A short review of the SOGA General Assembly and Annual Seminar in June 2022

Un bref aperçu de l'Assemblée générale du SOGA et de son Séminaire annuel en juin 2022

Retour sur l’assemblée générale et le séminaire annuel du Social Good Accelerator

Les 17 et 18 juin, plusieurs membres du Social Good Accelerator se sont réunis à l'Ermitage, situé sur la commune d'Autrêches, dans le département de l'Oise pour la tenue de son assemblée générale et de son séminaire annuel. Au-delà du cadre inspirant que constitue ce lieu, les membres présents en ont profité pour faire éclore de nouvelles idées pour l'avenir de l'association. Voici un résumé de deux jours riches en discussions et en décisions.

La communauté de Social Good Accelerator s'est réunie à Autrêches (Oise) pour discuter de l'avenir de l'association et délibérer en vue de l'assemblée générale annuelle.
Source: Nathanaël Ackerman

Des ateliers constructifs pour accélérer la transition numérique de l’ESS
La reprise d’évènements en présenciel, qui ne fut guère à l’agenda depuis la crise sanitaire, a permis de retrouver un certain nombre de membres. En petit comité, le groupe de personnes engagées qui s’est rapidement formé fut aussi remarquablement représentatif de la communauté de l’association, c’est-à-dire divers, pluriel mais uni dans ses objectifs.

Des structures de l’ESS, du numérique, de la Tech et des affaires publiques ont été représentées autour de la table (ou plutôt, autour du feu). Cela a permis d’évoquer l’intérêt que les membres portent pour les travaux de l’association, et surtout les raisons de leur engagement.

Des perspectives pour 2022 et 2023, des retours sur 2021
L’assemblée générale a été l’occasion de revenir sur les projets qui étaient à l’agenda de l’association en 2021. A commencer par le Social Tech Atlas, qui a occupé une grande partie du premier semestre de l’année, et dont la réalisation a notamment été permis grâce au soutien de la ville de Paris et d’Aésio Mutuelle. Pour rappel, le Social Tech Atlas est une carte interactive qui vise à regrouper les organisations européennes de l'économie sociale qui offrent des solutions ou des services technologiques, ainsi que des opérateurs qui soutiennent les organisations de l'économie sociale dans leur transformation numérique. Ce projet a été présenté à l’occasion du sommet EUSES de Mannheim en mai 2021.

Ensuite, le projet Social Tech Academy a changé de visage en 2021, passant d’un cycle de webinaires à l’ambition de devenir une plateforme de ressources en lignes sur les métiers de la Social Tech.

Enfin, les travaux des différents groupes de travail, renommés en programmes, ont été soulignés, notamment au regard de leur richesse et de leur pertinence dans le contexte clé de 2021 pour l’économie sociale.

Situé entre Compiègne et Soissons, l’Hermitage est au coeur d’un écosystème local innovant où se côtoient des maraîchers, des forestiers, des associations et des geeks du FabLab.

 

Source: Thomas Brisbart, Social Good Accelerator

A l’occasion de l’assemblée générale ordinaire, qui s’est déroulée le 18 juin 2022, les membres ont approuvé à l’unanimité le rapport d’activité 2021 de l’association ainsi que le rapport financier pour cette même année, qui a constitué un véritable tournant pour l’association. Ces documents sont disponibles de manière ouverte à toutes et à tous.

La communauté du Social Good Accelerator a travaillé pendant deux jours sur l'avenir de l'association dans un lieu inspirant.
Source: Social Good Accelerator
The Social Good Accelerator joins the Pact for Skills!

Le Social Good Accelerator rejoint le pacte pour les compétences !

Le Social Good Accelerator rejoint le pacte pour les compétences !

Fin 2020, les commissaires européens Breton et Schmit ont rendu public le coeur de la stratégie pour la montée en compétences dans l’Union européenne qu’est le pacte pour les compétences (ou Pact for Skills). Ils ont fait appel à toutes les organisations européennes engagées dans la montée en compétences des individus pour répondre aux besoins de l’UE en matière de compétences. Mais alors, que revêt cette ambition ? Et surtout, que cela signifie t-il que le Social Good Accelerator y soit intégré ?

