de l’association.
Réunis pour la première fois le 25 août 2021, les administrateurs ont posé les bases d’une nouvelle dynamique collégiale, à la hauteur des ambitions européennes du SOGA.

Capture d’écran CA 25 août 2021
Capture d'écran de la première réunion du nouveau conseil d'administration du SOGA, le 25 août 2021

Un conseil d’administration pluraliste, complémentaire et engagé

Le nouveau Conseil d’administration du SOGA se veut à l’image de son projet : divers, militant et collectif.
Ses 20 administrateurs réunissent des profils variés issus de l’économie sociale, du monde juridique, de la recherche, du numérique responsable ou encore de l’innovation sociale.

Certains étaient déjà membres du précédent conseil, d’autres ont rejoint l’aventure cette année.
Cette diversité de parcours et d’expertises permet de renforcer la gouvernance et d’enrichir la réflexion stratégique de l’association.

“Nous voulons incarner une gouvernance ouverte, européenne et coopérative, à l’image de la Social Tech que nous défendons.”
Jeanne Bretécher, présidente du SOGA

Un bureau renouvelé et une gouvernance renforcée

À l’issue des présentations, le bureau exécutif a été élu à l’unanimité :

  • Jeanne Bretécher, présidente réélue ;

  • Gabriela Martin, vice-présidente en charge des affaires publiques ;

  • Lila Senta-Loÿs, nouvelle trésorière ;

  • Jérôme Giusti, secrétaire général.

Les sortants Laura Frantz (trésorière) et Sylvain Reymond (vice-président) ont choisi de ne pas se représenter, en raison de leurs nombreux engagements, tout en continuant à soutenir les travaux du SOGA.

Cette nouvelle équipe dirigeante marque la maturité institutionnelle du Social Good Accelerator et son ancrage dans une gouvernance stable, paritaire et collégiale.

Deux premières salariées et une organisation repensée

Le Conseil d’administration a également validé à l’unanimité l’embauche des deux premières salariées de l’association, près de trois ans et demi après sa création.
Anciennes stagiaires du SOGA, elles seront désormais chargées respectivement de :

  • la coordination communautaire et communication ;

  • les affaires publiques et européennes.

Ce recrutement structure le développement du SOGA, désormais doté d’une équipe opérationnelle pérenne, capable d’accompagner la croissance de ses projets européens.

Cinq groupes de travail thématiques pour une gouvernance participative

Le SOGA a adopté un nouveau mode de fonctionnement basé sur la collégialité et la coopération.
Cinq groupes de travail ont été créés, chacun piloté par un collège d’administrateurs :

  1. Affaires publiques
  2. Recherche et plaidoyer
  3. Communauté européenne
  4. Développement et partenariats
  5. Compétences et formation

Ces groupes sont ouverts à tous les membres de l’association souhaitant s’impliquer dans la vie collective.
Ce fonctionnement favorise une gouvernance partagée et une meilleure circulation des expertises, tout en consolidant la cohérence des actions du SOGA au service de son triptyque stratégique :
VOICE – LEARN – CONNECT.

FAQ — Gouvernance du Social Good Accelerator

Combien de membres compte le Conseil d’administration du SOGA ?

Le Conseil d’administration comprend 20 membres issus de différents secteurs de l’économie sociale, du numérique responsable et de la recherche.

Qui compose le bureau exécutif ?

Le bureau élu en 2021 est composé de :

  • Jeanne Bretécher, présidente
  • Gabriela Martin, vice-présidente
  • Lila Senta-Loÿs, trésorière
  • Jérôme Giusti, secrétaire général
Quelle est la mission du nouveau bureau ?

Le bureau a pour mission de piloter la stratégie et la vision à long terme du SOGA, tout en soutenant le développement opérationnel de ses projets européens et de ses actions de plaidoyer.

Comment fonctionne la gouvernance participative ?

Les groupes de travail permettent à chaque administrateur et membre de s’impliquer selon ses compétences et ses intérêts, en contribuant activement aux projets collectifs du SOGA.

Pourquoi ces changements sont-ils importants ?

