EUSES 2021: a European crossroads for social economy

EUSES 2021: un carrefour européen pour l'économie sociale

EUSES 2021: un carrefour européen pour l'économie sociale 

Pendant deux jours, de nombreux acteurs et actrices de l’économie sociale sont venus se rencontrer en ligne lors du premier sommet européen qui portait exclusivement sur ce sujet. Plus de 5000 participants et participantes sont venus assister à cet évènement pionnier, diffusé depuis la ville rhénane de Mannheim. L’occasion a été aussi pour de nombreuses organisations de présenter leurs projets ambitieux et innovants, aux quatre coins du continent. Le Social Good Accelerator en faisait partie, notamment pour présenter nos nouveaux chantiers.

Le Social Good Accelerator était de la partie, notamment pour présenter ses nouveaux projets.

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Les deux présentateurs du EUSES, le 27 mai 2021
Source: EUSES, Stadt Mannheim (screenshot)

L’évènement était attendu depuis plusieurs mois, reporté en raison du contexte sanitaire. La présidence allemande du Conseil de l’UE a fait le choix de le tenir dans la ville de Mannheim, qui s’est vue chargée de l’organisation de ce sommet de taille.
D'importantes personnalités européennes ont été invitées à s'exprimer à cette occasion, telles que Mme Manon Aubry et M. Sven Giegold (membres de l'Intergroupe parlementaire sur l'économie sociale), Mme Jeanne Barseghian (maire de Strasbourg), M. Thierry Breton (Commissaire au Marché intérieur) et surtout M. Nicolas Schmit (Commissaire à l'Emploi et aux Droits sociaux). Le sommet a permis au commissaire de présenter la feuille de route du premier plan d'action européen pour l'économie sociale.
En effet, la Commission européenne a lancé une consultation ouverte le mois dernier pour préparer cette feuille de route, à laquelle le SOGA a participé et détaillé ses propositions sur la transition numérique et sur une économie plus collaborative.

Les propositions de l'association ont été élaborées grâce à nos partenaires, en particulier M. Michel Bauwens, qui nous a fait l'honneur de nous accorder un entretien. Ces recommandations ont également aidé le comité scientifique à faire évoluer sa réflexion sur la suite de notre travail de recherche.

Une première conférence intitulée "Étude sur la coopération entre les secteurs social et numérique
Lors d'une présentation accordée au SOGA lors du sommet, M. Emmanuel Rivat (Agence Phare, France), qui préside le comité, a présenté les travaux qu'il a menés précédemment pour l'association. Il a également détaillé ses hypothèses et pistes de recherche pour ce deuxième chapitre, qui portera sur les nouveaux modèles d'économie contributive en Europe. M. Nuno Comando (Casa do Impacto, Portugal) a présenté ses travaux sur le rapprochement des secteurs numérique et social pour créer de la valeur ajoutée. L'occasion était de prendre des exemples innovants lancés par cette organisation portugaise pour mettre en œuvre des solutions numériques inclusives.

Donnée ouverte, no-code et secteur social
Le sommet a été l'occasion pour le SOGA d'inaugurer son tout nouvel outil, le Social Tech Atlas. Il s'agit d'une cartographie interactive de plus de 1000 acteurs européens qui soutiennent les organisations de l'économie sociale dans leur transition numérique, ainsi que des organisations offrant des services numériques alternatifs ouverts ou de pair à pair.
Cet outil open-source a été conçu grâce à l'aide de nos partenaires, qui ont travaillé à nos côtés. M. Erwan Kezzar (>Contournement>, France) et M. Sander Van der Waal (Waag, Pays-Bas) ont présenté l’intérêt de l’open-source pour le secteur social, ainsi que leur précieux travail sur la conception d’une application mobile et web pour cet Atlas. Mme Patricia de la Garza Revilla (Quiddity, France) a détaillé l’intérêt et l’importance pour une organisation de se muer en fournisseur de données ouvertes, qui permettrait d’aller vers une économie plus collaborative. M. Víctor Meseguer (Social Economy Europe, Espagne) a détaillé le rôle clé du travail de son organisation dans la construction de politiques européennes liées à l’économie sociale et de sa mise à l’agenda rapide et nécessaire.

