Un nouveau Conseil d’administration pour le SOGA

Un nouveau Conseil d’administration pour le SOGA

Un nouveau Conseil d’administration pour le Social Good Accelerator : pluralité, engagement et renouveau

Le 30 juin 2021, l’Assemblée générale ordinaire du Social Good Accelerator (SOGA) a élu à l’unanimité son nouveau Conseil d’administration, marquant une étape importante dans la structuration de l’association.
Réunis pour la première fois le 25 août 2021, les administrateurs ont posé les bases d’une nouvelle dynamique collégiale, à la hauteur des ambitions européennes du SOGA.

Capture d’écran CA 25 août 2021
Capture d'écran de la première réunion du nouveau conseil d'administration du SOGA, le 25 août 2021

Un conseil d’administration pluraliste, complémentaire et engagé

Le nouveau Conseil d’administration du SOGA se veut à l’image de son projet : divers, militant et collectif.
Ses 20 administrateurs réunissent des profils variés issus de l’économie sociale, du monde juridique, de la recherche, du numérique responsable ou encore de l’innovation sociale.

Certains étaient déjà membres du précédent conseil, d’autres ont rejoint l’aventure cette année.
Cette diversité de parcours et d’expertises permet de renforcer la gouvernance et d’enrichir la réflexion stratégique de l’association.

“Nous voulons incarner une gouvernance ouverte, européenne et coopérative, à l’image de la Social Tech que nous défendons.”
Jeanne Bretécher, présidente du SOGA

Un bureau renouvelé et une gouvernance renforcée

À l’issue des présentations, le bureau exécutif a été élu à l’unanimité :

  • Jeanne Bretécher, présidente réélue ;

  • Gabriela Martin, vice-présidente en charge des affaires publiques ;

  • Lila Senta-Loÿs, nouvelle trésorière ;

  • Jérôme Giusti, secrétaire général.

Les sortants Laura Frantz (trésorière) et Sylvain Reymond (vice-président) ont choisi de ne pas se représenter, en raison de leurs nombreux engagements, tout en continuant à soutenir les travaux du SOGA.

Cette nouvelle équipe dirigeante marque la maturité institutionnelle du Social Good Accelerator et son ancrage dans une gouvernance stable, paritaire et collégiale.

Deux premières salariées et une organisation repensée

Le Conseil d’administration a également validé à l’unanimité l’embauche des deux premières salariées de l’association, près de trois ans et demi après sa création.
Anciennes stagiaires du SOGA, elles seront désormais chargées respectivement de :

  • la coordination communautaire et communication ;

  • les affaires publiques et européennes.

Ce recrutement structure le développement du SOGA, désormais doté d’une équipe opérationnelle pérenne, capable d’accompagner la croissance de ses projets européens.

Cinq groupes de travail thématiques pour une gouvernance participative

Le SOGA a adopté un nouveau mode de fonctionnement basé sur la collégialité et la coopération.
Cinq groupes de travail ont été créés, chacun piloté par un collège d’administrateurs :

  1. Affaires publiques
  2. Recherche et plaidoyer
  3. Communauté européenne
  4. Développement et partenariats
  5. Compétences et formation

Ces groupes sont ouverts à tous les membres de l’association souhaitant s’impliquer dans la vie collective.
Ce fonctionnement favorise une gouvernance partagée et une meilleure circulation des expertises, tout en consolidant la cohérence des actions du SOGA au service de son triptyque stratégique :
VOICE – LEARN – CONNECT.

FAQ — Gouvernance du Social Good Accelerator

Combien de membres compte le Conseil d’administration du SOGA ?

Le Conseil d’administration comprend 20 membres issus de différents secteurs de l’économie sociale, du numérique responsable et de la recherche.

Qui compose le bureau exécutif ?

Le bureau élu en 2021 est composé de :

  • Jeanne Bretécher, présidente
  • Gabriela Martin, vice-présidente
  • Lila Senta-Loÿs, trésorière
  • Jérôme Giusti, secrétaire général
Quelle est la mission du nouveau bureau ?

Le bureau a pour mission de piloter la stratégie et la vision à long terme du SOGA, tout en soutenant le développement opérationnel de ses projets européens et de ses actions de plaidoyer.

Comment fonctionne la gouvernance participative ?

Les groupes de travail permettent à chaque administrateur et membre de s’impliquer selon ses compétences et ses intérêts, en contribuant activement aux projets collectifs du SOGA.