Pact for Skills
Le commissaire Nicolas Schmit présente le pacte pour les compétences pendant un évènement organisé par AllDigital, un partenaire et membre du SOGA
Source: AllDigital
Conference FNAF 2021
Le bâtiment Berlaymont de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique
Source: Creative commons

Entre ambitions fortes et approche nouvelle
Le pacte pour les compétences s’inscrit d’abord dans le contexte de relance économique après la crise pandémique, ainsi que par les ambitions européennes en matière de transitions écologique et numérique. Par ce biais, l’Union européenne souligne le rôle capital des compétences dans ces défis qui attendent son économie. Cette forte ambition se traduit par la volonté de réunir sous une même bannière toutes les organisations du continent. L’objectif est qu’elles travaillent « de concert à s’engager clairement à investir dans la formation de toutes les personnes en âge de travailler dans toute l'Union ».

M. Schmit, commissaire à l’Emploi et aux Droits sociaux, a affirmé que « les compétences doivent être un élément clé de la stratégie » des employeurs dans l’UE. M. Breton, commissaire au Marché intérieur, a poursuivi en soulignant l’importance des « talents européens, qui sont au soeur de notre résilience industrielle et seront le moteur de la relance économique » de demain.

Un pacte pour s’ancrer dans l’économie européenne de demain
Toute organisation qui souhaite intégrer le pacte pour les compétences doit aussi signer une charte, qui présente une vision commune sur les formations de qualité et sur les objectifs de ce pacte. En adhérant à ce dernier, les parties prenantes auront accès à des ressources et des plateformes de mise en réseau. De plus, l’UE fournira des informations sur les orientations à court terme des programmes européens, dont la résilience reste en son coeur.

En introduisant de grands partenariats au sein de mêmes écosystèmes, le pacte pour les compétences s’inscrit dans cette recherche par les pouvoirs européens d’une compétitivité durable, d’équité sociale et de résilience. Ces objectifs se traduisent ainsi par cette volonté de la Commission européenne de mobiliser des ressources, ainsi que d’encourager les parties concernées par ce pacte à prendre des mesures en faveur de la reconversion, de la montée en compétence et de la formation continue. Néanmoins, cela ne doit pas entrer créer des entraves aux transitions écologique et numérique, ni aux stratégies de développement locales et régionales.

A travers la nouvelle stratégie industrielle européenne, l’importance des compétences à été reconnue dans les économies européennes en transitions. Les projets du Social Good Accelerator, que sont le Social Tech Atlas et la Social Tech Academy, viennent s’inscrire dans ce souhait d’offrir aux citoyennes et aux citoyens de l’Union les communs et les compétences nécessaires à l’économie sociale, solidaire (et numérique) de demain. Le pacte pour les compétences reste ouvert à toute organisation menée par cette philosophie de construire l’avenir ensemble.

 

Sources et liens utiles :

- Communiqué de presse, Le Pacte pour les compétences : mobiliser tous les partenaires pour investir dans les compétences, Commission européenne, Bruxelles, 2020.

La Charte du pacte pour les compétences (en anglais)

 – Le formulaire pour rejoindre le pacte pour les compétences (en anglais)

Donations: the new ways to give

Dons: de nouvelles manières de donner

Dons: de nouvelles manières de donner

Les nouvelles technologies viennent changer les manières de donner. Bien que les chèques et la collecte caritative sont loin d’avoir tiré leur révérence dans le don, le syndicat France générosités a recensé des nouvelles manières de donner pleines d’avenir. Alors que jusqu’il y a peu, les dons étaient surtout effectués par des personnes les plus âgées, qualifiées et pratiquantes, ce constat ne semble plus à jour. La moitié d’entre eux est désormais assurée pour moitié par des personnes de moins de 35 ans. Pour la plupart de ces donatrices et donateurs, ces dons s’effectuent sur Internet via des sites de crowdfunding ou encore des cagnottes en ligne pour financer divers projets ou structures sociales.

Focus sur six de ces (ré)inventions.

Paying cashless for a coffee
Une personne paie avec son téléphone portable pour payer un café (photo illustrative)
Source: Wikimedia Commons

L’essor grandissant du cashless
Cette technologie, arrivée il y a quelques années sur certains smartphones, compte bien bouger les lignes de paiement. En conséquence, nombre de distributeurs de billets ferment chaque jour dans le monde. En France, en moyenne 3 d’entre eux sont concernés par jour.