keynote Mannheim
Lancement du Social Tech Atlas avec les membres de l'association, lors de l'EUSES, le 26 mai 2021
Source: EUSES, Stadt Mannheim, Social Good Accelerator (screenshot) 
euses OECD conference
Jeanne Bretécher et d'autres intervenants européens lors d'une conférence de l'EUSES organisée par l'OCDE, le 27 mai 2021
Source: EUSES, Stadt Mannheim (screenshot)

La transition numérique pour les organisations à lucrativité limitée
Dans le cadre du sommet de Mannheim, une autre conférence organisée par l'EESC a été l'occasion pour la présidente de l'association, Mme Jeanne Bretécher, d’intervenir sur ce que le SOGA préconise pour une meilleure transition numérique. Elle a notamment souligné le problème de l’accès inégal aux aides publiques, celui lié aux barrières culturelles freinant la coopération intersectorielle, et celui lié au manque de compétences des acteurs de l’économie sociale.

L'opportunité a aussi été de souligner les actions à prioriser par les pouvoirs publics nationaux et européens pour faciliter la transition numérique des entreprises avec un panel d'intervenants originaires de Finlande ou l'Italie. Cela se ferait idéalement par la mise en place de conditions idéales de coopération pour une économie sociale collaborative et numérique. Ensuite, la montée en puissance des communs numériques a été soulignée et préconisée pour être mise au coeur du plan de relance. Dans un dernier point, la présidente de l’association est revenue sur la nécessité de démocratiser l’acculturation numérique et de faire monter l’économie sociale en compétences.

Ensuite, la présidente de l’association est revenue sur les outils, les technologies et les conditions clés pour favoriser la transition numérique des organisations sociales. Dans une démarche inclusive, le Social Good Accelerator fait ici le choix de ne pas parler uniquement d’entreprises à lucrativité limitée, mais bien d’élargir le spectre de son champ d’action à l’ensemble des structures qui oeuvrent pour le bien commun..

En effet, il y a pluralité de configurations existantes dans l’économie sociale. Cela nous pousse à soutenir et à accorder à un accès équitable aux fonds liés à la transition numérique de l’économie sociale, et ne pas les cantonner exclusivement aux PME classiques. Il semble important de garantir la numérisation de produits et de services pour tous les usagers afin d’améliorer les performances globales des organisations. Il s’agit d’une véritable question de résilience à laquelle les pouvoirs publics doivent répondre, « grâce à l'étendue unique des compétences qui leur sont conférées dans le cadre de leurs mandats ».

European flags
Le bâtiment Berlaymont de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique
Image libre de droits

Par ailleurs, la question des investissements effectués vers les acteurs du changement social numérique est cruciale. Ces derniers sont notamment ceux impliqués dans l’éducation, l’emploi numériques ou encore la requalification et le perfectionnement de modèles équitables. A l’heure actuelle, sans modèle alternatif solide face aux Etats-Unis et à la Chine, remédier à des questions sociales semble chimérique. Cela est d’autant plus important au regard de la montée croissante des inégalités, qui est au plus fort depuis des décennies dans les pays de l’OCDE. C’est la raison pour laquelle la présidente de l’association a soulevé les trois aspects principaux qui, selon nous, définissent la transformation numérique:

Un véritable problème d'accès aux ressources allouées par les pouvoirs publics
Alors qu'il y a près de 100 millions de personnes bénévoles dans l’UE, un problème formulation et d'un manque d'inclusivité dans la manière dont les aides publiques sont conçues est bien visible. La plupart des financeurs institutionnels, publics comme privés, ciblent les projets avant les moyens structurels et la gestion du changement. Or, la transformation numérique implique des investissements structurels en matériel, en logiciels mais aussi et surtout en formation - que ce soit pour les salariés ou les bénévoles concernés.

Il y a aussi un problème culturel, lié à celui d'une certaine demande
Les conclusions du premier chapitre d’une étude menée par notre association furent claires. Les valeurs de l'économie sociale semblent parfois incompatibles avec celles des producteurs de produits et services de l'économie numérique. Il existe donc une barrière culturelle très forte, doublée d'une barrière générationnelle. Cela s’explique en partie par des préjugés ainsi que par le manque de clarté sur la gamme de produits et services alternatifs compatibles avec les valeurs des organisations (libres, ouvertes, réellement collaboratives) et réellement accessibles aux néophytes (à l'instar du nouveau marché « no code »).