Pourquoi ces changements sont-ils importants ?

Ils marquent une étape de structuration décisive pour l’association :

  • renforcement de la gouvernance,
  • arrivée des premières salariées,
  • création d’une dynamique collégiale,
  • et consolidation du modèle coopératif du SOGA à l’échelle européenne.
EUSES 2021 : un carrefour européen pour l’économie sociale

EUSES 2021 : un carrefour européen pour l’économie sociale

EUSES 2021 : un carrefour européen pour l’économie sociale

Pendant deux jours, les acteurs de l’économie sociale se sont retrouvés en ligne pour le premier sommet européen entièrement dédié à ce sujet. Plus de 5 000 participants ont assisté à cet événement pionnier, retransmis depuis Mannheim, sur les bords du Rhin. Ateliers, keynotes, présentations de projets : l’Europe de l’économie sociale s’y est donnée rendez-vous pour affirmer sa place et dévoiler ses ambitions.

Le Social Good Accelerator (SOGA) faisait partie des organisateurs et intervenants, notamment pour présenter ses nouveaux travaux.

mannheim presentators
Les deux présentateurs du EUSES, le 27 mai 2021
Source: EUSES, Stadt Mannheim (screenshot)

Un sommet très attendu sous présidence allemande

Initialement prévu plus tôt dans l’année mais reporté pour raisons sanitaires, le sommet a été officiellement porté par la Présidence allemande du Conseil de l’UE et organisé à Mannheim, ville historiquement engagée dans l’économie sociale.

De nombreuses personnalités européennes étaient présentes, parmi lesquelles :

  • Manon Aubry et Sven Giegold, membres de l’Intergroupe parlementaire sur l’économie sociale,
  • Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg,
  • Thierry Breton, Commissaire au Marché intérieur,
  • Nicolas Schmit, Commissaire à l’Emploi et aux Droits sociaux.

Ce dernier a profité de l’événement pour dévoiler les grandes orientations du premier plan d’action européen pour l’économie sociale.
La Commission avait lancé quelques semaines plus tôt une consultation ouverte, à laquelle le SOGA a contribué en formulant des propositions fortes sur la transition numérique et les modèles collaboratifs. Ces travaux ont également nourri les réflexions du comité scientifique de SOGA sur la suite de ses recherches.

Coopération entre secteurs social et numérique : premiers résultats d’étude

Lors d’une conférence dédiée, Emmanuel Rivat (Agence Phare), président du comité scientifique du SOGA, a présenté les résultats du premier chapitre de l’étude sur la coopération entre les secteurs social et numérique. Il a esquissé les hypothèses du second chapitre, consacré aux modèles émergents de l’économie contributive en Europe.

Puis Nuno Comando (Casa do Impacto, Portugal) a présenté plusieurs initiatives portugaises articulant innovation sociale et outils digitaux pour créer de la valeur sociale, notamment des solutions inclusives développées avec et pour les communautés locales.

Open data, no-code et services numériques de l’économie sociale

Le sommet fut également l’occasion pour le SOGA de lancer officiellement le Social Tech Atlas :
une cartographie interactive, open source, recensant plus de 1 000 acteurs européens :

  • organisations accompagnant la transition numérique de l’économie sociale,
  • entreprises et associations proposant des solutions alternatives ouvertes, libres ou pair-à-pair.

Aux côtés du SOGA, plusieurs partenaires ont présenté leur contribution :

  • Erwan Kezzar (>Contournement>) et Sander van der Waal (Waag, NL) ont expliqué le rôle du no-code et de l’open source pour démocratiser les technologies sociales ;
  • Patricia de la Garza Revilla (Quiddity) a souligné l’importance stratégique de devenir producteur d’open data pour favoriser la coopération et la transparence ;
  • Víctor Meseguer (Social Economy Europe) a rappelé l’importance du plaidoyer pour inscrire durablement l’économie sociale à l’agenda politique européen.
keynote Mannheim
Lancement du Social Tech Atlas avec les membres de l'association, lors de l'EUSES, le 26 mai 2021
Source: EUSES, Stadt Mannheim, Social Good Accelerator (screenshot) 
euses OECD conference
Jeanne Bretécher et d'autres intervenants européens lors d'une conférence de l'EUSES organisée par l'OCDE, le 27 mai 2021
Source: EUSES, Stadt Mannheim (screenshot)

Transition numérique : un enjeu central pour les entreprises à but limité

Dans une conférence organisée par le Comité économique et social européen (CESE), Jeanne Bretécher, présidente du SOGA, est intervenue pour exposer les conditions d’une transition numérique juste et accessible pour l’ensemble des organisations d’utilité sociale.