Alors, une question se pose: si la circulation de monnaie fiduciaire diminue, qu’adviendra t-il des dons informels de rue ? Aux Pays-Bas, des initiatives d’organisations de l’économie sociale sont là aussi innovantes. A Amsterdam, un système de don cashless a été mis en place pour aider les personnes victimes du sans-abrisme. Reste à savoir si cette initiative aidera davantage ces personnes que les formes de dons jusqu’alors conventionnelles.

 

Assistants vocaux et récolte de fonds
En 2018, le Téléthon a proposé de faire des dons via Alexa, l’assistante vocale d’Amazon. En bref, en lançant une requête à cet objet (ou parfois même à un smartphone), il est possible d’effectuer un don rapidement. Une initiative récente mais qui élargit bien les possibilités de dons, bien que la majorité des foyers est encore loin d’avoir un assistant vocal, tant pour des raisons éthiques que pour leur utilité jugée limitée. Néanmoins, ces nouvelles formes de don semblent déjà avoir porté leurs fruits, puisque cette pratique semble avoir été pérennisée dans le temps par les organisations l’utilisant.

Les micro-dons à la caisse du supermarché
Pour nombre d’entre eux, les donatrices et donateurs préfèrent en majorité donner à des entités locales - et notamment celles qui se mobilisent dans le cadre de collectes. Sans doute parce que beaucoup jugent que le don à une grande asso reste un geste certes important, mais par lequel on ne se sent pas forcément utile. En s’associant à certaines enseignes de grande distribution, l’arrondi en caisse instauré en 2016 a permis de récolter plusieurs dizaines de millions d’euros à destination de nombreuses associations. Là encore, le micro-don a de beaux jours devant lui !

Crypto-dons et autres monnaies
Des Etats ont récemment autorisé, à des degrés variables, l’utilisation du bitcoin dans certaines transactions. Des organisations liées au don ont fait le pari de se lancer dans le don en crypto-monnaie, et notamment en bitcoin. Ce type de monnaie, bien que peu usité en Europe, l’est davantage dans certains pays d’Afrique et d’Amérique du Nord, où ils représentent près de 2% des dons.

Cans in supermarket
Un rayon de supermarché dans la ville de Recife, au Brésil (photo illustrative) 
Source: Wikimedia Commons
Connection
Quelqu'un souhaite se connecter sur Facebook sur son téléphone portable
Source: Wikimedia Commons

Les réseaux sociaux, l'influence et le don
L’instauration récente de boutons de dons sur des plateformes telles que Facebook, Instagram ou TikTok ont permis de récolter plusieurs millards d’euros. Cet argent sera ensuite reversés à des associations travaillant pour un fonds d’urgence dans la lutte contre la Covid-19, dans la recherche vaccinale ou encore dans le financement d’hôpitaux.

Néanmoins, bien qu’installé en 2015, les boutons d’appel au don sur ces réseaux ont surtout gagné du terrain en 2020 suite aux différentes crises. Ainsi, de nombreux influenceurs et influenceuses ont utilisé de leur notoriété au profit de minorité opprimées, de la lutte contre la déforestation ou encore pour aider la Croix-Rouge.
Les réseaux offrent aussi d’autres formats originaux comme les dons gratuits. Aussi étonnant que cela puisse paraître, le principe est simple: regarder une publicité en vidéo pour financer une action sociale.

Les donations à travers les jeux-vidéos
Les jeux-vidéos ont été un moyen de se mobiliser pendant les confinements de 2020. En effet, des millions d’euros ont pu être collectés par la mobilisation de joueurs pros via la plateforme Twitch. Les dons amassés ont ensuite été versés à des organisations caritatives, comme l’Institut Pasteur. En 2020, Twitch a réuni près de 80 millions d’euros de dons à travers des sessions de jeu à but non lucratif.

European flags
Des joueurs discutent lors d'une conférence lors de la Gamescom,
un évènement spécialisé sur les jeux-vidéos à Cologne, en Allemagne
Source: Wikimedia Commons

Il s’agit là de nombreuses innovations qui prouvent que le don sera plus que jamais aussi local que rapide dans sa forme. D’autres formes innovantes viennent aussi créer un lien plus personnel et ludique dans le don, comme à travers les jeux-vidéos. Bref, le don a encore de beaux jours devant lui.