Un manque de compétences numériques parmi les acteurs de l'économie sociale
Bien que le numérique représente une réelle opportunité pour les organisations de l'Economie Sociale, les commandes ou les budgets publics alloués aux organisations du secteur étaient largement insuffisants par rapport aux défis à relever. Dans un cadre de plan de relance marqué par la résilience des populations, ces carences ont un impact direct sur les publics de ces organisations.

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Vue panoramique de la ville de Mannheim, en Allemagne
Source: EUSES, Stadt Mannheim (screenshot)

Le Sommet de Mannheim a été un véritable succès pour l’association, qui a su montrer l’intérêt d’une meilleure digitalisation pour le secteur de l’économie sociale. De nombreuses organisations ont pu en rencontrer d’autres, tout en présentant des projets ambitieux et innovants. L’occasion a été pour le Social Good Accelerator de faire de même, notamment pour mettre ses idées sur le devant de la scène européenne. Par son caractère exclusivement en ligne, ce sommet a aussi montré les possibilités de résilience existantes dans le contexte actuel, ce qui a été souligné dans la feuille de route du plan d’action à l’économie sociale. Rendez-vous en novembre pour suivre de près sa publication finale. 

Sources:

– Michel Bauwens, Vasilis Kostakis, Manifeste pour une véritable économie collaborative : vers une société des communs, Editions Charles Léopold Mayer, Paris, 2017, 112 pages

-Marieke Huysentruyt, How European Governments Can Help Spur Innovations for the Public Good, Stanford Social Innovation Review, Stanford, 2021

EUSES 2021: on our way to Mannheim !

EUSES 2021: en route pour Mannheim !

After its postponement, we are finally at the doorstep of this key summit for the social economy at European level. In the context of the German Council Presidency in 2020, the choice was made to hold the first European Social Economy Summit in Mannheim. In the end, the summit will be exclusively digital, and broadcast from the Rhineland city on 26 and 27 May, which does not detract from the importance of this pioneering event.

The first ever European Social Economy Summit will take place in Mannheim at the end of this month, focusing on collaboration, innovation and digitalisation. Organised by the German Presidency of the Council of the European Union of 2020, this summit will put the European Social Economy even more in the spotlight. The other presidencies that will follow Germany will be able to complete this agenda. This is currently the case with the Portuguese Presidency of the Council of the EU, which wishes to place the social economy at the heart of its action. France also intends to make digital technology “a priority” of its future Council presidency in the first half of next year (more info here in French).

The summit will be an opportunity to bring together many actors of the social economy from the EU. More than 80 meetings and 300 European organisations will be there to present their projects based on the triptych of innovation, collaboration and digitalisation. This is why the Social Good Accelerator has been invited. This occasion will allow the association to present two of its projects, which are being finalised or are about to be launched.

The Social Tech Atlas, a directory of digital and social economy actors in Europe

The ambition of this new open-source tool that the Social Good Accelerator will introduce in Mannheim will be to reference the stakeholders of social tech in Europe. Around 1000 of them will be referenced in this tool, and many more of them are supposed to come – as this map works on the basis of the willingness of the organisations who want to be referred within it. More info here.

Our research pillar, a keystone to shape our European actions

The second chapter of our research will soon be launched. It will be focused on a more macroeconomic approach than the first chapter, which was rather a comparison between European stakeholders in tech and social to understand their needs and expectations from these sectors. Our conference at the Mannheim summit will be the occasion to explain in details the conclusions of our first chapter, which will be an enlightment to understand why we chose to differ our approach for the incoming research project. More info here.

SOGA EU 2020 Press Release – New ambitions, new team and sponsorship of Axelle Lemaire

Paris-Brussels, 26 October 2020
 

On the occasion of its annual General Assembly and its autumn Board of Directors, the SOGA EU (Social Good Accelerator EU) reaffirms its ambitions in favour of the digital transition of general interest actors in Europe. In order to achieve them, the association is renewing its Board of Directors and its Bureau: Axelle Lemaire, former Secretary of State in charge of digital and innovation within the French government and director of Terra numerata, associated with the Roland Berger law firm, has become the association’s patron. Alongside Jeanne Bretécher, President of the movement and Nils Pedersen, Vice-President in charge of Research and Institutional Affairs, Sylvain Reymond becomes Vice-President in charge of Development and Partnerships and Laura Frantz becomes Treasurer.