Ils marquent une étape de structuration décisive pour l’association :

  • renforcement de la gouvernance,
  • arrivée des premières salariées,
  • création d’une dynamique collégiale,
  • et consolidation du modèle coopératif du SOGA à l’échelle européenne.

SOGA EU 2020 Press Release – New ambitions, new team and sponsorship of Axelle Lemaire

Paris-Brussels, 26 October 2020
 

On the occasion of its annual General Assembly and its autumn Board of Directors, the SOGA EU (Social Good Accelerator EU) reaffirms its ambitions in favour of the digital transition of general interest actors in Europe. In order to achieve them, the association is renewing its Board of Directors and its Bureau: Axelle Lemaire, former Secretary of State in charge of digital and innovation within the French government and director of Terra numerata, associated with the Roland Berger law firm, has become the association’s patron. Alongside Jeanne Bretécher, President of the movement and Nils Pedersen, Vice-President in charge of Research and Institutional Affairs, Sylvain Reymond becomes Vice-President in charge of Development and Partnerships and Laura Frantz becomes Treasurer.

 
Created in March 2018, the Social Good Accelerator is a European movement that currently brings together 33 associations and social enterprises as well as 35 committed citizens between Paris, Lisbon and Brussels to accelerate the technological transition of general interest organisations in Europe. An increasing number of these actors are committed within this movement to ensure that organisations of social economy and civil society are fully recognised as players in the European technological transition, highlighting the non-profit and solidarity-based digital culture, exploring the conditions for cooperation between the social economy and the technological sector and organising the influence of European Social and Solidarity Economy (SSE) organisations in Brussels.

 

New European ambitions

In only two and a half years of its existence, SOGA EU has managed to organise the first Social Innovation Village at the Web Summit in 2018 (Lisbon) with the support of the European Commission to promote alternative models from SSE in Europe to Tech actors. At the end of 2019 it published a first study on cooperation between social utility and tech actors in Europe. 
 
Last spring, the movement and its members were consulted by the European Commission on the Data and AI strategies. At the same time, it launches the SOGA EU Academy, a peer-to-peer digital acculturation webinar programme for SSE organisations. 
 
On the basis of this initial assessment and these major successes, the association will intensify its action in the coming months with :
 
A mapping of the European actors of the digital transition in the Social and Solidarity Economy
The second part of our research work on cooperation between SSE and Tech actors in Europe, which will consist in analysing the contributions of the European tech sector
Active participation in the definition of the digital transition section of the European Plan for the Social Economy, which will be unveiled in Mannheim in May 2021 by the European Commissioner for Employment Nicolas Schmit, advised by Nicolas Hazard (INCO).
 

A strengthened  Governance

To achieve these new ambitions, the SOGA EU is renewing and consolidating its governance in depth while ensuring that it is representative of the stakeholders. 
 
Six new directors have joined the structure and support its expertise: Aurélien Beaucamp, President of AIDES and CSR Director of Page Group France; Emma Ghariani, Director General of SCIC la MedNum; Laure Vicard, Director of Innovation of Emmaus France; Denis Pansu, Director of Programmes of the Fondation Internet Nouvelle Génération; and Laura Franz, DAF-DRH of ProBonoLab.
 
Alongside Jeanne Bretécher, President, and Nils Pedersen, Vice-President, Sylvain Reymond also becomes Vice-President of the movement. Lila Senta Loys becomes Secretary and Laura Frantz, Treasurer.







Axelle Lemaire, former Secretary of State for Digital (2014-2017), joins the association as Main Sponsor and intends to give a new dimension to the Movement:



About the Social Good Accelerator Europe

 
The Social Good Accelerator EU is a European movement that brings together 33 associations and social enterprises and 35 committed citizens between Paris, Lisbon and Brussels to accelerate the technological transition of public interest organisations in Europe. 
 
In order for general interest organisations to be fully recognised as actors of the European technological transition, we highlight the non-profit and solidarity-based digital culture, explore the conditions of cooperation between social economy and technology sector and organise the influence of SSE organisations in Brussels. 
 

Our legal entity members (2020)




————————-

 

Contact presse

Jeanne Bretécher, Présidente

contact (a) socialgoodaccelerator.eu