Cet article ne vise absolument pas à être un éditorial visant à la promotion des plateformes et organisations ici mentionnées. Les valeurs du Social Good Accelerator sont d’ailleurs à l’encontre même de celles de certaines plateformes mentionnées ici. Néanmoins, dans un souci de pluralité et de promotion d’outils novateurs que celles-ci peuvent mettre en place, le SOGA espère que ces innovations permettront de faire germer des initiatives encore plus sociales et révolutionnaires.
Dans sa vision de transition numérique pour les organisations sociales et solidaires, l’association a pour souhait de rendre le don accessible via d’autres moyens existants et novateurs, permettant de rendre la philanthropie accessible à toutes et tous, ainsi qu’à des échelles variées.

Sources:

– Usbek et Rica, Chaise à don, caritative gaming, crypto-philanthropie… : 6 manières d’être généreux qui ont de l’avenir, France Générosités, 2021

First renewed board of the Social Good Accelerator

Premier conseil d'administration renouvelé du Social Good Accelerator

Premier conseil d'administration renouvelé du Social Good Accelerator

Le 25 août dernier, le conseil d'administration nouvellement élu à l'unanimité le 30 juin dernier lors de l'assemblée générale ordinaire a eu lieu. Cette première réunion intervient lors d’un véritable tournant pour l’association. L’occasion a été de se pencher sur ces différentes thématiques clés pour le SOGA et son agenda chargé.

Capture d’écran CA 25 août 2021
Capture d'écran de la première réunion du nouveau conseil d'administration du SOGA, le 25 août 2021

Pluriel, complémentaire et militant
C’est ainsi que se veut ce nouveau conseil d’administration du SOGA. Les 20 administratrices et administrateurs ont toutes et tous un profil unique axé autour de formations et d’expériences autant diverses qu’engagées. Certaines et certains d’entre eux furent membres du dernier CA, tandis que de nouveaux visages sont venus rejoindre cette équipe hétéroclite. C’est ce qui a aussi été mis en exergue lors des présentations individuelles de chaque membre du CA.

En effet, entre des profils plus juridiques, d’autres plus axés sur le militantisme associatif ou encore la RSE et le coopérativisme, le conseil d’administration de l’association se veut plus que jamais divers pour mutualiser toutes ses forces et ce que ses membres ont à offrir.

Un nouveau bureau fraîchement élu
Après ce temps de présentation accordé à tous les membres du conseil d’administration, un nouveau bureau a été proposé et élu. Laura Frantz et Sylvain Reymond n’ont pas renouvelé leurs candidatures aux postes respectifs de trésorière et de vice-président au regard de leurs engagements déjà nombreux. De ce fait, Jeanne Bretécher a été réélue au poste de présidente et Gabriela Martin à celui de vice-présidente en charge des affaires publiques. Lila Senta-Loÿs a quant à elle été élue au poste de trésorière pour être remplacée par Jérôme Giusti qui reprend les fonctions de secrétaire. Les postes qui étaient donc à pouvoir ont trouvé preneur avec ce nouveau bureau élu à l’unanimité des voix et désormais composé de quatre membres au total.

Le conseil d’administration a ensuite statué favorablement et à l’unanimité sur l’embauche de deux personnes. Cette décision vient marquer un pas important pour l’association, puisqu’elle est désormais dotée de sa première équipe salariée, près de trois ans et demi après sa création. Les deux anciens stagiaires seront respectivement en chargé de la communauté et des affaires publiques, et notamment actifs sur les projets à venir pour l’association.

Enfin, une restructuration du fonctionnement de l’association a été décidée. D’abord, cinq groupes de travail se répartissent le travail de l’organisation (Affaires publiques, Recherche, Communauté européenne, Développement et partenariats, Compétences). Au sein de chacun d’eux se formera un collège d’administrateurs, qui viendra piloter et axer les travaux du groupe de travail si nécessaire. Ce nouveau fonctionnement permettra d’accorder une place plus importante aux administratrices et administrateurs, qui sauront apporter une expertise certaine dans leurs domaines de prédilection. En plus de cela, cette restructuration viendra enclencher une dynamique d’autant plus forte par ce fonctionnement collégial des groupes de travail, rappelons-le, que chaque membre de l’association peut rejoindre.