 
Created in March 2018, the Social Good Accelerator is a European movement that currently brings together 33 associations and social enterprises as well as 35 committed citizens between Paris, Lisbon and Brussels to accelerate the technological transition of general interest organisations in Europe. An increasing number of these actors are committed within this movement to ensure that organisations of social economy and civil society are fully recognised as players in the European technological transition, highlighting the non-profit and solidarity-based digital culture, exploring the conditions for cooperation between the social economy and the technological sector and organising the influence of European Social and Solidarity Economy (SSE) organisations in Brussels.

 

New European ambitions

In only two and a half years of its existence, SOGA EU has managed to organise the first Social Innovation Village at the Web Summit in 2018 (Lisbon) with the support of the European Commission to promote alternative models from SSE in Europe to Tech actors. At the end of 2019 it published a first study on cooperation between social utility and tech actors in Europe. 
 
Last spring, the movement and its members were consulted by the European Commission on the Data and AI strategies. At the same time, it launches the SOGA EU Academy, a peer-to-peer digital acculturation webinar programme for SSE organisations. 
 
On the basis of this initial assessment and these major successes, the association will intensify its action in the coming months with :
 
A mapping of the European actors of the digital transition in the Social and Solidarity Economy
The second part of our research work on cooperation between SSE and Tech actors in Europe, which will consist in analysing the contributions of the European tech sector
Active participation in the definition of the digital transition section of the European Plan for the Social Economy, which will be unveiled in Mannheim in May 2021 by the European Commissioner for Employment Nicolas Schmit, advised by Nicolas Hazard (INCO).
 

A strengthened  Governance

To achieve these new ambitions, the SOGA EU is renewing and consolidating its governance in depth while ensuring that it is representative of the stakeholders. 
 
Six new directors have joined the structure and support its expertise: Aurélien Beaucamp, President of AIDES and CSR Director of Page Group France; Emma Ghariani, Director General of SCIC la MedNum; Laure Vicard, Director of Innovation of Emmaus France; Denis Pansu, Director of Programmes of the Fondation Internet Nouvelle Génération; and Laura Franz, DAF-DRH of ProBonoLab.
 
Alongside Jeanne Bretécher, President, and Nils Pedersen, Vice-President, Sylvain Reymond also becomes Vice-President of the movement. Lila Senta Loys becomes Secretary and Laura Frantz, Treasurer.







Axelle Lemaire, former Secretary of State for Digital (2014-2017), joins the association as Main Sponsor and intends to give a new dimension to the Movement:



About the Social Good Accelerator Europe

 
The Social Good Accelerator EU is a European movement that brings together 33 associations and social enterprises and 35 committed citizens between Paris, Lisbon and Brussels to accelerate the technological transition of public interest organisations in Europe. 
 
In order for general interest organisations to be fully recognised as actors of the European technological transition, we highlight the non-profit and solidarity-based digital culture, explore the conditions of cooperation between social economy and technology sector and organise the influence of SSE organisations in Brussels. 
 

Our legal entity members (2020)




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Contact presse

Jeanne Bretécher, Présidente

contact (a) socialgoodaccelerator.eu

 

COMMUNIQUE SOGA EU 2020 – Nouvelles ambitions, nouvelle équipe et marrainage d’Axelle Lemaire

Paris-Bruxelles, le 26 octobre 2020

A l’occasion de son Assemblée Générale annuelle et de son Conseil d’Administration de rentrée, le SOGA EU (Social Good Accelerator EU) réaffirme ses ambitions en faveur de la transition numérique des acteurs de l’intérêt général en Europe. Pour les atteindre, l’association renouvelle son Conseil d’Administration et son Bureau  : Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’Etat en charge du numérique et de l’innovation au sein du gouvernement français et directrice de Terra numerata, associée au Cabinet Roland Berger devient pour sa part marraine de l’association. Aux côtés de Jeanne Bretécher, Présidente du mouvement et Nils Pedersen, Vice-Président en charge de la Recherche et des affairs institutionnelles Sylvain Reymond devient Vice-président en charge du développement et des partenariats et Laura Frantz devient trésorière.

Créé en mars 2018, le Social Good Accelerator est un mouvement européen qui réunit à ce jour 33 associations et entreprises sociales ainsi 35 citoyens engagés entre Paris, Lisbonne et Bruxelles pour accélérer la transition technologique des organisations d’intérêt général en Europe. Ces acteurs sont de plus en plus nombreux à s’engager au sein de ce mouvement afin que les organisations d’intérêt général soient pleinement reconnues comme actrices de la transition technologique européenne, met en lumière la culture numérique à but non lucratif et solidaire, explore les conditions de coopération entre économie sociale et secteur technologique et organise l’influence des organisations de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) européenne à Bruxelles.