Trois défis majeurs ont été particulièrement soulignés :

1. Des difficultés d’accès aux financements publics

Malgré près de 100 millions de bénévoles en Europe, les aides publiques restent largement orientées vers les projets ponctuels plutôt que vers les défis structurels (matériel, logiciels, formation, changement organisationnel).

2. Une barrière culturelle persistante entre ESS et Tech

Les valeurs, langages et pratiques diffèrent, générant des incompréhensions et un sentiment d’éloignement.
Cette barrière est renforcée par un manque de visibilité des solutions numériques compatibles avec les valeurs de l’ESS (open source, no-code, logiciel libre).

3. Un déficit critique de compétences numériques

Les organisations manquent de moyens pour former salariés et bénévoles.
Ce déficit fragilise leur performance, leur résilience et leur capacité à accompagner leurs publics.

La présidente du SOGA a également plaidé pour :

  • une démocratisation de l’acculturation numérique,

  • le développement des communs numériques,

  • un soutien massif aux acteurs de l’éducation numérique et du re-skilling,

  • une approche inclusive qui ne se limite pas aux entreprises à but lucratif limité mais englobe toutes les organisations œuvrant pour le bien commun.

European flags
Le bâtiment Berlaymont de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique
Image libre de droits

Un succès européen et une étape clé pour la feuille de route à venir

Le sommet de Mannheim a permis :

  • de mettre en lumière des projets ambitieux et innovants,

  • de renforcer les alliances entre organisations de l’économie sociale et du numérique,

  • de démontrer la capacité de résilience d’un événement 100 % en ligne,

  • d’accélérer l’élaboration du plan d’action européen pour l’économie sociale, dont la publication finale était attendue en novembre.

Pour le SOGA, EUSES 2021 a été un espace stratégique pour porter haut ses propositions, ses outils et sa vision d’une transition numérique plus juste, collaborative et ouverte.

 

mannheim stadt
Vue panoramique de la ville de Mannheim, en Allemagne
Source: EUSES, Stadt Mannheim (screenshot)

Sources:

– Michel Bauwens, Vasilis Kostakis, Manifeste pour une véritable économie collaborative : vers une société des communs, Editions Charles Léopold Mayer, Paris, 2017, 112 pages

-Marieke Huysentruyt, How European Governments Can Help Spur Innovations for the Public Good, Stanford Social Innovation Review, Stanford, 2021

FAQ — EUSES 2021 et transition numérique de l’économie sociale

Qu’est-ce que EUSES 2021 ?

Le premier sommet européen entièrement dédié à l’économie sociale, réunissant plus de 5 000 participants autour de conférences, ateliers et projets innovants.

Pourquoi cet événement a-t-il été important ?

Parce qu’il a posé les bases du premier plan d’action européen pour l’économie sociale et renforcé la coopération entre acteurs sociaux et numériques.

Quel rôle a joué le Social Good Accelerator ?

SOGA a présenté ses travaux, lancé le Social Tech Atlas, contribué à la consultation européenne et participé à plusieurs conférences clés.

Quels sont les principaux défis de la transition numérique pour l’ESS ?

L’accès aux financements, les barrières culturelles avec le secteur Tech, et le manque de compétences numériques.

Qu’est-ce que le Social Tech Atlas ?

Une cartographie open source recensant plus de 1 000 acteurs européens du numérique social et des technologies ouvertes.

EUSES 2021 : en route vers Mannheim

EUSES 2021 : en route vers Mannheim

EUSES 2021 : en route vers Mannheim pour le premier sommet européen de l’économie sociale

Après plusieurs mois de report, nous sommes enfin à l’aube d’un rendez-vous majeur pour l’économie sociale en Europe. Dans le cadre de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne en 2020, Mannheim a été choisie pour accueillir le tout premier Sommet européen de l’économie sociale. Finalement organisé intégralement en ligne, et retransmis depuis la ville rhénane les 26 et 27 mai, cet événement n’en reste pas moins stratégique pour l’avenir du secteur.