Liens pertinents:

Plus d'informations sur le nouveau bureau et le conseil d'administration

SOGA EU 2020 Press Release – New ambitions, new team and sponsorship of Axelle Lemaire

Paris-Brussels, 26 October 2020
 

On the occasion of its annual General Assembly and its autumn Board of Directors, the SOGA EU (Social Good Accelerator EU) reaffirms its ambitions in favour of the digital transition of general interest actors in Europe. In order to achieve them, the association is renewing its Board of Directors and its Bureau: Axelle Lemaire, former Secretary of State in charge of digital and innovation within the French government and director of Terra numerata, associated with the Roland Berger law firm, has become the association’s patron. Alongside Jeanne Bretécher, President of the movement and Nils Pedersen, Vice-President in charge of Research and Institutional Affairs, Sylvain Reymond becomes Vice-President in charge of Development and Partnerships and Laura Frantz becomes Treasurer.

 
Created in March 2018, the Social Good Accelerator is a European movement that currently brings together 33 associations and social enterprises as well as 35 committed citizens between Paris, Lisbon and Brussels to accelerate the technological transition of general interest organisations in Europe. An increasing number of these actors are committed within this movement to ensure that organisations of social economy and civil society are fully recognised as players in the European technological transition, highlighting the non-profit and solidarity-based digital culture, exploring the conditions for cooperation between the social economy and the technological sector and organising the influence of European Social and Solidarity Economy (SSE) organisations in Brussels.

 

New European ambitions

In only two and a half years of its existence, SOGA EU has managed to organise the first Social Innovation Village at the Web Summit in 2018 (Lisbon) with the support of the European Commission to promote alternative models from SSE in Europe to Tech actors. At the end of 2019 it published a first study on cooperation between social utility and tech actors in Europe. 
 
Last spring, the movement and its members were consulted by the European Commission on the Data and AI strategies. At the same time, it launches the SOGA EU Academy, a peer-to-peer digital acculturation webinar programme for SSE organisations. 
 
On the basis of this initial assessment and these major successes, the association will intensify its action in the coming months with :
 
A mapping of the European actors of the digital transition in the Social and Solidarity Economy
The second part of our research work on cooperation between SSE and Tech actors in Europe, which will consist in analysing the contributions of the European tech sector
Active participation in the definition of the digital transition section of the European Plan for the Social Economy, which will be unveiled in Mannheim in May 2021 by the European Commissioner for Employment Nicolas Schmit, advised by Nicolas Hazard (INCO).
 

A strengthened  Governance

To achieve these new ambitions, the SOGA EU is renewing and consolidating its governance in depth while ensuring that it is representative of the stakeholders. 
 
Six new directors have joined the structure and support its expertise: Aurélien Beaucamp, President of AIDES and CSR Director of Page Group France; Emma Ghariani, Director General of SCIC la MedNum; Laure Vicard, Director of Innovation of Emmaus France; Denis Pansu, Director of Programmes of the Fondation Internet Nouvelle Génération; and Laura Franz, DAF-DRH of ProBonoLab.
 
Alongside Jeanne Bretécher, President, and Nils Pedersen, Vice-President, Sylvain Reymond also becomes Vice-President of the movement. Lila Senta Loys becomes Secretary and Laura Frantz, Treasurer.







Axelle Lemaire, former Secretary of State for Digital (2014-2017), joins the association as Main Sponsor and intends to give a new dimension to the Movement:



About the Social Good Accelerator Europe

 
The Social Good Accelerator EU is a European movement that brings together 33 associations and social enterprises and 35 committed citizens between Paris, Lisbon and Brussels to accelerate the technological transition of public interest organisations in Europe. 
 
In order for general interest organisations to be fully recognised as actors of the European technological transition, we highlight the non-profit and solidarity-based digital culture, explore the conditions of cooperation between social economy and technology sector and organise the influence of SSE organisations in Brussels. 
 

Our legal entity members (2020)




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Contact presse

Jeanne Bretécher, Présidente

contact (a) socialgoodaccelerator.eu