De nouvelles ambitions européennes


En seulement 2 ans et demi d’existence le SOGA EU est parvenu à organiser le premier village de l’´innovation sociale au Web Summit en 2018 (Lisbonne) avec le soutien de la commission européenne pour valoriser les modèles alternatifs issus de l’ESS en Europe auprès des acteurs de la Tech. Fin 2019 elle a publié une première étude sur les coopérations entres acteurs d’utilité sociale et acteurs tech en Europe. 

Au printemps dernier, le mouvement et ses membres sont consultés par la Commission européenne sur les stratégies Data et IA. En même temps, il lance la SOGA EU Academy, une programmation de webinaire d’acculturation numérique « pair à pair » pour les organisations de l’ESS. 

Forte de ce premier bilan et de ces grandes réussites, l’association intensifie son action dans les prochains mois avec :

  • Une cartographie des acteurs européens de la transition numérique dans l’Économie sociale et solidaire
  • Le deuxième volet de notre travail de recherche sur les coopérations entre acteurs de l’ESS et de la Tech en Europe, qui consistera à analyser les contributions du secteur tech européen
  • Une participation active à la définition du volet transition numérique du Plan européen pour l’Économie sociale qui sera dévoilé  Mannheim en mai 2021 par le Commissaire européen à l’emploi Nicolas Schmit, conseillé par Nicolas Hazard (INCO).

Une Gouvernance qui se renforce en conséquence


Pour atteindre ces nouvelles ambitions, le SOGA EU renouvelle et consolide sa gouvernance en profondeur tout en veillant à sa volonté de représentativité des acteurs. 

Six nouveaux administrateurs intègrent la structure et viennent appuyer son expertise  : Aurélien Beaucamp, Président de AIDES et Directeur RSE de Page Group France ; Emma Ghariani, Directrice générale de la SCIC la MedNum ; Laure Vicard, Directrice de l’innovation d’Emmaüs France ; Denis Pansu, Directeur des programmes de la Fondation Internet Nouvelle Génération; et Laura Franz, DAF-DRH de ProBonoLab.

Aux côtés de Jeanne Bretécher, Présidente, et de Nils Pedersen, Vice-Président, Sylvain Reymond devient également Vice-Président du mouvement. Lila Senta Loys en devient Secrétaire et Laura Frantz, Trésorière.











Axelle Lemaire, ancienne Secrétaire d’Etat au numérique (2014-2017), rejoint de son côté l’association en la qualité de Marraine et entend donner une nouvelle dimension au Mouvement : 





















A propos du Social Good Accelerator Europe


Le Social Good Accelerator EU est un mouvement européen qui réunit 33 associations et entreprises sociales ainsi 35 citoyens engagés entre Paris, Lisbonne et Bruxelles pour accélérer la transition technologique des organisations d’intérêt général en Europe. 

Pour que les organisations d’intérêt général soient pleinement reconnues comme actrices de la transition technologique européenne, nous mettons en lumière la culture numérique à but non lucratif et solidaire, nous explorons les conditions de coopération entre économie sociale et secteur technologique et organisons l’influence des organisations de l’ESS à Bruxelles. 

Nos membres personnes morales (2020)




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Contact presse

Jeanne Bretécher, Présidente

contact (a) socialgoodaccelerator.eu


Interview of the Sponsor of SOGA EU : Axelle Lemaire

Interview de la marraine du SOGA EU : Axelle Lemaire

Interview de la marraine du SOGA EU : Axelle Lemaire

C'est un grand honneur pour l'équipe et notre communauté européenne ! Axelle Lemaire a accepté de devenir la marraine du Social Good Accelerator EU en septembre 2020. Ancienne Secrétaire d'État au Numérique, à l'origine de la loi pour une République numérique et européenne engagée, elle est une fervente défenseure de l'inclusion numérique et des solutions techniques pour l'économie sociale et solidaire. Personne n'aurait pu mieux représenter ce que nous défendons toutes et tous.