Un sommet pionnier placé sous le signe de l’innovation, de la coopération et du numérique

EUSES 2021 constitue une première historique : un sommet européen entièrement dédié à l’économie sociale, centré sur trois grands axes essentiels pour la décennie à venir :
collaboration, innovation et transition numérique.

Porté par la présidence allemande, cet événement s’inscrit aussi dans une dynamique intergouvernementale plus large.

  • La présidence portugaise entend poursuivre ce travail en plaçant fortement l’économie sociale au cœur de son agenda.

  • La présidence française de 2022 annonce déjà faire du numérique une priorité, en cohérence avec les enjeux de souveraineté et d’inclusion numérique en Europe.

EUSES 2021 réunira plus de 300 organisations et proposera 80 sessions mêlant présentations, ateliers et échanges transnationaux. Un moment clé pour nourrir une vision européenne renouvelée de l’économie sociale.

La participation du Social Good Accelerator

Le Social Good Accelerator a été invité à intervenir pour présenter deux de ses projets structurants :
le Social Tech Atlas, et le second chapitre du pilier Recherche de l’association.

Le Social Tech Atlas : une cartographie européenne des acteurs du numérique social

À Mannheim, le SOGA dévoilera la première version de son Social Tech Atlas, un outil open source unique référençant déjà près de 1 000 organisations européennes impliquées dans :

  • la transition numérique de l’économie sociale,

  • la production de solutions technologiques alternatives, ouvertes, collaboratives ou pair-à-pair.

La cartographie est évolutive : les organisations peuvent demander à y être ajoutées, créant ainsi une ressource vivante et contributive destinée à toute la communauté européenne de la Social Tech.

Programme de recherche : une nouvelle phase tournée vers les modèles macroéconomiques

Après un premier chapitre consacré à la compréhension des besoins des acteurs tech et sociaux en Europe, le SOGA entame un second chapitre plus macroéconomique.
Objectif : analyser les modèles émergents de coopération numérique et sociale, et identifier leurs impacts potentiels sur les politiques européennes.

EUSES 2021 sera l’occasion de présenter :

  • les résultats du premier chapitre,

  • la méthodologie et le positionnement du second,

  • les perspectives de recherche sur les modèles contributifs et collaboratifs.

Un moment clé pour la visibilité de l’économie sociale européenne

Ce premier sommet européen représente un tournant dans la reconnaissance institutionnelle et stratégique de l’économie sociale. Pour le Social Good Accelerator, EUSES 2021 est une opportunité décisive pour :

  • mettre en avant ses travaux,

  • renforcer la coopération entre acteurs européens,

  • et contribuer à la définition d’un agenda numérique réellement inclusif et coopératif.

FAQ — EUSES 2021

Qu’est-ce que EUSES 2021 ?

Le premier sommet européen consacré entièrement à l’économie sociale, organisé par la présidence allemande du Conseil de l’UE.

Pourquoi Mannheim ?

La ville est engagée de longue date dans l’économie sociale et l’innovation, ce qui en fait un lieu symbolique pour ce premier sommet.

Qui participe au sommet ?

Plus de 300 organisations issues de l’ESS, du numérique, du secteur public, de la recherche et de l’innovation sociale.

Qu’est-ce que le Social Tech Atlas ?

Une cartographie open source recensant les acteurs européens de la Social Tech, destinée à faciliter l’interconnaissance et les collaborations.

En quoi consiste le programme de recherche du SOGA ?

Un travail en plusieurs chapitres analysant les besoins, modèles économiques et opportunités de coopération entre secteurs social et numérique en Europe.

SOGA EU 2020 Press Release – New ambitions, new team and sponsorship of Axelle Lemaire

Paris-Brussels, 26 October 2020
 

On the occasion of its annual General Assembly and its autumn Board of Directors, the SOGA EU (Social Good Accelerator EU) reaffirms its ambitions in favour of the digital transition of general interest actors in Europe. In order to achieve them, the association is renewing its Board of Directors and its Bureau: Axelle Lemaire, former Secretary of State in charge of digital and innovation within the French government and director of Terra numerata, associated with the Roland Berger law firm, has become the association’s patron. Alongside Jeanne Bretécher, President of the movement and Nils Pedersen, Vice-President in charge of Research and Institutional Affairs, Sylvain Reymond becomes Vice-President in charge of Development and Partnerships and Laura Frantz becomes Treasurer.

 
Created in March 2018, the Social Good Accelerator is a European movement that currently brings together 33 associations and social enterprises as well as 35 committed citizens between Paris, Lisbon and Brussels to accelerate the technological transition of general interest organisations in Europe. An increasing number of these actors are committed within this movement to ensure that organisations of social economy and civil society are fully recognised as players in the European technological transition, highlighting the non-profit and solidarity-based digital culture, exploring the conditions for cooperation between the social economy and the technological sector and organising the influence of European Social and Solidarity Economy (SSE) organisations in Brussels.

 

New European ambitions

In only two and a half years of its existence, SOGA EU has managed to organise the first Social Innovation Village at the Web Summit in 2018 (Lisbon) with the support of the European Commission to promote alternative models from SSE in Europe to Tech actors. At the end of 2019 it published a first study on cooperation between social utility and tech actors in Europe. 
 
Last spring, the movement and its members were consulted by the European Commission on the Data and AI strategies. At the same time, it launches the SOGA EU Academy, a peer-to-peer digital acculturation webinar programme for SSE organisations. 
 
On the basis of this initial assessment and these major successes, the association will intensify its action in the coming months with :
 
A mapping of the European actors of the digital transition in the Social and Solidarity Economy
The second part of our research work on cooperation between SSE and Tech actors in Europe, which will consist in analysing the contributions of the European tech sector
Active participation in the definition of the digital transition section of the European Plan for the Social Economy, which will be unveiled in Mannheim in May 2021 by the European Commissioner for Employment Nicolas Schmit, advised by Nicolas Hazard (INCO).
 

A strengthened  Governance

To achieve these new ambitions, the SOGA EU is renewing and consolidating its governance in depth while ensuring that it is representative of the stakeholders. 
 
Six new directors have joined the structure and support its expertise: Aurélien Beaucamp, President of AIDES and CSR Director of Page Group France; Emma Ghariani, Director General of SCIC la MedNum; Laure Vicard, Director of Innovation of Emmaus France; Denis Pansu, Director of Programmes of the Fondation Internet Nouvelle Génération; and Laura Franz, DAF-DRH of ProBonoLab.
 
Alongside Jeanne Bretécher, President, and Nils Pedersen, Vice-President, Sylvain Reymond also becomes Vice-President of the movement. Lila Senta Loys becomes Secretary and Laura Frantz, Treasurer.







Axelle Lemaire, former Secretary of State for Digital (2014-2017), joins the association as Main Sponsor and intends to give a new dimension to the Movement:



About the Social Good Accelerator Europe

 
The Social Good Accelerator EU is a European movement that brings together 33 associations and social enterprises and 35 committed citizens between Paris, Lisbon and Brussels to accelerate the technological transition of public interest organisations in Europe. 
 
In order for general interest organisations to be fully recognised as actors of the European technological transition, we highlight the non-profit and solidarity-based digital culture, explore the conditions of cooperation between social economy and technology sector and organise the influence of SSE organisations in Brussels. 
 

Our legal entity members (2020)




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Contact presse

Jeanne Bretécher, Présidente

contact (a) socialgoodaccelerator.eu

 

COMMUNIQUE SOGA EU 2020 – Nouvelles ambitions, nouvelle équipe et marrainage d’Axelle Lemaire

Paris-Bruxelles, le 26 octobre 2020

A l’occasion de son Assemblée Générale annuelle et de son Conseil d’Administration de rentrée, le SOGA EU (Social Good Accelerator EU) réaffirme ses ambitions en faveur de la transition numérique des acteurs de l’intérêt général en Europe. Pour les atteindre, l’association renouvelle son Conseil d’Administration et son Bureau  : Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’Etat en charge du numérique et de l’innovation au sein du gouvernement français et directrice de Terra numerata, associée au Cabinet Roland Berger devient pour sa part marraine de l’association. Aux côtés de Jeanne Bretécher, Présidente du mouvement et Nils Pedersen, Vice-Président en charge de la Recherche et des affairs institutionnelles Sylvain Reymond devient Vice-président en charge du développement et des partenariats et Laura Frantz devient trésorière.

Créé en mars 2018, le Social Good Accelerator est un mouvement européen qui réunit à ce jour 33 associations et entreprises sociales ainsi 35 citoyens engagés entre Paris, Lisbonne et Bruxelles pour accélérer la transition technologique des organisations d’intérêt général en Europe. Ces acteurs sont de plus en plus nombreux à s’engager au sein de ce mouvement afin que les organisations d’intérêt général soient pleinement reconnues comme actrices de la transition technologique européenne, met en lumière la culture numérique à but non lucratif et solidaire, explore les conditions de coopération entre économie sociale et secteur technologique et organise l’influence des organisations de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) européenne à Bruxelles.