G7 leaders

Pourquoi est-il important pour vous de vous engager pour une transition technologique des organisations de l'ESS et la valorisation des modèles techniques alternatifs qui en découlent, au niveau européen ?
En tant qu'Européenne militante, et ancienne secrétaire d'État au numérique et à l'innovation du gouvernement français, je suis convaincue que Bruxelles doit jouer un rôle moteur dans l'impulsion d'un modèle technologique européen centré sur une transition sociétale et environnementale équitable, inclusive et responsable.

Et de ce point de vue, les nouvelles technologies sont capables du pire comme du meilleur. Le modèle de financement des startups, qui repose sur le pari d'une croissance très rapide par l'injection de capitaux financiers privés selon des modèles de gouvernance fermés, peut avoir tendance à éclipser d'autres modèles alternatifs, plus accessibles.

Lorsque seule la recherche de la rentabilité maximale compte, les inégalités sociales sont souvent renforcées et l'empreinte écologique aggravée. Il est important que le secteur numérique accueille tous les modèles de développement économique et social et qu'il y ait de la place pour tout le monde, et pas seulement pour les brillants collecteurs de fonds !

Pour faire face à ces défis, les acteurs de la solidarité et de la protection de l'environnement, souvent très ancrés dans leur territoire, assument un rôle à la fois essentiel et sous-estimé. En effet, les organisations de l'économie sociale et solidaire (ESS) sont des acteurs clés de la préservation des équilibres sociétaux et le pivot attendu du fonctionnement du système économique. Partout, ces organisations assurent avec efficacité des missions éducatives, sociales et environnementales indispensables. Elles transmettent également des compétences de base aux groupes les plus vulnérables sur l'ensemble du territoire. Elles maintiennent la cohésion sociale en mobilisant citoyens, professionnels et experts pour créer des communautés, défendre la démocratie et le patrimoine collectif. Tout cela passe par une innovation permanente, à tous les niveaux et à toutes les échelles géographiques, par exemple en hybridant les modèles économiques ou en créant de nouveaux services ou de nouveaux processus au service de la solidarité et de la transition écologique.

A cet égard, la transition technologique pourrait permettre à l'ESS d'accroître sa capacité d'action, et de le faire à sa manière. Un certain nombre d'initiatives - et de modèles issus du secteur non lucratif ou à but lucratif limité - mériteraient d'être mieux connus et déployés massivement. Mais les organisations de l'ESS, qui devraient être poussées à faire mieux, sont de plus en plus contraintes de faire moins : elles se retrouvent dans une situation " impensable " en termes de soutien à la transition numérique des organisations, puisque ni les bailleurs institutionnels, ni les mécènes ne financent le développement des compétences et l'accompagnement nécessaires à ces changements de modes de pensée, de travail et d'action sur le terrain à la hauteur de la réalité des besoins. Il est temps d'aider les organisations de l'ESS à passer à l'échelle grâce au numérique.

Pourquoi avez-vous accepté d'être la marraine du SOGA EU ?

Le Social Good Accelerator est une jeune association qui veut contribuer à porter ce sujet de la transition technologique de l'ESS à Bruxelles, à créer une communauté européenne d'action et de partage ainsi que des passerelles entre les mondes de la solidarité et de la technologie. Il s'agit de projets plus qu'utiles mais très ambitieux, portés par une nouvelle génération de professionnels de l'économie sociale et solidaire et d'activistes numériques.

La cause est juste, et je me sens en parfaite adéquation avec la vision fondatrice de la SOGA. Ce type d'initiative nécessite des mobilisations de toutes sortes : fédérer les organismes concernés, recruter des experts et des bénévoles, recueillir des fonds, effectuer des recherches et faire aboutir les revendications sectorielles.

"Je suis convaincue que Bruxelles doit jouer un rôle moteur dans l'impulsion d'un modèle technologique européen centré sur une transition sociétale et environnementale équitable, inclusive et responsable."

Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d'Etat française au numérique (2014-2017), marraine du SOGA EU

Comment allez-vous vous engager concrètement auprès de nos membres ?
Marraine, c'est un beau rôle ! Je vais apporter un regard et un soutien bienveillant et protecteur aux activités du Social Good Accelerator. A mon niveau, je suis heureuse de pouvoir contribuer à soutenir l'association par mon expérience, la faire connaître et servir de tremplin. Je peux également être consultée sur l'un de mes domaines d'expertise et faciliter le dialogue avec un certain nombre de décideurs, ou soutenir des positions courageuses lorsque cela est nécessaire.

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