De nouvelles ambitions européennes


En seulement 2 ans et demi d’existence le SOGA EU est parvenu à organiser le premier village de l’´innovation sociale au Web Summit en 2018 (Lisbonne) avec le soutien de la commission européenne pour valoriser les modèles alternatifs issus de l’ESS en Europe auprès des acteurs de la Tech. Fin 2019 elle a publié une première étude sur les coopérations entres acteurs d’utilité sociale et acteurs tech en Europe. 

Au printemps dernier, le mouvement et ses membres sont consultés par la Commission européenne sur les stratégies Data et IA. En même temps, il lance la SOGA EU Academy, une programmation de webinaire d’acculturation numérique « pair à pair » pour les organisations de l’ESS. 

Forte de ce premier bilan et de ces grandes réussites, l’association intensifie son action dans les prochains mois avec :

  • Une cartographie des acteurs européens de la transition numérique dans l’Économie sociale et solidaire
  • Le deuxième volet de notre travail de recherche sur les coopérations entre acteurs de l’ESS et de la Tech en Europe, qui consistera à analyser les contributions du secteur tech européen
  • Une participation active à la définition du volet transition numérique du Plan européen pour l’Économie sociale qui sera dévoilé  Mannheim en mai 2021 par le Commissaire européen à l’emploi Nicolas Schmit, conseillé par Nicolas Hazard (INCO).

Une Gouvernance qui se renforce en conséquence


Pour atteindre ces nouvelles ambitions, le SOGA EU renouvelle et consolide sa gouvernance en profondeur tout en veillant à sa volonté de représentativité des acteurs. 

Six nouveaux administrateurs intègrent la structure et viennent appuyer son expertise  : Aurélien Beaucamp, Président de AIDES et Directeur RSE de Page Group France ; Emma Ghariani, Directrice générale de la SCIC la MedNum ; Laure Vicard, Directrice de l’innovation d’Emmaüs France ; Denis Pansu, Directeur des programmes de la Fondation Internet Nouvelle Génération; et Laura Franz, DAF-DRH de ProBonoLab.

Aux côtés de Jeanne Bretécher, Présidente, et de Nils Pedersen, Vice-Président, Sylvain Reymond devient également Vice-Président du mouvement. Lila Senta Loys en devient Secrétaire et Laura Frantz, Trésorière.











Axelle Lemaire, ancienne Secrétaire d’Etat au numérique (2014-2017), rejoint de son côté l’association en la qualité de Marraine et entend donner une nouvelle dimension au Mouvement : 





















A propos du Social Good Accelerator Europe


Le Social Good Accelerator EU est un mouvement européen qui réunit 33 associations et entreprises sociales ainsi 35 citoyens engagés entre Paris, Lisbonne et Bruxelles pour accélérer la transition technologique des organisations d’intérêt général en Europe. 

Pour que les organisations d’intérêt général soient pleinement reconnues comme actrices de la transition technologique européenne, nous mettons en lumière la culture numérique à but non lucratif et solidaire, nous explorons les conditions de coopération entre économie sociale et secteur technologique et organisons l’influence des organisations de l’ESS à Bruxelles. 

Nos membres personnes morales (2020)




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Contact presse

Jeanne Bretécher, Présidente

contact (a) socialgoodaccelerator.eu


Interview of the Sponsor of SOGA EU : Axelle Lemaire

Interview de la marraine du SOGA EU : Axelle Lemaire

Interview de la marraine du SOGA EU : Axelle Lemaire

C'est un grand honneur pour l'équipe et notre communauté européenne ! Axelle Lemaire a accepté de devenir la marraine du Social Good Accelerator EU en septembre 2020. Ancienne Secrétaire d'État au Numérique, à l'origine de la loi pour une République numérique et européenne engagée, elle est une fervente défenseure de l'inclusion numérique et des solutions techniques pour l'économie sociale et solidaire. Personne n'aurait pu mieux représenter ce que nous défendons toutes et tous.

G7 leaders

Pourquoi est-il important pour vous de vous engager pour une transition technologique des organisations de l'ESS et la valorisation des modèles techniques alternatifs qui en découlent, au niveau européen ?
En tant qu'Européenne militante, et ancienne secrétaire d'État au numérique et à l'innovation du gouvernement français, je suis convaincue que Bruxelles doit jouer un rôle moteur dans l'impulsion d'un modèle technologique européen centré sur une transition sociétale et environnementale équitable, inclusive et responsable.

Et de ce point de vue, les nouvelles technologies sont capables du pire comme du meilleur. Le modèle de financement des startups, qui repose sur le pari d'une croissance très rapide par l'injection de capitaux financiers privés selon des modèles de gouvernance fermés, peut avoir tendance à éclipser d'autres modèles alternatifs, plus accessibles.

Lorsque seule la recherche de la rentabilité maximale compte, les inégalités sociales sont souvent renforcées et l'empreinte écologique aggravée. Il est important que le secteur numérique accueille tous les modèles de développement économique et social et qu'il y ait de la place pour tout le monde, et pas seulement pour les brillants collecteurs de fonds !

Pour faire face à ces défis, les acteurs de la solidarité et de la protection de l'environnement, souvent très ancrés dans leur territoire, assument un rôle à la fois essentiel et sous-estimé. En effet, les organisations de l'économie sociale et solidaire (ESS) sont des acteurs clés de la préservation des équilibres sociétaux et le pivot attendu du fonctionnement du système économique. Partout, ces organisations assurent avec efficacité des missions éducatives, sociales et environnementales indispensables. Elles transmettent également des compétences de base aux groupes les plus vulnérables sur l'ensemble du territoire. Elles maintiennent la cohésion sociale en mobilisant citoyens, professionnels et experts pour créer des communautés, défendre la démocratie et le patrimoine collectif. Tout cela passe par une innovation permanente, à tous les niveaux et à toutes les échelles géographiques, par exemple en hybridant les modèles économiques ou en créant de nouveaux services ou de nouveaux processus au service de la solidarité et de la transition écologique.

A cet égard, la transition technologique pourrait permettre à l'ESS d'accroître sa capacité d'action, et de le faire à sa manière. Un certain nombre d'initiatives - et de modèles issus du secteur non lucratif ou à but lucratif limité - mériteraient d'être mieux connus et déployés massivement. Mais les organisations de l'ESS, qui devraient être poussées à faire mieux, sont de plus en plus contraintes de faire moins : elles se retrouvent dans une situation " impensable " en termes de soutien à la transition numérique des organisations, puisque ni les bailleurs institutionnels, ni les mécènes ne financent le développement des compétences et l'accompagnement nécessaires à ces changements de modes de pensée, de travail et d'action sur le terrain à la hauteur de la réalité des besoins. Il est temps d'aider les organisations de l'ESS à passer à l'échelle grâce au numérique.

Pourquoi avez-vous accepté d'être la marraine du SOGA EU ?

Le Social Good Accelerator est une jeune association qui veut contribuer à porter ce sujet de la transition technologique de l'ESS à Bruxelles, à créer une communauté européenne d'action et de partage ainsi que des passerelles entre les mondes de la solidarité et de la technologie. Il s'agit de projets plus qu'utiles mais très ambitieux, portés par une nouvelle génération de professionnels de l'économie sociale et solidaire et d'activistes numériques.

La cause est juste, et je me sens en parfaite adéquation avec la vision fondatrice de la SOGA. Ce type d'initiative nécessite des mobilisations de toutes sortes : fédérer les organismes concernés, recruter des experts et des bénévoles, recueillir des fonds, effectuer des recherches et faire aboutir les revendications sectorielles.

"Je suis convaincue que Bruxelles doit jouer un rôle moteur dans l'impulsion d'un modèle technologique européen centré sur une transition sociétale et environnementale équitable, inclusive et responsable."

Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d'Etat française au numérique (2014-2017), marraine du SOGA EU

Comment allez-vous vous engager concrètement auprès de nos membres ?
Marraine, c'est un beau rôle ! Je vais apporter un regard et un soutien bienveillant et protecteur aux activités du Social Good Accelerator. A mon niveau, je suis heureuse de pouvoir contribuer à soutenir l'association par mon expérience, la faire connaître et servir de tremplin. Je peux également être consultée sur l'un de mes domaines d'expertise et faciliter le dialogue avec un certain nombre de décideurs, ou soutenir des positions courageuses lorsque cela est nécessaire.

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